mardi 29 mars 2022

La Horde du Contrevent - Tome #1 et #2

    La Horde du contrevent est un roman de science-fiction d'Alain Damasio. Éric Henninot a commencé l'adaptation difficile de ce roman en Bande Dessinée. J'ai emprunté les deux premiers tomes à la médiathèque. Le troisième n'était pas disponible pour le moment.

    Le monde se réduit à une étroite bande coincée entre deux zones de glaces ou souffle un vent plus ou moins fort, d'est en ouest, mais qui ne s'arrête jamais. L'humanité s'est adaptée à ce vent.

    Dans la cité d'Aberlaas à l'extrême aval (l'ouest du monde) et pour chaque génération une équipe composite essaie de rejoindre à pied la ou le vent prend naissance pour essayer de comprendre et d'arrêter ce vent. Cette équipe s'appelle la Horde du contrevent. Nous suivons l'équipé de la trente-quatrième horde. Formés depuis qu'ils sont enfants, ils partiront alors qu'ils ne sont pas encore adultes.

    Cette bande dessinée est riche, très riche, de par son univers foisonnant malgré les conditions de subsistance des habitant. Riche des membres de la horde dont chacun à un rôle à tenir et une personnalité. 

    Il n'est pas évident de rentrer dans l'histoire devant le nombre de personnages qui compose la horde.  Heureusement les dessins nous facilitent cette compréhension, ainsi que le choix de l'auteur de limiter les interactions avec certains membres de la horde pour se concentrer sur les principaux.

    Les décors sont magnifiquement bien dessinés et le vent très bien représenté. Ce qui ne me semble pas évident pour moi. Cela donne une ambiance marquée à cette bande dessinée et participe à la création de cet univers.

    De page en page l'univers s'enrichit pour devenir d'une grande complexité. Les hommes ne sont pas unis dans la méthode pour résoudre le problème de ce vent permanent. Des factions s'opposent à Aberlaas alors que la cité semblait unie jusque-là. 

    Ces dissensions se répercutent sur le monde et la horde en subit les conséquences. La horde ne se bat pas uniquement contre les éléments mais aussi contre certaines personnes qui ne veulent pas qu'elle réussisse.

    Les dissensions existent aussi au sein de la horde. Le voyage prenant toute une vie, il n'est pas facile de rester unis. Les personnalités s'affirment tout au long du voyage et parfois les décisions du traceur, le meneur de la horde au caractère rude et direct sont difficilement accepté par tous.

    Alain Damasio le dit lui-même, adapter son roman n'est pas une chose facile. N'ayant pas lu ce dernier je ne peux pas me prononcer mais je trouve que la bande dessinée est très bonne. J'ai hâte de lire le troisième tome qui n'est malheureusement pas le dernier.



lundi 28 mars 2022

Undertaker

 

    Undertaker de Ralph Meyer aux dessins, Xavier Dorison au scénario, et Ralph Meyer et Caroline Delabie aux Couleurs.

    Premier tome d'une série qui en comporte six pour le moment, nous avons ici un pur Western dur et âpre par un trio qui avait déjà travaillé de concert sur Asgard (série en deux tomes) et sur le premier tome de XIII Mystery.

    Jonas Crow est croque-mort et trouve un client dans la ville minière d'Anoki City sous le nom de Joe Cusco. Mais celui-ci n'est pas encore mort, mais compte bien passer de vie à trépas et s'offrir les services de Jonas pour être enterré dans sa première mine une fois mort. Jonas devra être accompagné par la gouvernante de Cusco, Rose Prairie et par sa servante Mademoiselle Lin.

    Tout ne va pas se passer comme prévu. Joe Cusco meurt bien dans la nuit qui suit sa rencontre avec Jonas mais la ville est une véritable poudrière... tous ou presque avide de la fortune du riche Cusco. Je ne vous en dis pas plus.

    Nous avons là un Western nerveux et violent, des héros qui n'en sont pas vraiment, et des pourris qui le sont vraiment. Une aventure doublée dans ce tome d'une critique sociale sur l'exploitation des ouvriers, les menant aux portes de la misère.

