Affichage des articles dont le libellé est bande dessinée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bande dessinée. Afficher tous les articles

dimanche 19 novembre 2023

La Perspective Luigi

J'aime bien la série ; La Guerre des Lulus. J'ai pris le premier tome de la série au festival d'Angoulême alors que celle-ci n'était pas encore connue. La file d'attente pour une dédicace du dessinateur Hardoc était toute petite (c'est un peu pour cela que j'ai tenté ce premier tome).

J'ai lu par la suite les quatre autres tomes format la série principale, de 1914 à 1918.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette série, c'est l'histoire de quatre orphelins et une réfugiée qui se retrouve en territoire occupé par les Allemands, livrés à eux-mêmes. Leurs prénoms commencent tous par les lettres LU, d'où leur surnom, les Lulus.

Dans la série principale, nous avons une ellipse entre les tomes trois et quatre ou nos Lulus se retrouvent à prendre un train pour Berlin, alors qu'ils pensaient se rendre en Suisse. Cette ellipse nous est racontée dans les deux tomes de La Perspective Luigi.

Nous avons toujours Régis Hautière mais cette fois-ci c'est dessiné par Damien Cuvillier qui avait déjà réalisé les story-boards des tomes trois et quatre.

Lorsque que quelque chose se vend et la bande dessinée n'est pas exempte de ce principe, on a tendance à tirer un peu sur la corde. Et c'est le cas ici même. 

J'ai eu du mal, vraiment du mal à terminer ces deux tomes. Le fait de changer de dessinateur m'a beaucoup gêné. Je ne remets pas en cause les talents de Damin Cuvillier, mais son style différent de celui d'Hardoc m'a un peu sortie de l'histoire lorsqu'il dessinait les Lulus jeunes. 

J'ai vraiment apprécié les dessins de l'époque de Luigi adulte dans les marais de la sommes, au point que cela m'a donné l'envie de les visiter. Ces dessins sont très bons.

Pour l'histoire, c'est aussi un peu le cas aussi. Le premier tome parle de Berlin et de la situation des habitants en 1917, et des orphelins de guerre, livrés à eux mêmes. 

Nos Lulus doivent, encore une fois, survivre par eux même. Mais cette fois-ci dans une très grande ville étrangère.

Le second parle du camp d'internement civil de Holzminden, un camp qui a vraiment existé, ou nos amis se retrouvent internés. Là, ils doivent s'adapter à ce camp d'internement qui n'est pas vraiment fait pour les enfants, et s'évader pour partir en Suisse.

Dans les deux tomes, j'aurais aimé plus de détails sur ces deux situations. J'ai été un peu déçu que cela se termine aussi rapidement. 

Bref, je n'ai pas apprécié la Perspective Luigi, alors que j'aime beaucoup la série principale. Je n'irai pas vers la suite, le cycle deux, qui nous parle de chaque Lulu après la guerre. Je vous conseille de lire le premier cycle.

mercredi 11 octobre 2023

Adèle Blanc-Sec - Le Labyrinthe Infernal

Pénultième tome des Aventures Extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Tardi. 

Après la lecture très plaisante du tome précédent, j'enchaîne avec ce neuvième tome. 

L'histoire suit directement le tome précédent et précède directement le dernier tome de la série.

C'est toujours aussi drôle, toujours aussi déjantée, toujours aussi décalé. Je suis curieux de voir comment cela va se terminer.

A lire dans la continuité de la série.

Derrière l'humour Tardi nous parle d'expériences génétiques sur l'homme, de clonages, de médicaments qui n'en sont pas. Mais surtout de vengeance. Est-ce qu'Adèle va se sortir de tout cela ?

Je prends toujours autant de plaisir à lire Adèle Blanc-Sec. Je ne me souviens plus si les premiers tomes, lus il y a bien longtemps, m'avaient fait autant sourire.

mercredi 4 octobre 2023

RIP - Tome 1

Je profite de l'offre du premier tome de la série RIP à dix euros pour essayer cette série. Bon, j'avais aussi été tenté suite à tout le bien que j'ai pu entendre ou lire sur les réseaux sociaux. Et en plus comme la série est terminée en six tomes, si cela me plaît je peux rapidement lire toute la série.

Tome 1 - Derrick - Je ne survivrai pas à la mort.

Au scénario nous avons Gaet's, au dessin Julien Monier. C'est édité chez Petit à Petit.

Ce que j'ai vu en premier, c'est le dessin. Le style de Monier est particulier. 

Les visages et les corps sont parfois un peu tordus. Son style est bien adapté à l'ambiance. Ces corps, parfois tordus, reflètent la personnalité des personnages.

Il fourmille de détails et de scènes bien glauques et la colorisation apporte sa touche à cette ambiance.

Rien que les dessins m'ont mis mal à l'aise. C'est certainement volontaire et j'ai bien apprécié cet aspect.

