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dimanche 12 janvier 2025

Retro Comics #1 - Spawn Univers #1 (1992)


Premier numéro de Retro Comics une série d'article et de vidéo consacré aux comics du siècle précédent. Ces comics qui ont bercé mon adolescence et mes premières années d'adulte.

Ce premier numéro est consacré à Spawn et son univers pour l'année de sortie du premier numéro de Spawn; l'année 1992.

Todd McFarlane


Todd McFarlane, artiste canadien né le 16 mars 1961, est le créateur du personnage Spawn. Il débute sa carrière en travaillant sur plusieurs séries comme Hulk, Batman et Infinity Inc. Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'il devient l'illustrateur de la série Amazing Spider-Man, écrite par David Michelinie. Suite à ce succès, Marvel lui confie une nouvelle série Spider-Man où il cumule les rôles de scénariste, dessinateur et encreur.

Cependant, insatisfait du traitement que Marvel réserve à ses artistes les plus vendeurs, McFarlane décide de prendre un nouveau départ. Avec six autres artistes talentueux (Jim Lee, Erik Larsen, Rob Liefeld, Marc Silvestri, Whilce Portacio et Jim Valentino), il participe à la création de la maison d'édition Image Comics.

C'est la qu'il lance sa série principale, Spawn, qui est toujours en cours de parution.


Al Simmons, ancien agent des services secrets assassiné, revient sur Terre sous forme de Spawn après avoir fait un pacte avec le démon Malebolgia. Entre sa mort et sa résurrection, il s'est passé cinq ans. Il découvre qu'il est défiguré et que sa femme Wanda s'est remariée avec son meilleur ami Terry Fitzgerald.

Dès le premier épisode, on découvre des personnages importants de l'univers de Spawn. Nous avons les détectives Sam Burke et Twitch Williams (alias Sam et Twitch, qui auront par la suite leur propre série), son ex-femme Wanda Blake, Terry Fitzgerald et leur fille Cyan.

Mais aussi le démon Malebolgia, son sous-fifre Violator qui apparaît sous la forme d'un clown et Overt-Kill, machine à tuer engagée par la Mafia.

L'univers de Spawn et ses personnages se construisent progressivement. Les quatre premiers numéros forment l'arc "Questions" qui donne bien la mesure de ce début de série où Al Simmons se pose beaucoup de questions sur qui il était, et ce qu'il est devenu.

J'ai pris beaucoup de plaisir à relire ces épisodes 30 ans après ma première lecture. Cela n'a pas pris une ride. Contrairement aux critiques de l'époque, je trouve que Todd McFarlane s'en sort plutôt bien sur le scénario. Certains trouvent le style narratif de McFarlane un peu lourd et ennuyeux. Mais c'était le style de l'époque et il faut savoir que McFarlane est avant tout un dessinateur.

Les dessins et la colorisation sont à tomber. Les début de Spawn sont un must des années 90.

En termes de vente, le premier numéro de Spawn s'est vendu à 1,7 million d'exemplaires. C'est en partie dû à l'auteur, et au marché spéculatif de l'époque qui s'effrondera deux ans plus tard.

Voici les numéro de cet univers paru en 1992, attention cela spoil :


Spawn #1 (Mai 1992) - Question 1/4
Scénario                     : Todd McFarlane
Dessins et encrage     : Todd McFarlane
Mise en couleur         : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Al Simmons revient sur Terre mais il a presque tout oublié. La seule chose dont il se souvient c'est qu'il est revenue pour sa femme. Mais il a oublié son nom. Un épisode s'introduction qui nous présente en caméo les détectives Sam Burke et Twitch Williams, l'ex femme d'Al ; Wanda Blake et son ancien patron Jason Wynn.

Al comprends qu'il a été trompé par Malebolgia et celui-ci rit de lui.


Spawn #2 (Juin 1992) - Question 2/4
Scénario                     : Todd McFarlane
Dessins et encrage     : Todd McFarlane
Mise en couleur         : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Spawn découvre peu à peu ses pouvoirs et croise un clown. Celui-ci n'est autre que le Violator sous son apparence humaine. Il est le responsable du massacre des membres de la mafia en leur arrachant le coeur.

Alan Moore fera du Violator le personnage principale d'une mini série en 1994.

Spawn #3 (Aout 1992) - Question 3/4
Scénario                     : Todd McFarlane
Dessins et encrage     : Todd McFarlane
Mise en couleur         : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Spawn découvre que ses pouvoirs lui permettent bien des choses, comme changer d'apparence. Mais il les maîtrise mal, ou alors Malebolgia l'a, une fois encore, trompé. Il désire prendre son apparence d'Al Simmons mais se retrouve dans la peau d'un surfeur californien, blanc et blond. Cela ne l'empêche pas de revoir sa femme, qui non seulement c'est marié à son meilleur ami, mais en plus ils ont une petite fille alors qu'il croyait que Wanda était stérile. Le choc est rude. 

Spawn #4 (Septembre 1992) - Question 4/4
Scénario                     : Todd McFarlane
Dessins et encrage     : Todd McFarlane
Mise en couleur         : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Spawn et le Violator s'affrontent enfin. Ce dernier est aussi un agent de Malebolgia. Spawn s'aperçoit qu'il est presque invicible, même sans coeur et avec un bras en moins, il est toujours vivant.

Spawn #5 (Octobre 1992)
Scénario                     : Todd McFarlane et Terry Fitzgerald
Dessins et encrage     : Todd McFarlane
Mise en couleur         : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Première apparition de Billy Kincaid, un tueur d'enfant en série. Al Simmons devait visiblement s'occuper de lui lorsqu'il était encore vivant. Cette fois-ci il ne va pas le rater. Billy Kincaid reviendra dans l'épisode #8 écrit par Alan Moore.

Spawn #6 (Novembre 1992)
Scénario                     : Todd McFarlane
Dessins et encrage     : Todd McFarlane
Mise en couleur         : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics


Ou trouvez ces épisodes?


Vous pouvez retrouver ces épisodes en français, soit comme moi en retrouvant les vieux numéros de Semic, soit dans une édition reliée chez Bethy/Semic qui doit regrouper les cinq ou six premiers numéros, là aussi d'occasion.

Pour une édition plus récente, ces six premiers numéros font partie du premier tome de Spawn chez Delcourt intitulé "Résurrection". Attention, pendant longtemps ce tome ne comprenait pas les épisodes #9 et #10 pour des raisons de droits. Si vous l'achetez d'occasion, vérifiez bien que les douze premiers numéros sont bien là.



vendredi 1 décembre 2023

Les Trésors de Marvel - Tome 12 - 1965

C'est le dernier tome de cette série, qui sera relancée sous un autre nom ; Les légendes de Marvel, sur le même principe.

Attention, c'est du old school avec l'une des premières années de Marvel, l'année 1965.

Uncanny X-Men #12-#13 - The Origin of Professor X! - Where Walks the Juggernaut!

Deux épisodes qui nous comptent les origines du Professeur Xavier et de son demi-frère Cain Marko, alias le Fléau (Juggernaut en Français).