    Mais ce western possède aussi beaucoup de trait d'humour dans la personne de Jonas. Un humour caustique et sarcastique qui colle bien à l'histoire. L'humour d'un homme désabusé qui cherche avant tout à faire son travail solitaire.

    Pour les dessins, même si cela reste classique c'est propre et dynamique. Si parfois cela manque de décors sur certaines cases, sur d'autres ces décors sont très beaux. Les couleurs sont impeccables et je vous invite à regarder le compte instagram de @caroline.colorpalette qui nous explique son travail.

    Un bon moment. J'hésite entre poursuivre la lecture en médiathèque ou d'acheter cette série. Je vais lire le deuxième tome et la fin de ce diptyque pour me décider.


vendredi 25 mars 2022

Spider-man n'est plus!

 

    C'est le premier tome de la collection anniversaire Spider-man. Il contient les épisodes #50 à #56 de The Amazing Spider-man parus entre juillet 1967 et janvier 1968.

    Rappel de l'équipe créative:
  • Au scénario nous avons Stan Lee.
  • Aux dessins John Romita Senior.
  • À l'encrage John Romita Senior et Mike Esposito.
  • À la couleur Stan Goldberg.
    Ce tome est composé de deux arcs. Le premier, en trois épisodes, voit l'arrivée d'un nouveau vilain, The Kingpin que nous connaissons sous le nom du Caïd en France. Il commence par un épisode qui donne le titre de l'album où Spider-man remet en question sa vie de super-héros. Mais comme vous pouvez vous en douter cela ne va pas durer longtemps et notre ami Peter Parker va reprendre du poil de la bête et affronter le Caïd.

    Le second arc voit Spider-man affronter Doctor Octopus jusqu'à la propre demeure de sa tante May ou Otto Octavius loge.

    Le petit monde de Peter Parker est là. Nous avons les deux belles dames, Mary Jane Watson, Gwen Stacy en concurrence pour prendre le coeur de Peter. Nous avons aussi ses amis, Harry Osborn et les salariés les plus marquants du Daily Buggle comme Ned Leeds et Betty Brant. Mais surtout le plus grand ennemi de Spider-man, j'ai nommé J. J. Jamesone.

    On notera aussi l'apparition dans l'épisode #51 de Robbie Robertson. L'un des premiers personnages afro-américains d'importance dans les comics.

    J'ai trouvé l'ensemble du tome agréable à lire. Le côté très old school dans le scénario et les textes ne m'ont pas trop dérangé, et j'ai même beaucoup apprécié les couvertures de John Romita Junior. Si Panini édite les épiques collections de ces épisodes (les numéros #3 et #4) je pense que je les prendrais, tout comme je prendrais les autres tomes.

mercredi 23 mars 2022

S.O.S. Bonheur

 

    S.O.S. Bonheur, une histoire, ou plutôt des histoires réparties sur trois tomes ou dans une intégrale.

    Au scénario nous retrouvons une auteur bien connu, Jean Van Hamme. Il est l'auteur de Thorgal, XIII ou encore Largo Winch...

    Aux dessins nous avons Griffo alias Werner Goelen dans un style Franco-Belge classique et efficace.

    Cette trilogie a été écrite à la fin des années 80 mais reste absolument d'actualité. Les deux premiers tomes regroupent chacun trois histoires complètement dissociées ayant chacun un thème différent. Le troisième tome est composé d'une histoire complète qui fait le lien entre toutes ces histoires.

    Chaque thème abordé parle finalement de liberté, de cette liberté que nous sommes prêts à sacrifier pour le bien de tous, et pour son propre bien. Cette liberté est sacrifiée au nom de la paix sociale, de la santé, etc...

    Qu'il s'agisse des emploies dénués de sens, de la santé, du contrat social, de la carte universel, du contrôle de la natalité ou du mécénat d'état, l'auteur nous dépeints les travers d'un système qui va au bout d'une solution au dépends de ces citoyens.