Pour l'histoire, Derrick est un loser d'une quarantaine d'années dont le métier est de piller pour le compte d'une société les biens matériels d'une personne seule et décédée. 

Il travaille en équipe et chaque membre de celle-ci a sa personnalité, son histoire qui devrait être approfondie dans les prochains tomes. On peut ajouter Fanette qui tient le bistro ou se retrouve l'équipe après une journée de travail.

Ce n'est pas une véritable équipe, mais six paumés qui sont contraints de collaborer pour avoir leur salaire. Il existe des tensions au sein de l'équipe, et le vol d'un bijou appartenant à une personne décédée va déclencher de terribles événements. 

C'est noir, très noir. Comme dans un roman noir, chacun a une part d'ombre, une grosse part d'ombre, et personne ne sort gagnant de l'histoire.

Un premier tome que j'ai trouvé bien maîtrisé et qui appelle à la lecture de la suite.





mercredi 30 août 2023

Adèle Blanc-Sec - Tome 8: Le Mystère des Profondeurs

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un tome d'Adèle Blanc-Sec. Cela doit faire dix ans. C'est la sortie du dixième tome de la série qui m'a remis celle-ci dans la tête. 

Et lors d'un passage dans une boutique d'occasion de Nantes, je suis tombé sur le tome 8 pour 8 euros.
J'ai commencé à le lire pendant ma pause déjeuner, en attendant mon Kebab et j'ai terminé ma lecture avant de m'endormir.

Et qu'est-ce que cela m'a fait du bien. Je ne sais pas si les précédents étaient si drôles, mais j'ai bien souri de plaisir en lisant Le Mystère des Profondeurs.

Un tome d'Adèle Blanc-Sec c'est toujours une histoire alambiquée avec une galerie de personnages plus loufoques les uns que les autres. Les histoires de notre romancière feuilletonesque sont remplies de jeux de mots, quiproquo et de situations burlesques.

Et dans ce tome, nous sommes servis. C'est un véritable festival. Je ne me suis pas ennuyé à un seul moment. Et pourtant, c'est assez verbeux comme bande dessinée. Mais lorsque c'est bien écrit, je lis cela comme on boit du petit lait.

Cela m'a donné envie de relire les précédents, mais surtout de terminer la série avec les deux derniers tomes.

lundi 28 août 2023

Nostalgie - 4

Il y a parfois des bandes dessinées qui nous marquent. L'une d'elle pour moi est La Quête de l'Oiseau du Temps de Serge Le Tendre au scénario, Régis Loisel au dessin. Je pense que vous connaissez tous, au moins de nom, cette série initialement en quatre tomes.

Je l'ai lu bien après sa sortie, à la fin des années 90 ou j'ai délaissé les comics pour le Franco-Belge. Et c'est peut-être la première fois, en tout cas la plus forte dans cette période, ou j'ai dévoré les quatre tomes.

Depuis Le Tendre et Loisel ont commencé une préquelle, qui comporte pour le moment six tomes.

Pendant le premier confinement, j'ai relu cette série, et je n'ai absolument pas ressenti la même chose. J'ai vu 25 ans plus tard les défauts de celle-ci. Et ceci à la fois dans les dessins, mais aussi et surtout dans le scénario.

Pour les deux artistes, c'est une des premières œuvre, et on peut comprendre que l'écriture de Le Tendre et le trait de Loisel ne sont pas encore ce qu'ils deviendront plus tard.

Cette relecture m'a permis aussi de découvrir dans ses premiers dessins de Loisel une influence d'Hergé qu'il a perdue par la suite (enfin, c'est mon avis). 

Bref, je n'ai absolument pas ressenti la même chose, et cela m'avait grandement étonné.

Cependant, cela reste une très bonne série que je recommande à tout le monde. Elle a simplement un petit peu mal vieillie.

Et vous, avez-vous relu une bande dessinée et votre avis a t'il changé lors de cette relecture ?

jeudi 24 août 2023

Nostalgie - 1

J'essaie de faire un post Instagram tous les jours (sauf le dimanche) à la même heure. Ces posts parlent de mes lectures. Mais voilà, par moment, j'ai un peu moins le temps de lire. Je vais donc aussi vous parler d'autre chose que mes lectures de bande dessinée. Mais cela parlera toujours de bande dessinée.

Aujourd'hui abordons le thème de la nostalgie qui est un moteur émotionnel et commercial très fort dans notre société moderne quel que soit le domaine, artistique, culinaire, vestimentaire, etc.... Et les éditeurs de bandes dessinées l'ont compris depuis pas mal de temps.

La nostalgie se base sur le souvenir. Le souvenir que nous avons d'un moment agréable. Des sensations provenant de nos cinq sens que nous avons ressenties dans le passé. Le fait de revivre ces sensations nous fait remonter consciemment ou inconsciemment de bons souvenirs et nous procure du plaisir.