Car le Fléau vient affronter celui qui a, pour lui, toujours été en compétition avec lui, Xavier.

Si les dessins de Jack Kirby et ses assistants ne sont pas exceptionnels, et que le scénario un peu daté, là n'est pas le plus intéressant.

Le plus intéressant se trouve dans l'origine de ces deux demi frères.

Ces deux épisodes sont parus pour la première fois dans les Strange #12 et #13 de décembre 1970 et janvier 1971.

The Avengers  #16 - The Old Order Changeth!

Lorsque j'étais ado, dans une parution Lug il y avait un portrait de chaque Avenger par ordre d'arrivée dans
l'équipe. Et j'étais fasciné par le nombre de superhéros qui avait intégré l'équipe. Aujourd'hui la liste serait encore plus grande.

Il faut dire qu'à l'époque Lug ne publiait pas, ou peu, la série Avengers qui était publiée chez Arédit (c'étaient les années 80). J'ai lu cet épisode qu'en 1989 lorsqu'il est publié dans le Strange Spécial Origines #235 (à l'époque, c'était Semic, et plus Lug).

Encore une fois, l'épisode est plus là pour l'histoire des Avengers que pour la qualité des dessins et du scénario. 

Les Avengers historiques laissent la place à de nouveaux superhéros, Hawkeye, QuickSilver (Vif Argent) et Scarlet Witch (La Sorcière Rouge) sous la direction de Captain America.

Les caractères des personnages ont bien évolué depuis cette époque.

Cet épisode est paru pour la première fois dans Vengeur #11 chez Arédit-Artima.

Amazing Spider-Man #24 - Spider-Man Goes Mad!

On retrouve un épisode d'un autre duo mythique des débuts de Marvel, Stan Lee et Steve Ditko. J'ai hâte que Panini France publie les Epic Collection Amazing Spider-Man Great Responsibility et Spider-Man No More. Ce numéro se trouve dans le premier des deux.

La vie de Peter Parker est toujours aussi compliquée. D'un côté lui et sa tante May ont des soucis d'argent. 

D'un autre, c'est un jeune homme, qui comme beaucoup de jeune, a une vie sociale et sentimentale compliquée. 

Et enfin, si cela ne suffisait pas, sa double identité de Spider-Man.

Spider-Man subit des hallucinations, il pense perdre la tête. Mais quelqu'un est derrière tout cela. 

Les dessins de Ditko sont bien meilleurs que dans les tout premiers épisodes et le scénario continue à être intéressant. 

J'ai passé un bon moment à lire cet épisode.

Cet épisode est publié pour la première fois en France dans le Strange #22.

Strange Tales #129 - Beware...Tiboro! The Tyrant of the Sixth Dimension!

Un épisode court, dix pages, du Docteur Strange de Steve Ditko et Don Rico. Je ne suis pas fan du Docteur Strange, mais j'ai apprécié cet épisode, peut-être parce qu'il est court.

Le Mal, représenté par le tyran de la sixième dimension Tiboro, peut revenir à tout moment si la décadence de la civilisation humaine arrive.

Cet épisode est publié pour la première fois dans la revue Eclipse #26 d'Arédit Artima en janvier 1973.

Strange Tales #135 - The Man for the Job!

A nouveau, nous avons un demi épisode de douze pages. Cette fois ci c'est Stan Lee au scénario et Jack Kirby au dessin.

Nous avons là, non pas la première apparition de Nick Fury, mais comment celui-ci est arrivé à la tête du S.H.I.E.L.D pour combattre l'Hydra.

J'ai bien aimé cet épisode qui est le premier d'une série de sept présents dans la revue Strange Tales.

Cet épisode est publié pour la première fois dans le Strange Spécial Origines #142 d'octobre 1981.


Fantastic Four #39 - A Blind Man Shall Lead Them! et Fantastic Four #40 - The Battle of the Baxter Building

On retrouve notre duo mythique de Lee et Kirby pour cette histoire en deux parties des Fantastic Four opposés au Dr Doom (Fatalis). 

Les membres de la famille la plus célèbre de Marvel ont perdu leur pouvoir et doivent affronter Dr Doom avec l'aide de Daredevil.

Une histoire où l'on voit encore Reed Richards ne pas dire toute la vérité à ses équipiers et un Ben Grimm qui, malgré sa volonté de rester humain, redevient The Thing pour le bien commun.

Deux épisodes marquants, avec un encrage de Frank Ray que je trouve trop marqué.

Ces deux épisodes sont parus pour la première fois dans l'antique revue Marvel #10 de janvier 1971.


Strange Tales #130 - Meet the Beatles!

Un demi épisode qui nous narre une aventure de Ben Grimm et Johnny Storm qui croient les Beatles. Cette histoire ne vaut que parce qu'elle est inédite en France.

De nos jours la Beatles-mania est très loin et je dois avouer qu'ils sont méconnaissables dans ce comics.

Pour conclure c'est un bon dernier numéro, ce qui n'est pas facile pour des histoires aussi anciennes qui n'ont pas forcément bien vieilli. J'espère qu'avec la nouvelle collection, Panini nous offrira aussi des épisodes des années 90.

lundi 13 novembre 2023

Daredevil - Frank Miller Tome 1

La nostalgie, c'est souvent la nostalgie qui dicte mes achats. Et pour ce Marvel Icon c'est bien le cas. J'ai lu presque tous ces épisodes dans mon enfance dans les Strange que je n'ai plus. Le plus de cette édition par rapport aux Strange, c'est l'absence de censure.

Le maximum, c'est la fusion par Lug des épisodes #179 et #180 en un seul épisode de 23 pages dans le Strange #178. Nous avions perdu la moitié des pages à cette époque. Nous ne le savions pas à l'époque.

Miller n'a pas écrit et dessiné des épisodes (#168 à #181), mais une histoire proche du feuilleton, ou il est difficile d'extraire un épisode. 

De la création d'Elektra dans le numéro #168 à sa mort dans le numéro #181 nous voyons Daredevil confronté au Caid, à la pègre, et à leurs hommes de main. Et en particulier au plus féroce et psychopathe des tueurs à gages ; qui se nomme Bullseyes.

C'est le début de l'âge sombre de Daredevil qui continue aujourd'hui encore. Mais Miller parsème ce côté sombre de raies de lumière et d'humour. Nous avons Nelson, qui même si parfois il a des soucis, apporte souvent de la bonne humeur et de l'humour. Il y a aussi Turk et sa bande de bras cassés, qui me font toujours rire.

J'ai éprouvé un vrai plaisir à relire ces épisodes. C'est vraiment excellent.

jeudi 9 novembre 2023

Superman Chronicles - 1987 Volume 2

Encore un gros volume, quatorze chapitres, que je lis petit à petit. C'est la suite directe du premier volume que j'ai chroniqué ici même.

Superman #5 : The Mummy Strikes - #6 : The Last Five Hundred

Deux épisodes ou Superman combat les derniers cinq cents représentants de la première race vivant sur Terre regroupés dans un robot ultra-puissant.