    Ces mesures mettent des personnes au banc de la société qui finiront par renverser le système. Enfin c'est ce que l'on pourrait penser. Mais l'histoire est plus complexe que cela et le commissaire Louis Carelli l'apprendra à ses dépends.

    Cela fait froid dans le dos. Que sommes-nous prêt à perdre pour un peu plus de confort? Bien sûr notre monde n'est pas parfait, mais nous sommes beaucoup plus libres que dans le monde décrit dans ces histoires. Et pourtant il nous semble si proche car il se passe à une époque pas si lointaine dans une société identique à la nôtre.

    Jean Van Hamme voulait décrire dans cette oeuvre une critique de la société communiste. Critique que je n'ai pas vu lors de mes lectures. Je vois plutôt là une critique d'une société totalitaire faisant passer le bien de tous avant le bien de chacun.

    Une oeuvre intéressant à lire, que j'ai relu avec plaisir. Certes elle a un peu vieilli sur certains aspects comme la technologique. Mais le fond reste actuel. Et c'est cela qui rend cette trilogie intéressante.

    Une seconde saison écrite par Stephen Desberg et toujours dessinée par Griffo est parue mais je ne l'ai pas lu.

mardi 22 mars 2022

Something is killing the children #3


    Troisième tome de la série qui conclut un premier arc en quinze chapitres. Mon avis sur les deux premiers tomes est dans un article précédent, que je vous encourage à lire pour mieux comprendre celui-ci. C'est toujours chez Urban Comics dans sa collection Indies.

    Rappel de l'équipe créative:

Scénario de James Tynion IV @jamesthefourth
Dessins et encrage de Werther Dell'Edera @wertherscut
Couleurs de Miquel Muerto


    Je commence par la partie graphique, les dessins et les couleurs me plaisent toujours autant. Cela donne une ambiance qui colle parfaitement avec le récit.

    Dans ce tome, l'histoire se passe presque principalement la nuit (la même nuit qui a débuté dans le tome précédent), et les extérieurs sont à la limite de me donner des frissons. Même si je suis peu sensible à l'horreur, je dois avouer que c'est vraiment bien fait. Mais les extérieurs de jour étaient tout aussi bien fait dans les tomes précédents.

    L'autre point fort des dessins c'est la représentation de cette petite ville du Wisconsin et de ses habitants. C'est vraiment l'idée que je me fais d'une de ces villes du Midwest. Même si mon imaginaire est construit à partir de clichés, ce sont les mêmes clichés qui sont représentés dans ces dessins.

    Le point un peu négatif est le passage d'une lecture par page à une lecture par double page. Parfois le cheminement n'est pas évident (*) et mériterait un peu de travail pour aider le lecteur.

    Côté scénario, comme pour les deux premiers tomes, j'ai vraiment aimé cet arc. On retrouve toute l'ambiance des précédents dans un concentrée car presque tout le tome se passe la même nuit. Une nuit ou notre héroïne continue de se battre contre les monstres mais pas uniquement contre eux. Nous avons l'intervention de l'organisation à laquelle elle appartient et ce n'est pas pour faire du crochet.

    James Tynion IV continue à nourrir son histoire de petits ingrédients, certes pas nouveaux, mais qui mijoté ensemble donne un très bon plat. Je pends par exemple cette organisation secrète qui emploie de gros moyens pour le rester. C'est dû déjà vue, mais cela marche car c'est bien intégré à l'histoire. Ou encore l'héroïne qui fait partie de cette organisation mais n'accepte pas tout ce qu'elle fait. Bref un beau cocktail qui a fait mouche à la lecture.

    Je ne sais pas ce que va donner la suite, un quatrième tome est déjà sortie, ni le spin-off House of Slaughter, mais je les lirais avec plaisir.

(*) Je penses que Frédéric Peynet serait de mon avis. Je vous conseil sa chaîne Youtube pour ceux qui voudrait en apprendre un peu plus sur le dessins de bandes dessinées).

dimanche 20 mars 2022

Grant Morrison présente Batman - Tome 4 - Le Dossier Noir

 

    Voici le quatrième tome de la série Grant Morrison présente Batman. Ce tome se découpe en deux parties. La première est composée d'épisodes scénarisés par Grant Morrison qui continue l'histoire du run. La seconde est composée d'épisodes de Batman très rétro écrient par différents auteurs.