Pour faire remonter un peu ces souvenirs, dites-moi quelle a été votre première lecture de bande dessinée ? (Que ce soit du Franco-Belge, du Comics ou du Manga).

Pour ma part, c'était le Crabe Aux Pinces d'Or, un album de Tintin que l'une de mes grandes sœurs m'avait offert à son retour de vacances. Je n'ai plus cet album, mais je l'ai racheté depuis. J'en garde un très bon souvenir qui me rappelle ma sœur et ce lien qui nous unissait. Je me souviens aussi que je voulais lire le diptyque de Tintin sur la Lune.

vendredi 18 août 2023

Irena

J'ai toujours pensé qu'il était important de se souvenir des atrocités que l'humanité a pu réaliser, et de ceux qui se sont dressés contre ces atrocités. 

La seconde guerre mondiale est l'une de ces époques où de telles atrocités et de tels actes de résistance ont vu le jour. Pour moi, il est important de transmettre cette histoire aux générations suivantes.

Irena Stanisława Sendlerowa est l'une des personnes qui s'est dressée contre les atrocités du régime Nazi, et grâce à son action, plus de 2 500 enfants juifs sont sortis du ghetto de Varsovie.

Cette bande dessinée en cinq tomes (initialement prévue en trois) retrace son action.

Cette série est scénarisée par Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël, dessiné par David Evrard et mise en couleur par Walter.

Pour la partie graphique, je n'ai pas été surpris par les dessins d'Evrard et les couleurs de Walter, car j'avais déjà vu ce binôme œuvrer sur Simone. Ils peuvent paraître enfantins, mais sont néanmoins puissants. Ils permettent d'adoucir des scènes pourtant difficiles.

1 - Le Ghetto

Pour ce premier tome, j'ai re-découvert la terrible réalité du ghetto de Varsovie, que j'avais pu voir à travers une autre œuvre, la série télévisés Au nom de tous les miens. Cela fait toujours froid dans le dos.

Ce tome nous parle de la première action de résistance d'Irena face à la barbarie Nazi, mais aussi un flash-forward sur le moment où elle est torturée par la Gestapo.

Cette bande dessinée est forte et nécessaire. Je vais lire la suite.

2 - Les Justes

Irena fera partie des Justes, ou plus précisément, les Justes parmi les nations qui ont mis leur vie en danger pour sauver des Juifs. 

Dans ce tome 2, nous voyons les différents moyens mis en oeuvre par Irena et son réseau pour sortir les enfants du ghetto de Varsovie et leur donner une nouvelle identité. Et je peux dire qu'elle avait beaucoup d'imagination. Mais elle avait aussi beaucoup d'aide. 

La seconde partie raconte son arrestation et sa détention qui avait été abordée dans le premier tome. Et cette partie est parfois insoutenable à la lecture malgré les dessins qui sont faussement enfantins. La torture, la faim, le manque de sommeil et les exécutions arbitraires sont le quotidien de toutes ces personnes incarcérées.

Un second tome qui rentre dans le vif du sujet. J'ai trouvé impressionnant l'inventivité des résistants pour sauver un maximum d'enfants, et horrible les parties qui concernent la détention d'Irena.

3 - Varso-vie

Comme dans le tome précédent, les auteurs alternent plusieurs périodes de la vie d'Irena. Son incarcération, les jours qui suivent son évasion et ce qui s'est passé juste après la guerre. Ce tome parle en particulier de l'épisode de l'Exodus 1947. La fin de la guerre n'est pas la fin de la souffrance pour le peuple Juif. 

Que ce soit du côté soviétique ou des pogroms ont lieu en Pologne et qui verront la mort de plusieurs centaines de Juifs et provoquera une émigration hors de Pologne. Mais aussi du côté des Alliés où on ne sait pas quoi faire de ces migrants et on les cantonne dans des camps.

Un bon troisième tome qui rappelle et qui me rappelle l'histoire de ces Juifs qui malgré la fin de la guerre ne sont pas pour autant sauvés d'affaires. Pour l'histoire ce tome est tout aussi important que les autres.

4 - Je suis fier de toi

Nous continuons de suivre Irena après la fin du Ghetto de Varsovie et à la suite de son évasion. Elle essaie de continuer à aider les autres en participant à un hôpital "clandestin" qui soigne les résistants.

Elle fait la rencontre de Martin Gray qui lui raconte son histoire. Cela fait le lien avec le film et la série qui m'était remontée en mémoire après la lecture du premier tome ; Au nom de tous les miens.

Irena raconte une partie de son histoire à de jeunes enfants en Israël qui sont parfois, comme peuvent l'être des enfants, surpris par tant de méchanceté du monde.

5 - La vie, après

A la lecture de ce dernier tome, j'ai pleuré. Les précédents m'avaient déjà mis la larme à l'œil, mais là, c'était très intense.