Deux bons épisodes, mais c'est l'introduction du premier et le rêve de Clark Kent qui est surprenant.

Une bonne rentrée en matière pour ce deuxième volume, qui met tout de suite dans l'ambiance.

Adventures of Superman #429 - Old Ties

Je ne pensais pas qu'un numéro de Superman de cette époque pouvait me procurer autant d'émotion. Mais c'est pourtant ce que Marv Wolfman et Jerry Ordway ont réussi.

Je ne pensais pas non plus m'attacher au personnage de Cat Grant qui me semblait sans profondeur, et j'ai eu tort.

J'ai ressenti beaucoup de tristesse pour Cat Grant et son fils. Mais Superman n'est pas en reste, car il apprend que malgré tous ses pouvoirs, il y a des choses qu'il ne peut pas régler.

J'ai vraiment aimé cet épisode. C'est pour moi un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, de ce volume.


Hawkman #10 - Actions Comics #588 - All Wars Must End!

On ne peut pas dire que beaucoup d'histoires de Hawkman et Hawkgirl/Hawkwoman soient publiées en France. Je pensais en découvrir un peu plus avec ce cross-over entre les deux séries.

Je dois avouer que je n'ai pas accroché aux personnages, ni au scénario. Celui-ci prend naissance dans l'histoire du personnage de Hawkman que je ne connais pas.

John Byrne et Marv Wolfman, après avoir réinventé Superman, le mêle à l'univers D.C. et à sa richesse.

Un cross-over qui me laisse de marbre.

Action Comics #589 - Green on Green

Et justement Superman, projeté loin de la Terre, retrouve les corps des Green Lantern pour combattre à nouveau un ennemi rencontré dans le tome précédent.

Et là, contrairement aux deux épisodes précédents, j'ai pris plaisir à croiser les Green Lantern que je ne connais pas plus que Hawkman.

Mais cela semblait mieux coller. L'histoire est plus accessible à une personne qui ne connaît pas cet univers.

Superman #7 - Rampage

On sent que l'énergie et l'écologie sont des questions importantes pour les auteurs. Ici nos deux journalistes, Clark Kent et Loïs Lane se retrouvent confrontés à une créature issue d'un accident industriel.

Le triangle 'amoureux' qu'ils forment avec Cat Grant est intéressant. Cela contribue à donner à Superman un côté humain. Clark Kent est aussi développé que Superman.

Adventures of Superman #430 - Homeward Bound!

Superman se retrouve confronté aux Cinq Redoutables. Et pour moi, c'est le pire épisode du volume.

Que dire de cet épisode ou Superman se fait battre plus par lui-même que par un groupe de super-vilain plus loufoques les uns que les autres. Pas grand-chose.

Même si le fond est intéressant, la dualité entre les devoirs de Superman et la vie de Clark Kent, la forme est gâchée par cette équipe ringarde. Et j'ai trouvé cela dommage.

Action Comics #590 - Better Living Dying Throught Chemistry

Et cet fois-ci Superman croise le chemin des Metalmen. Ce sont d'autres personnages que je connais mal, et pourtant je n'ai eu aucun souci à lire cet épisode.

Il n'y a rien de bien transcendant, mais j'ai apprécié cet épisode ou Superman, une fois de plus, participe à l'univers D.C.

Legion of Super-Heroes #37 - A Twist in Time, Superman #8 - Future Shock, Action Comics #591 - Past Imperfect, Legion of Super-Heroes #38 - The Greatest Hero Of Them All

Voilà le premier cross-over avec la Legion Of Super-Heroes. Une équipe que je connais mal aussi. Une équipe très nombreuse. Cependant, je n'ai pas eu de souci pour rentrer dans cette histoire qui essaie de régler tant bien que mal un conflit de continuité suite à Crisis on Infinite Earths.

En effet, la Legion s'est créée par l'exemple de Super-Boy. Mais dans la nouvelle continuité mise en place par Byrnes, Super-Boy n'a jamais existé.

J'ai passé un très bon moment à lire cette histoire, certes un peu complexe, mais agréable.

Superman Annual #1 - Tears for Titanos

Un premier annual où Ron Frenz participe au scénario avec John Byrne et prend en charge le dessin. J'aime le style de Ron Frenz, même si je préfère celui de Byrne.

On retrouve un personnage de l'épisode de Rampage, Thomas Moyers, qui continue ses expériences au mépris du danger et de la souffrance d'un animal.

Encore une fois, son expérience dérape et c'est à Superman et Lois Lane de régler la situation. 

Byrne parle encore une fois d'un sujet de société de l'époque, et qui est toujours d'actualité, la souffrance animale et l'utilisation pour la science d'animaux.

Pour conclure

Un bon volume qui me fait découvrir un peu plus Superman, mais aussi la richesse de l'univers D.C. car Byrnes n'hésite pas à lier son Superman aux autres héros. Je lirais avec plaisir la suite.

dimanche 1 octobre 2023

X-Men Epic Collection #6 - Proteus

C'est le deuxième Epic Collection consacré aux X-Men qui porte le numéro 6. Ces épisodes précèdent ceux du premier Epic Collection. 

On retrouve ici des épisodes des années 1978 à 1980. Ils sont scénarisés par Chris Claremont qui a la charge du titre depuis la relance au numéro #94, dessinés par John Byrne qui participera aux scénarios et encrés par Terry Austin. C'est le même trio d'artistes que le volume 7.

Pour les épisodes des X-Men, ils sont parus en Français dans Spécial Strange à une époque où je n'achetais pas encore ceux-ci. Je les ai trouvés d'occasion petit à petit. Je n'ai donc pas lu ceux-ci dans l'ordre.

Incredible Hulk Annual #7

On commence ce volume par un annual de Incredible Hulk coscénarisé par John Byrne et Roger Stern, dessiné par John Byrne, encré par Bob Layton et mise en couleur par Janice Cohen.

Je trouve cette équipe artistique très bonne pour un annual et j'ai pris du plaisir à lire cette histoire que je ne connaissais pas. 

Deux anciens X-Men, Angel et Iceman (Iceberg en Français), sont attaqués par un mystérieux inconnu qui se révèle être le moule initial. Ils auront l'aide de Hulk pour vaincre celui-ci.

C'est une bonne introduction pour ce volume, et c'est toujours un plaisir de voir les dessins de Byrne de cette époque.

Uncanny X-Men #111: Mindgames!

Un épisode réalisé par le trio Claremont, Byrnes et Austin ou on retrouve le Fauve à la recherche des X-Men. C'est dans un cirque qu'il les retrouve, ou ceux-ci sont des employés à la solde d'un mystérieux ancien ennemi des X-Men.

Ce n'est pas forcément un très grand épisode. Mais j'ai pris plaisir à voir Jean Grey avec la personnalité d'une voltigeuse de cirque ayant bien roulé sa bosse.

Si cela avait été des acteurs, ils auraient tous joué un rôle de composition à merveille.

Les X-Men n'ont pas eu à combattre leur ennemie, un autre s'en ai chargé pour eux, mais ce n'est pas une bonne nouvelle.