    Cela n'a pas été facile de faire une critique de ce tome tellement il est particulier dans sa construction.

    La première partie nous montre ce qu'il c'est passé pour Batman lors de Final Crisis où on retrouve les sbires de Darkseid. Grant Morrison en profite pour nous faire une biographie de Bruce Wayne en tant que Batman pour en extraire l'essence du héros. Il distille sa connaissance de l'histoire de Batman et Urban Comics nous donne à la fin l'ensemble des références.
    Je dois avouer que cela est plutôt bien fait, et permet à l'auteur de préparer le retour de Bruce Wayne.

    Les dessins de Tony Daniel et Lee Garbett font très bien le travail et ont enchanté mes yeux.

    Cette première partie se termine par le Batman #700 et une histoire regroupant au-delà du temps les trois Batman, Bruce Wayne, Dick Grayson et Damian Wayne. Cet épisode anniversaire est dessiné par cinq grands artistes que je vous laisserais découvrir. Encore une fois, même un peu complexe, cette histoire m'a vraiment plu. Grant Morrison a réussi à regrouper ces trois incarnations de Batman dans une histoire qui tient la route et m'a enchanté. 
    Nous avons droit aussi à des pages présentant les Batman du futur, tel Terry McGinnis.

    On passe à la seconde partie qui regroupe de vieux épisodes. Chaque petit épisode a un lien avec la rétrospective de la vie de Batman que nous pouvons lire au début du tome. Il nous permet aussi de voir des aspects des histoires de Batman complètement différents d'aujourd'hui, et en particulier les épisodes des années cinquante.
    Je n'avais jamais lu d'histoire aussi ancienne de Batman et c'était assez plaisant. Mais je ne lirais pas une intégrale complète de cette époque. Le décollage avec le présent est trop important.

    Un tome de transition importante pour arriver au prochain, le retour de Bruce Wayne. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire la première partie. Même s'il faut vraiment être concentré pour lire cette partie. La seconde partie est intéressante, mais je pense que l'on peut s'en passer.

    Vivement le tome suivant et le retour de Bruce Wayne.



Batman Terre Un #1 à #3

    Il a fallu pas mal de temps pour que sorte le tome #3 de cette trilogie sur le Batman d'une Terre alternative, Terre Un. Pour me remettre dans l'histoire j'ai relu les deux premiers tomes pour lire le troisième.

    Je vous rappelle l'équipe créative:

Scénario de Geoff Johns et Gary Frank
Dessins de Gary Frank
Encrage de Jon Sibal
Couleurs de Brad Anderson

    Je vous la fais façon Cave du Mill's en hommage à cet excellent Youtubeur, dont je vous recommande sa chaîne. 

    En avant mes petites perruches.

Le pitch: Nous suivons les origines et le début de Bruce Wayne en tant que Batman sur Terre Un. Une version alternative de l'univers du Batman où nous retrouvons plusieurs personnages de cet univers mais dans une version différente.

Les moins mon pote: Le gros moins a été le rythme de parution. Le premier tome est paru en 2013, le deuxième en 2016 et le dernier cette année. Bref il fallait relire les deux premiers tomes pour se replonger dans cette histoire. L'autre point négatif c'est que cette histoire est terminée, alors que cet univers m'a beaucoup intéressé. Le fait que les personnages sont une version différente de l'univers classique peut troubler certains lecteurs ayant un peu lu des histoires de Batman, mais qui ne sont pas forcément des spécialistes.

Les plus mon pote: On parle des dessins de Gary Frank? En un mot j'adore ses dessins. Un plus d'un mot
j'adore ses dessins. Ce qui m'a marqué le plus c'est les yeux de Bruce Wayne sous le masque de Batman. C'est très impressionnant et donne un côté effrayant à Batman.