La vie après la guerre n'est pas forcément facile pour Irena, face à une autre dictature, celle du bloc soviétique. On croise aussi un autre résistant au destin funeste, Janusz Korczak, mort avec les enfants juifs de son orphelinat dans le camp d'extermination de Treblinka.

On y croise aussi Marek Halter qui rencontre Irena pour récupérer son témoignage. Son objectif est la réalisation d'un documentaire sur les Justes. Celui-ci sortira en 1994 sous le titre Tzedek.

Bref, cette série est une très bonne lecture, importante pour la mémoire. De nombreux témoignages existent sur cette période, la shoah n'est pas un point mineur de la deuxième guerre mondiale, contrairement à ce que certains essaient de faire croire.


samedi 11 mars 2023

Achats du mois et passage en médiathèque

    Voici un nouveau poste pour les achats du mois et mon dernier passage en médiathèque.

    Du côté des achats, j'ai pris le premier Epic Collection Panini sur Iron Man, le neuvième tome de 20th Century Boys et enfin la première partie du diptyque La perspective Luigi de la série La Guerre des Lulus.

    Trois titres qui sont d'un genre totalement différent, du comics de Super-héros, du Manga et du Franco-Belge.

    Du côté des emprunts à la médiathèque, là aussi, c'est aussi diversifié. Le tome 1 de La voie du Tablier, l'un des premiers Mathieu Bablet, La Belle Mort, et du Comics avec Ragemoor de Jan Strnad et Richard Corben.

    J'ai pas mal de lectures en perspective. 

    Par quoi commenceriez-vous ?

mercredi 22 février 2023

Jolly Jumper ne répond plus

    Autre album des albums hommage à Lucky Luke, ce titre nous est présenté par Bouzard.

    Côté dessins le style est particulier, mais je n'ai pas trouvé cela désagréable. Les décors sont minimalistes mais ce n'est visiblement pas le plus important.

    Côté scénario j'ai bien aimé l'humour. Cet album est truffé de blagues à tous les niveaux dès la première page. On comprend que Bouzard aime Lucky Luke. 

    Comme le dit le proverbe, qui aime bien châtie bien, et Bouzard n'hésite pas à déglinguer notre cow-boy solitaire.

    Sans être une succession de blague j'aurais aimé un peu plus de construction dans l'histoire. Mais celle-ci reste agréable à suivre et j'ai passé un bon moment.

    Je conseille à ceux qui ont lu un peu ou beaucoup de Lucky Luke et qui contrairement à Achdé ne sont pas fâchés si leur héros est un peu détourné de la voix classique.

mardi 7 février 2023

Jours de Sable

    Je suis tombé sur ce titre en fouillant les bacs de la médiathèque. Il est catalogué "Coup de coeur" de la médiathèque. J'en avais entendu parler, je crois par Jules et Nico sur leur chaîne Youtube. J'ai décidé de le prendre. Et j'ai bien fait.

    C'est une oeuvre d'Aimée De Jongh, traduite par Jêrome Wicky éditée chez Dargaud.

    L'histoire se passe en 1937 dans le coeur des États-Unis, dans une zone appelée Dust Bowl, le bassin de poussière.

    Avant l'arrivée d'agriculteurs, cette zone était une prairie. L'exploitation intensive et la sécheresse l'ont transformé en zone semi-aride où des tempêtes de sable ou de poussières sévissent rendant la vie difficile et l'agriculture impossible. 

    En pleine crise depuis 1929, la Grande Dépression, la population a du mal à survivre et une partie s'exile vers la Californie dans l'espoir de trouver du travail. Cet exode sera raconté par les Raisins de la Colère, de John Steinbeck.

    John Clark, vivant à New York, est employé par une agence gouvernementale pour prendre en photo la situation dans le but de savoir ce dont ces habitants ont besoin et d'informer le reste de la population Américaine.

    Le dessin de De Jongh peut sembler un peu naïf, tout comme son personnage, mais ils rendent parfaitement la situation. Il représente très bien la détresse, la misère des habitants du Dust Bowl, qui perdent leurs travails, leurs ressources, des membres de leurs familles et la vie. Ils sont abandonnés de tous au milieu des tempêtes.

    Et l'histoire de ce jeune photographe qui rencontre cette misère, cette catastrophe environnementale et humaine est prenante. Il prend cela de pleins fouet sans y être préparé. L'intensité augmente de page en page, et je dois avouer que j'avais la larme à l'oeil en fermant ce titre.

    Les personnages sont fictifs, mais l'agence a vraiment existé, la Farm Security Administration. Elle a réellement envoyer des photographes sur place, et de nombreuses photos témoigne de cet évènement.

    C'est un titre fort, très fort. Une lecture très intense en émotion. Encore un titre que je vous recommande chaudement.

Hoka Hey!

    Voici un titre dont j'ai entendu le plus grand bien du Youtuber Mill's, de la chaîne La Cave du Mill's. Une chaîne que je vous recommande. 