Cet épisode est paru pour la première fois dans le Spécial Strange #18 de décembre 1978 où Jean Frisano s'est inspiré de celui-ci pour réaliser une couverture assez sympathique.

Uncanny X-Men #112-#113: Magneto Triumphant! and When Falls Magneto!

Toujours le même trio d'artistes pour cette confrontation entre Magneto et les nouveaux X-Men. IL est à noter que George Perez réalise la couverture du numéro #112.

Et pour une confrontation, c'est une sacrée confrontation. J'ai franchement adoré ces deux épisodes, surtout le second. Les X-Men apprennent à travailler en équipe, et c'est ainsi qu'ils sont les meilleurs. 

Byrne et Claremont apprennent aussi à travailler en équipe pour le scénario, et c'est aussi pour cela qu'ils font un travail plus intéressant.

Magneto ressent aussi le changement dans l'attitude de Jean Grey. Elle fait preuve de plus de férocité. C'est un prélude aux épisodes du prochain tome.

Hank et Jean se retrouvent séparés du reste du groupe, et chacun va penser que les autres n'ont pas survécu.

Ces deux épisodes ont été publiés pour la première fois en France dans le Spécial Strange #19 de mars 1980 avec encore une fois une belle couverture de Jean Frisano.

Uncanny X-Men #114-#116: Desolation - Visions of Death! - To Save the Savage Land

Chaque équipe échappe à la destruction de la base en Antarctique de Magnéto. 

Jean et Hank sont secourus par un hélicoptère de l'armée Américaine. Et la lourde tâche d'annoncer au professeur Xavier la mort des X-Men revient à Jean. 

J'ai ressenti l'émotion en très peu de cases que les auteurs ont voulu nous transmettre.

Le reste des X-Men réussissent à s'en sortir en creusant un tunnel qui les mènera à la Terre Sauvage.

C'est une aventure en trois parties en cette Terre Sauvage ou nos amis X-Men vont devoir sauver celle-ci du dieu Garokk. 

Après la confrontation avec Magneto, tout le monde pansent ses plaies, et Scott ne comprend pas pourquoi il ne ressent rien de la disparition de celle qu'il aime. 

Mais c'est sans compter sur la Terre Sauvage pour bouleverser leurs plans.

John Byrne s'en donne à cœur joie avec cinq pleines pages et deux doubles pages sur ces trois épisodes. 

Je retrouve les dessins de cité futuriste de Byrne que l'on peut voir dans d'autres de ces séries et toutes ses autres qualités de dessinateur.

Un arc bien sympathique qui enchaîne les cliffhangers entre épisodes.

Ces trois épisodes ont été publiés pour la première fois en France dans les Spécial Strange #20 et #21 de juin et août 1980.

Uncanny X-Men #117 - 
Psi War!

Pendant que les X-Men sont secourus par un navire Japonais, Charles Xavier se morfond dans son manoir. La perte (supposée) des X-Men lui est très douloureuse. 

Il se souvient de l'un de ses premiers combats, au Caire, contre un autre mutant télépathe et de sa première rencontre avec Ororo Munroe.

Ce premier combat sera à l'origine de sa mission, faire cohabiter en paix les humains et les mutants.

Rien ne le retient plus sur Terre, et il décide de partir avec Lilandra, Impératrice de l'empire Shi' ar dans la galaxie.

Un bon épisode, comme toujours, ou l'on voit l'impact énorme de la disparition des X-Men. C'est le rêve de Xavier qui s'écroule.

Je me souviens des dessins du Caire et de la rencontre entre Xavier et Amahl Farouk, et j'avais aprécié ce numéro.

Cet épisode a été publié pour la première fois en France dans le Spécial Strange #21 d'août 1980.

Uncanny X-Men #118-#119 - Side-By-Side With Sun-Fire! - Make Way For Moses Magnum!

Les X-Men arrivent au Japon en pleine crise. Le Japon est menacé par de destruction par Moses Magnum.

Ils vont aider Sunfire et le gouvernement Japonais à combattre ce dernier pour éviter la destruction totale du pays.

L'épisode vaut aussi pour la première rencontre entre Wolverine et Mariko Yashida, même si c'est rapide, on sent les sentiments plus que naissants entre les deux personnages au milieu bien différents.

Ces deux épisodes ont été publiés pour la première fois en France dans le Spécial Strange #22 de décembre 1980.

Uncanny X-Men #120-#121 - Wanted: Wolverine! Dead or Alive! - Shoot-Out at the Stampede!

Les X-Men quittent le Japon pour retourner à New-York. Encore une fois, leur voyage va être perturbé. 

Ils devront s'arrêter au Canada ou ils feront face à une équipe de superhéros ; la Division Alpha.

La Division Alpha me rappelle évidemment sa publication dans Strange. Une série développée par John Byrne quelques années plus tard.

J'éprouve toujours du plaisir à lire ces épisodes, encore plus avec l'équipe canadienne.

Ces deux épisodes ont été publiés pour la première fois en France dans le Spécial Strange #23 de mars 1981.

Uncanny X-Men #122 - Cry for the Children!

Un épisode qui se concentre sur la vie privée de chaque X-Men. Un épisode qui donne de la profondeur aux personnages, y compris Colleen Wing qui commence une relation avec Scott Summer.

C'est aussi l'épisode où nous voyons pour la première fois Jason Wyngarde. Et la première fois ou l'ombre de celui-ci ne correspond pas à ce que nous voyons de lui.

C'est une introduction à la Saga du Phoenix Noir qui commencera dans quelques épisodes.

Un scénario qui se construit sur la durée qui donne ainsi de l'épaisseur à cette série.

En prologue nous avons l'arrivé d'Arcade.

Cet épisode a été publié pour la première fois en France dans le Spécial Strange #25 d'août 1981.

Uncanny X-Men #123-#124 - Listen--Stop Me If You've Heard It--But This One Will KILL You! - He Only Laughs When I Hurt!

Deux épisodes ou nos X-Men sont capturés par Arcade pour mourir dans son parc d'attractions létales. 

Chacun de son côté, les X-Men doivent s'en sortir. Mais ils sont plus fort lorsqu'ils sont ensemble.

Je n'ai jamais trouvé Arcade intéressant, et cela n'a pas changé en relisant ces deux épisodes.

Ces deux épisodes ont été publiés pour la première fois en France dans les Spécial Strange #25 d'août 1981 et #26 de décembre 1981.

Marvel Team-Up #89 - Shoot Out Over Center Ring!

Petite rencontre entre Diablo et Spider-Man contre un tueur à gages débutant et son employeur. Cet employeur n'est autre que la personne qui avait racheté le cirque ou travaillé Kurt Wagner avant de rejoindre les X-Men.

Un épisode sympathique, mais sans plus. Cet épisode a, lui aussi, été publié dans Spécial Strange #36 de juin 1984.

Uncanny X-Men Annual #3 - A Fire in the Sky!

Un annual ou les X-Men affrontent puis aide Arkon à sauver son monde, Polemachus, grâce à Tornade et Cyclope. C'est dessiné par George Pérez qui nous gratifie de quelques pages de combat assez magistrales.