    Je l'ai acheté en fin d'année dernière et pourtant je ne le lis que maintenant. J'ai inconsciemment fait redescendre la pression, et l'attendu pour plus de plaisir à la lecture.

    C'est un titre entièrement réalisé par Neyef, édité dans le prestigieux Label 619.

    La première chose que l'on remarque c'est la qualité d'édition, comme toujours avec le Label 619. Nous avons droit à un grand format, un dos toilé et un papier de super qualité. 

    Ce papier donne une profondeur et une texture aux dessins qui les sublime. C'est un livre ou le support physique apporte un énorme plus à la lecture.

    Et ensuite on ouvre le livre et là, j'ai été éblouie par les dessins. Mais que c'est beau. Comment on peut faire une bande dessinée aussi belle sur plus de deux cents pages. Rien que pour cela ce livre vaut largement les 23 euros.

    Je regrette presque de devoir tourner les pages pour suivre l'histoire et abandonner une planche.

    Toute l'histoire, ou presque, se passe en extérieur. Et nous avons droit à un décor naturel fantastique. Que ce soit de jour, de nuit, au levé ou au coucher du soleil, dans la forêt ou dans la plaine. Je ne parle pas des personnages et des chevaux qui sont très bien représentés.

    Tout est beau et chaque case est une réussite. Une maîtrise du trait, du découpage, de la couleur que j'ai rarement vue.

    Et l'histoire? Celle-ci se déroule dans les grandes plaines américaines à la fin du XIXème siècle. Un jeune Indien orphelin, élevé dans une réserve par un révérend se retrouve projeté dans une aventure en compagnie de trois hors la loi en quête de vengeance. C'est aussi pour ce jeune George une quête d'identité.

    Vous l'avez peut-être compris cela parle de vengeance, mais aussi de liberté et de l'extermination du peuple indien. Une extermination des personnes, mais aussi de la culture et de leur lien profond avec la nature. L'homme blanc veut les exterminer, et assimiler les survivants pour en faire des citoyens de seconde zone. 

    Le propos est fort sans être lourd. La fable de La Fontaine, le Loup et le Chien, n'a jamais résonné aussi fort dans la confrontation de deux sociétés. Celle des "blancs propriétaire" de la terre qui en use et abuse, et celle des Indiens d'Amérique qui ne font qu'un avec elle. Ces derniers possèdent moins mais ont plus de liberté.

    Cette différence de vision entraîne des guerres, des massacres, du racisme, de la discrimination, des vengeances, du ressentiment. Alors que deux peuples auraient ou cohabiter tranquillement.

    C'est peut-être sans compter le capitalisme agressif, les besoins d'avoir toujours plus, plus de terre, plus de place, plus d'or qui a provoqué, non seulement en Amérique mais de par le monde la destruction de civilisations. 

    Je n'ai ressenti aucun jugement de valeur dans l'histoire de Neyef. Il n'y a pas les gentils indiens et les méchants blancs. C'est simplement des personnes avec une façon de vivre différente. Personne n'est tout à fait bon, ou tout à fait mauvais. Même si certains penchent plus d'un côté que de l'autre.

    J'ai lu une histoire très bien racontée, dessiné magnifiquement. Une très bonne lecture que je recommande chaudement.

lundi 30 janvier 2023

Simone 1. Obéir c'est trahir, désobéir c'est servir.

    Dimanche, en début d'après midi, France 2 diffusé les parties 5 et 6 du documentaire Klaus Barbie, larmes du crime. 

    Dans ce documentaire nous voyons le témoignage d'une des victimes du Bouché de Lyon, Simone Lagrange.

    L'histoire de cette femme nous est raconté par Jean David Morvan dans la bande dessinée prévue en trois volumes, Simone. C'est dessiné par David Evrard et mis en couleur par Walter.

    En 1972, Simone est une mère de famille vivant à la Tronche, en banlieue de la ville de Grenoble. Elle semble perturbée par une personne imaginaire qui n'a pas l'air sympathique. 

    Sur l'écran de la télévision, apparaît l'image d'une personne qui lui fait remonter de mauvais souvenir, c'est la photo de Klaus Barbie.

    En 1939 Simone à neuf ans lorsque la guerre commence. Juif, elle prend de pleins fouets les premières mesures contre les Juifs promulguées par le gouvernement de Pétain. Bien que très jeune, elle commence déjà à se rebeller contre le gouvernement de Vichy, puis contre l'occupant Allemand après 1942.

    À la différence de Madeleine, Résistante du même auteur, nous avons ici un dessein plus enfantin, moins réaliste. Mais ne vous y trompez pas, le fond est tout aussi dur. Je suis ébahie devant le courage et l'audace de cette petite fille. 

    A l'inverse, je suis effaré par la méchanceté, la lâcheté et la fourberie de certains personnages. Nous en apprenons aussi un peu plus sur la vie de Klaus Barbie et ses exactions.

    C'est encore un destin, une histoire qu'il est important de rappeler.


mardi 24 janvier 2023

Madeleine, Résistante - 1. La Rose Dégoupillée

    Voilà un autre titre que j'ai pris lors du salon Angers BD et qui m'a été dédicacé par le scénariste Jean David Morvan. 

    Ce dernier discute longuement avec Madeleine Riffaud sur sa vie et sur son passé de résistante lors de l'occupation Nazie. Ce titre est le premier tome d'une trilogie qui raconte son histoire. Le tout est dessiné par Dominique Bertail.

    Depuis quelques années Jean David Morvan semblé s'intéresser à la seconde guerre mondiale. Non pas sur les aspects militaires, mais plutôt sur des aspects plus humains et personnels, comme la Shoah, la collaboration et la résistance.

    Madeleine, Résistante est l'un des projets qui en découle avec Simone, dont un tome est paru, et Irena dont l'intégrale regroupant les cinq tomes est sortie voilà deux ans.

    Nous voilà donc dans ce premier tome où on voit grandir Madeleine dans une famille d'instituteurs d'une petite ville de la Somme. Cela démarre avant-guerre, en 1924, et ce premier tome se termine à son entrée effective dans la résistance, après avoir fait ses preuves, en 1942, alors qu'elle a tout juste 18 ans.

    Madeleine croisera des personnes généreuses, horribles, courageuses ou lâches. Elle est déterminée à se battre contre l'occupation Nazie et libérer son pays. Madeleine est un peu un garçon manqué, et la guerre la fait rentrer dans la vie d'adulte plus rapidement que d'autres.

    Il y avait beaucoup de jeunes hommes et femmes dans la résistance. Et beaucoup n'ont pas survécu à la guerre. Madeleine a survécu.

    Il est nécessaire de connaître leur histoire par ceux qui ont eu la chance de survivre. Et c'est ce que fait ce titre témoignage. Celui-ci est important pour ne pas oublier la barbarie Nazie. Malgré ceux qui aimeraient passer cela sous silence. Une barbarie qui nous a pas quittés. On la retrouve en Syrie ou en Ukraine. 

    Un bon titre magnifiquement dessiné et mis en couleur par Bertail. Un travail tout en lavis bleu. On pourrait penser que cette couleur est douce. Et bien l'artiste arrive à faire ressortir de la noirceur et de la gentillesse de la même couleur. Et je trouve cela très fort.

    Vivement le deuxième tome.


jeudi 19 janvier 2023

Seul le Silence

    Acheté et dédicacé lors du salon Angers BD j'avais entendu parler de ce titre en bien sûr les réseaux sociaux. Je suis reparti du salon avec une belle dédicace du dessinateur et coloriste Richard Guérineau.

    C'est un titre scénarisé par Fabrice Colin basé sur le livre homonyme de R.J. Ellory. Le titre est paru aux Éditions Philéas. L'édition est de très bonne qualité avec un toucher de la couverture impressionnant. C'est un bel objet.

    L'histoire débute dans une ville de campagne de l'État de Géorgie, Augusta Fall, fin 1939.

    Joseph Vaughan, âgé de douze ans, découvre le cadavre d'une amie de classe, violée et assassinée. Ce n'est que le premier d'une longue liste de crimes.

    Nous suivons la vie de Joseph, de cet événement déclencheur, jusqu'au moment où il décide d'écrire cette histoire, bien des années plus tard, après de multiples évènements.

    C'est magnifiquement dessiné par Richard Guérineau avec une colorisation superbe. Les tons tournant autour de la couleur sable, sont à la fois chaleureux, secs et tristes. Cela colle très bien à l'ambiance de l'histoire, entre la chaleur de l'été en Géorgie, la sécheresse des rapports humains, et la profonde tristesse qui se dégage de l'histoire. 

    Une histoire qui nous est racontée, du point de vue de Joseph, "héros" malheureux de celle-ci. Et je dois avouer que c'est très bien racontée. On sent la pâte de l'écrivain dans les dialogues, et l'histoire raconté par Joseph. On tourne les pages, les unes après les autres pour connaître la suite.

    J'étais tellement pris dans cette histoire. À aucun moment je me suis mis à chercher qui pouvait être l'auteur de ces crimes. Car non seulement c'est un thriller et un roman noir, mais c'est aussi une critique et une description de la société rurale de l'Amérique de cette époque. Mais c'est surtout une formidable histoire.

    Il y a tellement de choses à dire, mais cela vous gâcherait un peu la lecture. Un titre passionnant que j'ai lu d'une seule traite et que je recommande à tous.

lundi 16 janvier 2023

Hoëdic

    Voilà un titre que je n'aurais certainement pas lu si je n'avais pas été au salon de la bande dessinée d'Angers. Ma femme a fait la queue pour une dédicace de l'auteur Bruno Bazile qui se trouve habiter dans la même ville que nous.