C'est aussi l'occasion pour Claremont d'approfondir les personnes des X-Men, les doutes de Cyclope sur son rôle de leader et ceux de Tornade sur son rôle de X-Woman.

Un épisode que j'ai apprécié en attendant le grand final de ce volume.

Cet épisode a été publié pour la première fois dans l'album Les Etranges X-Men #1 en 1983.

Uncanny X-Men #125 à #128 - Proteus

L'arc final de ce volume qui lui donne son nom ; Proteus. Et quel final ! 

Les X-Men se retrouvent dans une situation apocalyptique, ils doivent affronter l'une des plus grandes menaces de l'humanité ; le Mutant X, le propre fils de Moira MacTaggert.

C'est un véritable feu d'artifice d'action en Terre d'Ecosse qui se lit d'une traite. 

Je ne vous en dis pas plus pour ne rien vous gâcher.

Ces épisodes ont été publiés pour la première fois en France dans les Spécial Strange #26, #27 et #28 de 1980 et 1981.

Pour conclure un volume excellent, que j'ai pris plaisir à lire, ou plutôt à relire après toutes ces années.  Avec le volume suivant, c'est l'âge d'or des X-Men par le trio Claremont, Byrne, Austin.






lundi 28 août 2023

Nostalgie - 5

Évidement la nostalgie est utilisée à des fins commerciales. Quel que soit le domaine, comme les biscuits et bonbons de notre enfance, ou les comics que nous lisions plus jeunes.

Les éditeurs l'ont parfaitement compris et pour cela ils ont plusieurs stratégies. 

Soit il ressort des œuvres du passé comme le fait Panini/Marvel avec les Epic Collection ou les Trésors de Marvel ou Urban Comics/DC avec les Chronicles.

Personnellement je suis fan des Trésors de Marvel. La collection trimestrielle démarrée en février 2021, s'arrête au numéro 12 en novembre 2023. Mais elle reprend avec le même principe, les comics Marvel les plus marquants d'une année, sous le titre Les Légendes de Marvel.

J'aime beaucoup cette collection, car le papier et le format souple me rappelle fortement les revues des éditions Lug. J'imagine presque l'odeur du vieux papier. Bref, les nostalgies fonctionnent parfaitement sur moi.

Pour les Epic Collections ou les Chronicles, plus chère, je choisis celle que je veux prendre. Du côté des Epic la nostalgie fonctionne sur certaines séries, comme sur les X-Men ou Iron-Man. Plus difficilement sur des époques plus lointaines ou des séries que je n'ai pas connues à l'époque, comme les Avengers.

Pour les Chronicles, comme je n'ai jamais lu dans mon enfance de DC, la nostalgie ne fonctionne pas pour moi.

Un autre moyen, c'est de réutiliser de publier des miniséries en relation avec le passé. Comme la série Storm qui revient sur la période 'punk' de Tornade, ou encore X-Men : Days of Future Past - Doomsday, Silver Surfer Rebirth, etc...

Il y a bien d'autres moyens, comme de revenir à l'éternel statu quo ou Peter Parker redevient le photographe en galère d'argent qui essaie de conquérir le cœur de Mary Jane.

Bref la nostalgie fait vendre, et dans le comics ont l'a bien compris. Et vous est-ce que vous avez acheté des titres par nostalgie ? Et est-ce que cela fonctionne sur vous ?

vendredi 25 août 2023

Nostalgie - 2

Après la bande dessinée Franco-Belge, c'est au tour de la version Américaine ; les comics de me souvenir de ma première lecture. 

J'ai lu par-ci par là, des Mickey Parade ou des Castors Juniors, mais je n'ai jamais été fan. Il faut de tout dans ce monde. Alors je ne parlerai que de ce qui m'a plu au point d'en lire depuis environ quarante années.

Et là,, c'est un peu plus confus. Je sais que j'étais au collège, je sais que c'était un Strange, mais je ne suis pas certain du numéro. Je pense que c'est le numéro #150. Alors faisons comme si c'était bien celui-la.

Je me souviens par contre ou j'étais lorsque je l'ai lu. Dans mon lit, mais qui avait été déplacé au rez-de-chaussé temporairement. Je l'ai lu un soir de semaine, car j'avais école le lendemain.

Et comme à ce moment-là, j'ai commencé à avoir un peu d'argent de poche, je me suis mis à acheter Strange tout les mois. Puis plus tard Spécial Strange et Spécial Origines Strange, qui étaient à cette époque trimestriels.

Ce numéro contenait du Amazing Spider-Man, Daredevil, Iron Man et ROM. Les trois premiers constituaient le socle de Strange depuis plusieurs années. La quatrième série, ROM, avait fait son apparition depuis un peu moins de deux ans.

Je pense depuis pas mal de temps racheter d'occasion ce numéro que je n'ai malheureusement pas conservé.

Et vous, quelle a été votre première lecture comics?


lundi 14 août 2023

Les Trésors de Marvel - Tome 11 - 1972

Les Trésors de Marvel #11
Après deux bons tomes, Panini Comics nous présentes ici les numéros les plus marquant de l'année 1972.

Amazing Adventures (1970) #11 - The Beast!

Scénario de Gerry Conway et dessin de Tom Sutton, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Frankenstein #2 chez Arédit-Artima au troisième trimestre 1975.

Je me suis toujours interrogé sur la façon dont Hank McCoy avait muté pour la seconde fois. Je n'avais pas accès aux éditions Arédit-Artima dans ma petite ville de province. Et de toutes les façons, je n'avais pas assez d'argent de poche pour me les acheter.

C'est donc un épisode important, même si on ne comprend pas tout dans l'organisation qui a involontairement provoqué cela. Et j'étais heureux d'avoir enfin ce chaînon manquant.

Ce n'est pas l'épisode du siècle, mais si on retire la couleur du Fauve dans cette première apparition de son apparence actuelle qui n'est vraiment pas terrible, c'est un épisode classique, mais bon.

Marvel Spotlight (1971) #3 - Werewolf by Night!

Scénario de Gerry Conway et dessin de Mike Ploog, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Dracula #3 chez Arédit-Artima au quatrième trimestre 1974.

Ce numéro des Trésors de Marvel nous rappelle que c'est l'époque du retour des personnages monstrueux et fantastiques. 

Nous avons là le loup-garou de Marvel, dans sa première incarnation, Jack Russell. Ce dernier vient de subir les premières transformations, certainement dans l'épisode précédent de Marvel Spotlight. L'histoire se continue dans le suivant.

Je ne suis pas fan de ce style de comics, mais je dois dire que c'est propre et intéressant. Je ne sais pas si cela me fera acheter un comics sur le personnage, mais j'ai bien aimé.

Tomb of Dracula (1972) #1 -Dracula

Scénario de Gerry Conway et Roy Thomas, et dessin de Gene Colan, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Dracula #1 chez Arédit-Artima au troisième trimestre 1974.

Le deuxième "monstre" à revenir en cette année 1972 est Dracula. Cet épisode est aussi classique dans sa narration et son dessin pour un titre "monstre".J'ai été dans l'ambiance très rapidement. Même si je ne suis pas un amateur des comics d'horreur.