    Bruno Bazile nous parle de l'enfance, cette période entre la fin du collège et le début du lycée. Bubu, son personnage, est un grand amateur de bande dessinée Franco-Belge dans ces années soixante-dix.

    Avec ses amis, il évolue entre la réalité d'une prise de conscience écologique du pays avec les premières marées noires, de la crise pétrolière et l'imaginaire de la bande dessinée et de l'île fantasmée d'Hoëdic.

    Bazile remplit de clin d'oeil à la bande dessiné de son enfance, et j'ai adoré celui à Tintin et l'Étoile mystérieuse.

    C'est une histoire douce, tendre, drôle et parfois cruelle que celle de cette enfance à Saint Nazaire, aux portes de la Bretagne. Bazile nous décrit avec nostalgie cette période de la vie qui termine l'enfance et prépare à l'âge adulte. Cela a l'âge ou la vie est parfois plus derrière nous que devant.

    Un album magnifique qui m'a fortement ému. Je me demande quelle part de lui-même l'auteur à mise dans cette oeuvre. Si comme moi vous avaient passé la cinquantaine, lisez ce petit bijou.

mercredi 11 janvier 2023

Lucky Luke - Un Cow-Boy à Paris

    J'ai pris ce titre pour le faire dédicacer par Achdé lors du salon de la BD d'Angers. Malheureusement je n'ai pas eu le temps de le faire dédicacer. 

    Le dernier Lucky Luke officiel de la reprise par Jul et Achdé que j'ai lus était un cow-boy dans le coton qui m'avait un peu laissé de marbre. Je trouvais qu'il manquait d'humour.

    Et bien pour cette aventure c'est totalement différent. J'ai pris un réel plaisir à le lire. J'ai souri et j'ai même ris. L'humour des Lucky Luke de Morris est bien là.

    Et par plein de petits détails qui est parfois caché dans les dessins, comme le propriétaire de la boucherie chevaline qui est le jumeau du célèbre croque-mort.

    Nous avons aussi l'humour de situation anachronique, comme cette grève des cheminots, et bien d'autres encore.

    Nous avons en prime un aspect historique présent. La tournée de Bartholdi à travers les États-Unis pour financer la statue de la liberté a bien eu lieu.

    Bref j'ai passé un bon moment, voir un bien bon moment dans cette aventure de notre cow-boy solitaire.

lundi 9 janvier 2023

L'arabe du Futur #6

    Dernier tome de cette série de Riad Sattouf racontant son enfance au Moyen-Orient et en France. 

    La période couvre 1994-2011 entre le moment ou Riad à 16 ans et le début de la guerre civile en Syrie où il a 31 ans.

    Quel claque ce dernier tome. Je l'ai lu d'une traite alors que j'étais fatigué et que j'avais hâte de dormir. Les autres tomes m'avaient ému, mais celui-là ma réellement bouleversée.


    Riad grandit.

    Lorsque nous sommes des enfants, nous sommes un peu spectateur de cette vie d'adulte qui nous entoure. Peut-être parce que nous ne comprenons pas tout, et que nous nous sentons parfois impuissant et souvent dépassé. 

    Je ne sais pas si cela vous est arrivé, mais moi oui, et en cela je me retrouve parfaitement dans la vie de Riad, même si c'est à un niveau différent.

    Mais lorsque l'on grandit, nous rentrons progressivement dans le monde des adultes et les choses changent, parfois rapidement, mais rarement facilement.

    L'attirance sexuelle pour les femmes, ou pour les hommes, l'angoisse de son avenir, les responsabilités qui arrivent, tout cela en quelques années, et parfois c'est difficile à vivre. 

    À cela s'ajoute pour Riad, son frère enlevé par leur père depuis plusieurs années. Ces grands-parents qui vieillissent, sa mère qui perd progressivement pied face à cet enlèvement, etc. une vie vraiment pas facile pour Riad. Pas facile pour un jeune adulte qui doit se construire.

    Tout cela fait beaucoup, mais il y a aussi les côtés positifs, nous le savons Riad Sattouf va percer dans le monde de la bande dessinée pour être un acteur majeur de nos jours.


    Le point fort de cette série est de nous faire vivre l'enfance de Riad du point de vue de l'enfant qu'il est au moment des événements et non de l'adulte qui est maintenant. C'est une prouesse remarquable qui rend cette série un petit chef-d'oeuvre de la BD au même niveau que Persépolis de Marjane Satrapi. 

    Et même si la lecture du premier tome ne vous porte pas, continuer car c'est une oeuvre qui se lit complètement pour bien l'appréhender.

    Je me suis parfaitement vue dans Riad. Je le répète à un niveau différent, mais je me suis identifié à cet adolescent ou ce jeune adulte qui cherche se place dans ce monde et essaie de solder son histoire familiale Et lorsque le lecteur peut s'identifier au personnage c'est une réussite de l'auteur.