On peut voir ce que la cupidité et la vengeance peuvent provoquer. Par contre je n'irais lire d'autres histoires de Dracula chez Marvel.

Hero for Hire (1972) #1 - Out of Hell -- A Hero!

Scénario de Archie Goodwin et dessin de George Tuska et John Romita, cet épisode est publié pour la première fois en France dans l'intégral Luke Cage 1972-1973 chez Panini Comics France en novembre 2018.

Contrairement à ce qui est indiqué sur le site de Panini Comics France, ce n'est pas le premier numéro de Heroes for Hire, mais Hero for Hire.

Je n'avais pas lu les origines de Luke Cage. J'ai regardé la série Netflix sur le personnage, et ses origines ressemblent à celles décrites dans ce numéro.

Cela a certainement un peu vieilli, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces origines très dynamiques. Que ce soit celle du personnage, ou de comment il a obtenu ses pouvoirs. 

Plusieurs thèmes sont abordés dans ce premier numéro ; les violences en prison ; l'inégalité des chances en fonction de sa naissance et la vengeance.

J'aurais presque envie d'acheter la coûteuse intégrale de Panini.

Defenders (1972) #1 - I Slay by the Stars!

Scénario de Steve Englehart, et dessin de Sal Buscema, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Etranges Aventures #38 chez Arédit-Artima en novembre 1974.

Comme beaucoup d'amateurs des éditions Lug/Semic j'avais vu l'arrivée des Défenseurs dans Strange pour six numéros. C'étaient les épisodes #101 à #106. Mais je n'avais jamais lu le premier épisode.

Les dissins de Buscema m'ont plus, mais le scénario n'est pas exceptionnel. Il permet cependant de voir la réunion du Docteur Strange, de Namor et de Hulk.

Autour de ce noyau, d'autres héros viendront se greffer, comme le Silver Surfer ou la Valkyrie.

Cela a fait jouer mon côté nostalgique.

Marvel Spotlight (1971) #5 - Ghost Rider

Scénario de Gary Friedrich et Roy Thomas, et dessin de Mike Ploog, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Etranges Aventures #56 chez Arédit-Artima au quatrième trimestre 1977.

Après Werewolf by Night, Marvel Spotlight accueille une autre création, Ghost Rider, pour quelques numéros. J'avais lu cet épisode dans le Strange Spécial  Origines #235.

La encore j'ai apprécié cette épisode, certainement plus que lors de sa première lecture il y a longtemps. Et cela me rappelle la version intégrale de Semic parue des années plus tard.

Johnny Blaze, fils de cascadeur à moto et fils adoptif d'un autre cascadeur à moto à la suite du décès de son père passe un pacte avec le Diable pour protéger son père adoptif. Mais le Diable est sournois et son père adoptif meurt quand même. En échange de ce pacte, il devient le Ghost Rider.

Avengers (1963) #95 - Something Inhuman This Way Comes..!

Scénario de Roy Thomas, et dessin de Neal Adams, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Thor #23 chez Arédit-Artima en janvier 1983.

Dernière partie de ce tome et l'épisode que j'ai le moins apprécié. J'ai trouvé l'histoire brouillonne alors que le dessin est bon.

Les Vengeurs doivent à la fois sauver la Sorcière Rouge et Vif Argent des Skrulls, et les Inhumains et leur roi déchu, Flèche Noire de Maximus et des Krees. Et cela en pleine guerre Krees/Skrulls alors qu'ils sont attaqués par leur propre gouvernement.

J'apprécie toujours les rapports et les dissensions dans l'équipe des Vengeurs qui leur donnent cet aspect réel et humain. Mais sorti de son contexte, cet épisode ne résonne pas en moi.

En conclusion, un bon tome alors que j'avais un peu peur au début avec ce thème des monstres.




jeudi 10 août 2023

Sandman - Volume 1

Je suis tombé par hasard sur la série Sandman sur Neflix. Je l'ai regardé en intégralité et j'ai adoré. Si vous ne l'avez pas regardé, je vous la conseille. Et donc curieux de cet univers que je ne connaissais que de nom j'ai emprunté à la médiathèque le volume 1 sur 7 de l'intégrale Sandman publié chez Urban Comics (plus un tome zéro).

C'est une série écrite par Neil Gaiman et dessiné par Sam Kieth pour les premiers numéros.

J'ai mis du temps à la lire, j'avais parcouru les dessins et je n'avais été très embarqué par le style. Le livre s'est retrouvé en bas de ma petite pile à lire, derrière les titres comme Pitt et Spider-Geddon.

Mais je n'avais plus rien à lire, j'ai donc ouvert le volume 1 de Sandman, et je me suis trouvé embarqué par l'histoire.

Pour ceux qui ont vu la série, ils ne seront pas perdus. Ce premier volume correspond à la première saison de la série et il est fidèle à celui-ci.

Pour ceux qui n'ont ni vu la série, ni lu le comics je vous fais un petit pitch. Sandman est le maître du royaume des rêves. C'est un infinis comme la mort ou le désir. Il est capturé par un sorcier au début du vingtième siècle, qui pensait capturer la mort et sera retenu prisonnier soixante-dix années. Une fois libre il voudra se venger et retrouver ses attributs, son royaume et remettre de l'ordre dans le songe.

Pour le style graphique, même s'il est approprié et l'œuvre de grands artistes comme Sam Kieth. Je n'ai pas
accroché. Par contre, les couvertures Dave McKean sont magnifiques. Heureusement pour moi, l'histoire m'a passionné.

Certes, c'est très violent et ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. Après tout, les cauchemars peuvent être très horribles. Et les hommes ont de l'imagination lorsqu'il s'agit d'horreur. Et encore Neil Gaiman nous suggère pas mal de choses encore plus horribles que ce que l'on voit.

Je ne peux vous en dire plus sur le contenu, mais j'ai été, je le répète encore une fois, captivé.

Maintenant je dois me poser la question, emprunter la suite à la médiathèque ou acheter la série ? Neuf cela me couterait 245 euros rien que pour 7 volumes de la série principale, ce qui est un coup.

Est-ce que vous avez lu cette série ?

vendredi 4 août 2023

Spider-Geddon

J'avais beaucoup aimé Spider-Verse et j'ai sauté sur l'occasion de lire Spider-Geddon dans la version à petit prix.

Dan Slott n'est pas le scénariste du siècle pour moi, mais il raconte bien des histoires courtes et fun. Et Spider-Geddon rentre tout à fait dans cette catégorie. On ne se prend pas la tête, on prend du bon temps et du fun.

J'aurais aimé qu'un seul dessinateur s'occupe de l'intégralité de la série. Mais globalement les styles s'accordent et c'est plutôt agréable à regarder.

De nouveau les Spider-Men du multivers vont avoir à faire avec les Héritiers, la famille de Morlun. Comme d'habitude cela ne va pas être simple pour autant de super-héros de s'entendre. Surtout lorsque certains sont des versions alternatives du Docteur Octopus ou de Norman Osborn.

Bien sûr, Dan Slott laisse la porte ouverte pour une suite.

Pour une fois j'aurais aimé lire les Tie-ins car ils semblent important dans tout comprendre de l'histoire. Mais je trouverais peut-être cela d'occasion dans ma boutique préférée.

En tout cas un bon moment passé sans prise de tête. 

jeudi 3 août 2023

Grant Morrison présente Batman - Tome 8 - Réquiem

C'est le dernier tome de la série. J'ai enchaîné la lecture de celui-ci juste après celle de tome sept. 

Les épisodes de ce tome, comme le précédent, sont issus de la série Batman Incorporated vol. 1, qui fut édité en même temps que les début de l'air New 52. DC comics avait complètement rebooter son univers suite à Flashpoint.

Je m'attendais à une bonne fin. Mais là, c'est carrément explosif. Il est certain qu'avec Grant Morrison on ne peut jamais deviner la fin. Même si j'ai deviné qui était derrière l'organisation Spiral, je ne pensais pas que cela aurait ces conséquences.

Ok, personne ne meurt de façon définitive dans les comics, sauf le premier Captain Marvel. Mais on a beau se dire qu'ils sont revenus, cela fait quand même quelque chose.

Il est dommage que cette version de l'univers D.C. soit remplacée, car j'aurais aimé lire la suite et les conséquences de ce qui se passe dans ce tome.

Ce run est à conseiller aux amoureux de Batman, et n'est en aucun cas une porte d'entrée pour l'univers de l'homme chauve-souri.

C'est la fin du run. Cela me laisse un petit goût particulier. J'ai passé un très bon moment en compagnie de l'univers de Batman. Merci Mr Grant Morrison.

Grant Morrison présente Batman - Tome 7 - Batman Incorporated

Avant-dernier tome de la série consacrée à Batman Incorporated. Batman lors de son voyage dans le temps a aperçu un avenir sombre et de retour dans le présent, prépare une riposte. Pour cela il a besoin d'une armée de super-héros de par le monde financée par Bruce Wayne sous le nom de Batman Incorporated.

Du côté du dessin nous avons toujours une valse des dessinateurs. Ici nous avons droit à Yanick Paquette, Chris Burnham et Cameron Stewart, que j'apprécie. Et aussi Scott Clark et Dave Beaty sur un épisode que je n'ai pas vraiment apprécié.

On découvre l'organisation qui essaie de mettre à mal Batman et ses alliés à travers des personnages du passé éditorial de Batman.

C'est aussi la double occasion de voir Batman et Bruce Wayne en dehors de Gotham, et de voir ses alliés de par le monde. 

J'ai apprécié cette utilisation d'ancien personnage que je ne connaissais pas. Comme Kathy Kane, la première Batwoman et le premier amour de Bruce Wayne.

Grant Morrison relie tout cela de façon habile sans que cela apporte de la lourdeur et de la complexité au récit. Il construit un puzzle avec des pièces du passé, et de nouvelles pièces.

Je suis d'accord pour dire que la construction du run de Grant Morrison est complexe. Mais il y ajoute une couche de surface plus légère qui permet à chacun d'apprécier ces histoires. Personnellement si je retire le Dossier Noir, The Black Casebook, qui est la seconde partie du quatrième tome, j'ai bien apprécié ce run pour le moment.

lundi 31 juillet 2023

The Darkness

Je profite d'une petite boutique Nantaise qui propose de l'occasion (Vinyle, Comics, Manga, etc.), et en particulier des tomes de fascicule pour parfois un euro. C'est là où j'ai trouvé une bonne partie des WildC.A.T s et des Cyberfoce que j'ai lus récemment. 

Et là j'ai trouvé les six premiers fascicules de The Darkness édité par Semic. The Darkness est une création de Marc Silvestri, Garth Ennis et David Wahl. Il y en a d'autres, mais j'attendais de voir si j'aimais ou pas cette série.

À noter que les Éditions Delcourt ont publiaient cinq volumes pour cette série.

The Darkness #1-#6

Le premier arc de The Darkness est publié dans les trois premiers tomes des Éditions Semic. Il est scénarisé par Garth Ennis et dessiné par Marc Silvestri.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce personnage, Jackie Estacado est un orphelin, tueur à gages pour le maffieux Don Franchetti et terrible séducteur. Il va avoir 21 ans et le jour de son anniversaire se voit investi d'un terrible pouvoir, celui du Darkness.

Dès les premiers épisodes Ennis installe le monde de Darkness. Il y a la confrérie de l'Ombre qui essaie de contrôler le Darkness pour installer un ordre nouveau. Et nous avons le premier adversaire du Darkness, l'Angelus, un agent de la loi et de l'ordre.

Un premier arc que j'ai trouvé très sympathique. Évidemment c'est beau, après tout c'est du Marc Silvestri en pleine forme. L'encrage de Batt et les couleurs de Steve Firchow n'y sont pas pour rien. Je regrette juste le découpage de certaines pages qui ne facilite pas forcément la lecture. Mais je m'y suis fait.

The Darkness #7-#8

Deux épisodes où notre Jackie en fait un peu trop dans sa soif de tuer et met en danger la famille Franchetti alors que celle-ci essaie de mettre en place une trêve avec les Yakuzas.

C'est David Wohl, co-créateur du personnage, accompagné de Christina Z. qui s'occupe du scénario. Pour les dessins, Silvestri fait les six premières pages du numéro #7 avant de laisser la main à un paquet de dessinateurs.

Witchblade #18 - The Darkness #9-#10 - Witchblade #19 - Liens de famille

La guerre entre la Yakusa, la Maffia et un groupe de policiers agissant en dehors de la loi atteint son apothéose. Derrière tout cela, des personnes qui manipulent les différentes factions pour en tirer profit. On retrouve nos deux "héros" dans une confrontation. Il devront s'allier pour se sortir des plans de Sonatine et Bruce Wilder.

J'avais un peu de mal à trouver un sens à ce cross-over, mais le final m'a éclairé. Il reste cependant beaucoup de question en suspend, surtout du côté de Witchblade.

The Darkness #11-#14

Les deux vies de Jackie Estacado se mêlent de plus en plus. Nous assistons au retour de la fille de Don Franchetti, Appolonia. Et les histoires de famille sont encore plus compliquées lorsque c'est une famille de la Maffia.

Une nouvelle incarnation d'Angelus apparaît et c'est très surprenant. Bien sûr, elle s'oppose à The Darkness et l'affrontement fera une victime.

J'ai bien aimé cet arc. La série prend de la consistance. Je lui trouve un petit côté The Soprano qui n'est pas désagréable, en plus de la magie.

Et puis nous avons les premiers pas de Joe Benitez sur la série. Et ça, ce n'est pas rien.




samedi 29 juillet 2023

Grant Morrison présente Batman - Tome 6 - Batman Contre Robin

J'ai enfin trouvé les trois derniers tomes de la série pour un prix très raisonnable. C'est-à-dire 10 euros par tome. 