    L'humour est bien sur présent, car avec le dessin c'est l'un des moteurs qui permet à Riad de s'échapper parfois de la réalité, ou de changer cette réalité. L'humour et l'art sont la pour nous aider à accepter ce monde parfois difficile qui nous entoure.


    Cette lecture m'est resté dans la tête toute la nuit. Et je sent que je ne rends pas justice à cette oeuvre avec cette revue mais je vous conseille sincèrement de la lire.

    Je sais que cette série se vent très très bien, elle attire peut être un publique différents du monde traditionnel de la bande dessinée, cependant je la conseille à tout les adultes et à tout les lecteurs pour sa force, sa pertinence et sa justesse.

mardi 3 janvier 2023

Shelton & Felter 2 - Le Spectre de l'Adriatic

    C'est le deuxième tome des aventures de Shelton, journaliste et ancien boxeur et Felter, libraire hypocondriaque. Cette série en comporte quatre pour le moment . J'avais bien aimé le premier, j'ai donc emprunté le deuxième à la médiathèque.

    C'est toujours dessiné et scénarisé par Jacques Lamontagne, dont le style me fait toujours penser à Hergé et colorisé par Scarlett Smulkowski.

    Cette fois-ci nos deux compères voyagent en bateau de croisière, l'Adriatique, pour rejoindre l'Angleterre. Pour Shelton c'est l'occasion de prendre des vacances un peu chic, et pour Felter une horrible traversé dû au mal de mer.

    Un peu comme dans une enquête d'Hercule Poirot, nos deux amis vont se retrouver confronté à un meurtre classé par l'inspecteur du bateau en suicide.

    L'influence d'Agatha Christie m'a sauté aux yeux. Je ne sais pas si c'est volontaire ou non de la part de l'auteur. Felter a un petit air du célèbre détective Belge et Shelton de son acolyte; Arthur Hastings. 

    Et même si nous sommes sur un bateau, l'ambiance m'a fait penser à un autre type de huit clos, celui du crime de l'Orient Express.

    En tout cas une enquête plaisante, agréable à lire et bien dessinée (sauf peut-être la colorisation du pyjama de Shelton qui m'a un peu gêné). Je lirais certainement la suite.

L'Orgre Lion 1 - Le lion Barbare

    J'ai beaucoup entendu parler de ce titre de Bruno Bessadi, avec Joo à la couleur. Et en particulier par le Commis des comics qui est visiblement ami avec l'auteur. Alors lorsque je l'ai vu dispo à la médiathèque je l'ai ajouté à mes emprunts.

    Nous voici plongé dans une histoire aux personnages anthropomorphique de pure Fantasy. 

    Les événements qui ont conduit le personnage principal, un lion, dans la situation ou nous sont révélés progressivement. Je dois dire que l'histoire est assez originale et j'aimerais en apprendre un peu plus sur ce lion qui semble être un roi.

    Le monde de l'Orgre Lion est bien mise en place et l'on peut se projeter dans cet univers assez facilement, et cela en quelques pages seulement.

    Côté dessins, rien à dire, c'est propre. Certaines cases sont magnifiques, en particulier celles se situant en forêt. Et rien que la couverture est splendide.

    Alors est-ce que j'ai aimé? Et bien non. Ce n'est pas le côté anthropomorphique qui me gène car j'adore d'autres oeuvres de ce type comme Blacksad ou encore De Cape et de Crocs. 

    Non je crois que c'est le côté trop lisse des dessins et le fait que les personnages secondaires manquent de profondeur à mon goût. Mais je vais quand même tenter le deuxième tome qui devrait bientôt paraître.

    En tout cas, faîtes vous votre propre avis en lisant ce titre.

lundi 2 janvier 2023

Marshal Bass 7 - Maître Bryce

    Septième tome de la série qui met en scène un marshal adjoint noir et sa vie familiale complexe dans une Amérique qui sort de la guerre de sécession. 

    Une petite pause dans la vie de River Bass qui lui laisse le temps de se souvenir de son enfance et de sa vie de jeunes adultes, d'esclave auprès de son Maître.

    On comprend un peu mieux d'où il vient et d'où vient son nom, River Bass. Mais aussi d'où vient son sens particulier et très fort de la justice. On comprend un peu mieux le personnage principal de cette série et cela lui donne de la profondeur.

    Darko Macan nous livre une vision de la guerre de sécession et de l'esclavage que met en dessin Igor Kordey et en couleur Nicola Vitkovic. Comme à son habitude le dessinateur nous offre une double page magnifique.

    Les époux Bass, après de multiples errements semblent enfin se retrouver et profiter une vie heureuse et stable. Mais c'était sans compter le cliff-hanger de fin.

    Toujours une très bonne série même si le style de dessin n'est pas à mon goût ils restent très bon. Le tome 8, et pour le moment dernier tome, est disponible dans ma médiathèque.

Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...