Et je commence par le tome 6 ; Batman contre Robin.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, Bruce Wayne est perdu dans le temps suite à une manœuvre de Darkseid et c'est Dick Grayson qui a repris le rôle de Batman. C'est bien sûr Damian Wayne, le fils de Bruce et de Talia al Ghul qui porte le costume de Robin.

Le Docteur Hurt est le grand méchant de l'histoire et, comme tout bon méchant Batman, essaie de conquérir Gotham. Et cela ne fait pas plaisir à Batman et Robin, ni à un adversaire iconique de Batman.

Dick et Damian vont donc trouver un allié inattendu et un autre espéré.

Je dois dire que ce tome m'a plu. Il est dans la droite lignée du précédent. Et si je retire le tome 4 ; Le Dossier Noir. J'aime beaucoup ce run de Grant Morrison.

Seul bémol en ce qui me concerne pour ce tome, le passage au dessin de Frazer Irving sur trois numéros et demi, après Andy Clark. Je ne suis pas un grand fan de ce qu'il a fait sur ces numéros. Cela a failli me sortir de ma lecture.

Heureusement le dernier numéro, annonçant le prochain tome est dessiné par David Finch. Et là, j'ai bien plus aimé.

En résumé une bonne lecture, je vais lire la suite pendant mes vacances.

vendredi 28 juillet 2023

Witchblade

Witchblade #1 chez Semic

Witchblade est une autre série de Top Cow des années 90. Je suis en cours de lecture de The Darkness, du même studio, lorsque je suis arrivé au cross-over entre les deux séries. J'ai trouvé dans ma boutique d'occasion préférée les treize premiers numéros édités par Semic pour un euro le numéro.

Tout comme The Darkness, j'avais fait l'impasse sur cette série lorsqu'elle est sortie en 1996. Semic sortaient de plus en plus de séries et je n'ai pas tout suivi.

Pour information, la série a été éditée par Semic jusqu'au numéro #50, puis aussi été éditée par Edition U.S.A. jusqu'au #34 et enfin par Delcourt du numéro #70 au numéro #105.

La série contient 185 numéros aux U.S.A. ainsi que des spin-offs et autres cross-over.

Witchblade #1-#8

Le premier arc de la série est scénarisé par David Wohl, Brian Haberlin, Christina Z. et Michael Turner. Il est dessiné par Michael Turner.


Ce premier arc nous raconte les début de la nouvelle détentrice du Witchblade, Sara Pezzini.

Ce que l'on voit en premier dans cette série c'est la sexualisation des personnages féminins et en particulier de l'héroïne, Sara Pezzini. Même si les années 90 étaient très portées sur ce point, on peut dire que Michael Turner le pousse au maximum. Personnellement cela ne me dérange pas, mais me lasse par moment.

J'aime beaucoup le style de Turner, il n'y a rien à dire à cela. Et je trouve qu'il prend son envol avec cette série. Je regrette qu'il ait disparu si vite.

Du côté du scénario, je dois dire que c'est assez différent des autres séries Image Comics. Tout comme The Darkness il y a moins de super-héros et de monde à sauver.  

Sara Pezzini est lieutenant de la police criminelle de New-York et son univers est composé de policier, gangster et de monsieur tout le monde.

Certes, elle devient la porteuse de la Witchblade et se voit confrontée à des personnes hors du commun. Mais tout cela est dans un style bien différent.

Sa personnalité est complexe, même si elle est du côté de la loi elle est souvent à la limite de celle-ci. On sent aussi un certain manque de confiance en elle, en particulier sur son physique, mais aussi un manque affectif qu'elle a du mal à combler.

L'autre point, c'est l'importance des sentiments et des relations sentimentales dans ce comics. L'amour, l'amitié, l'amour familial sont présents. Mais il y a aussi des relations de domination et de soumission, que ce soit sexuel ou non. Et ça, c'est très particulier à ce comics. J'ai rarement vu cela dans un autre.

Dans l'épisode #7 on voit Lisa Buzanis, une amie de Sara, Julie Pezzini, la sœur de Sara et Ms Boucher rentrer dans un club BDSM. Cela ne m'aurait pas gêné si Lisa n'avait pas 16 ans.

La narration est parfois un peu lourde, et la traduction m'a semblé étrange une ou deux fois. Mais cela se lit quand même bien.

Pour conclure j'ai bien aimé ce premier arc. Le talent de Turner associé à un scénario vraiment différent des autres comics et à une caractérisation intéressante donnent de grandes qualités à ce titre.

Witchblade #9

Un épisode dessiné par Tony Daniel dont le style de l'époque me fait beaucoup penser à Todd McFarlane. Cette épisode préfigure la série Tales of the Witchblade ou nous voyons les porteuses dans le temps de la Witchblade.

Ici, c'est une pirate qui combat pour conserver son navire et son trésor. C'est sympa, mais cela ne vaut que pour ses graphismes.

Witchblade #10-#14

Le tueur au "micro-onde" sévit toujours. Sara Pezzini et Jake McCarthy enquêtent toujours sur ce mystérieux tueur. On finit par apprendre qui se cache derrière ce serial-killer. L'histoire de Kenneth Irons et de sa famille s'étoffe. 

Witchblade #15-#17

Sara est suspendue suite à toutes ses erreurs et mystères et Jake quitte la police. Chacun retourne de son côté mais ce n'est pas certain que leur relation soit terminée.

Un arc où Sara est envoyé dans une mission au Brésil par Adam Gahan d'une branche du ministère de la Justice. C'est un piège et Sara s'en sort encore grâce à un ange gardien, Ian Nottingham, un peu particulier.

Witchblade #18 - The Darkness #9-#10 - Witchblade #19 - Liens de famille

La guerre entre la Yakusa, la Maffia et un groupe de policiers agissant en dehors de la loi atteint son apothéose. Derrière tout cela, des personnes qui manipulent les différentes factions pour en tirer profit. On retrouve nos deux "héros" dans une confrontation. Il devront s'allier pour se sortir des plans de Sonatine et Bruce Wilder.

J'avais un peu de mal à trouver un sens à ce cross-over, mais le final m'a éclairé. Il reste cependant beaucoup de question en suspend, surtout du côté de Witchblade.

Witchblade #20-#25

Suite au cross-over avec The Darkness, c'est maintenant Ian Nottingham, un assassin professionnel, qui est le porteur de la Witchblade. Cependant ce n'est pas facile pour lui qui a déjà une âme bien noire de résister au désir de tuer de celle-ci.

Après le monde de la mode et des mannequins, les scénaristes David Wohl et Chrsitina Z. explore celui de la religion. J'ai remarqué des liens entre cette religion fictive de la Prosperité et celle de la Scientologie. C'est encore plus vrai lorsqu'il cette religion tisse des liens avec des artistes de cinéma ou de la musique. 

Certes ce n'est pas très subtil comme pour le monde des mannequins, mais ces thèmes abordés dans une série qui est maintream la rend un peu particulière et plus réelle.

A noté que l'histoire du père de Sara Pezzini prend tout doucement de l'ampleur et de l'importance. Sara se pose de plus en plus de questions sur son père et ses liens avec Kenneth Irons.


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