    Une bonne partie de l'histoire passe par les dessins qui ne sont pas la juste pour appliquer le scénario mais pour accompagné celui-ci. Prenez le temps de regarder les dessins ou risque de raterez une partie de l'histoire. Rien que pour les dessins, je ne regrette pas cette trilogie.

    Il me reste à vous parler du scénario. Vous connaissez peut-être mon goût pour les univers alternatifs. Dans ce titre je me suis régalé. Je retrouve beaucoup des personnages principaux de l'univers de Batman dans une version différente mais pas du tout incohérente. Chaque personnage peut être vu comme une revisite moderne de celui qui peut avoir jusqu'à 80 ans d'existence comics. 

    Chaque personnage à une profondeur et cela donne un Bat-Univers qui tient parfaitement la route. Geoff Johns me donne envie d'en voir plus. Et je regrette que ce ne soit qu'une trilogie. À l'instar de l'univers Ultimate cela aurait pu attirer de jeunes lecteurs vers l'univers D.C. Je ne sais pas si c'était le plan initial.

    Geoff Johns n'oublie pas non plus les liens de Bruce Wayne avec Gotham. Lien qui sont dus à son histoire familiale. Ses deux parents sont les derniers de leurs familles. Familles qui ont construit la ville, au sens propre comme au sens figuré. Bruce Wayne est né dans cette ville, et il restera pour la sauver.


    
Nous retrouvons un Bruce Wayne plus hésitant, mais aussi un Bruce Wayne qui donne plus facilement sa confiance. Un Batman qui passe du statut de vengeur à celui de détective et de super-héros. Il est un signal d'espoir pour les justes, et de combattant du mal redouté et craint pour les autres.

    Pour le rythme nous sommes sur quelque chose de particulier. Cette histoire n'a pas été publiée sous la forme de single issue de 22 pages environs, mais sur trois pavés de 150 pages environs. Cela pourrait dérouter les lecteurs de comics. Et malgré cela le rythme de l'histoire ne m'a pas dérangé, et au contraire chaque tome peut se lire d'une traite. Et je vous conseille de le lire comme cela.

En résumé: Même si je ne place pas cette histoire au même niveau qu'un Batman Année Un ou encore Amère Victoire, c'est une très bonne histoire. Les anciens, comme moi, trouveront intéressant cette revisité de l'univers de la chauve-souris et s'amuseront au jeux des sept différences. Les plus jeunes découvriront une porte d'entrée à l'univers de Batman.

    Est-ce la fin? Et bien la fin est ouverte et présage d'une potentielle suite... mais je ne suis pas certain qu'elle soit écrite et publiée un jour.


lundi 28 février 2022

Les Trésors de Marvel - Tome 5 | Année 1976

    Les Trésors de Marvel, cinquième tome de cette collection trimestrielle de Panini Comics. Ce tome regroupe les meilleurs ou les plus marquants épisodes de l'année 1976 des Éditions Marvel.

    Pour cette fois nous commençons par le Dr. Strange et non par notre ami Spider-Man.

Dr Strange Annual #1 ...And There Will Be Worlds Anew! / Et Il y aura des mondes nouveaux!

Scénario, dessins, encrage et couleurs de P. Craig Russell
Scénario et dialogue Marv Wolfman

    Je dois dire que je n'ai jamais été un grand fan du Dr. Strange en comics, alors que j'ai aimé le film. Et bien pour cet épisode ne va pas me faire changer d'avis. Je ne suis donc pas très objectif. 

    J'ai aimé le style graphique même si je le trouve un petit peu brouillon sur certains visages. Mais visiblement le dessinateur recevra par la suite plusieurs récompenses pour son travail.

    L'auteur nous entraine dans un monde étrange Phaseworld ou règne Lectra qui a kidnappé l'amour de Strange; Clea. Mais les différents protagonistes de ce monde ne sont pas tout à fait ce qu'ils paraissent être. Lectra est plus complexe qu'on ne le croit. Ce n'est pas une mauvaise histoire, mais encore une fois je ne suis pas fan de Strange.

    Je ne pense pas que cette histoire est été déjà publier en France.

The Spectacular Spider-Man #1 The Stinging Return of the Tarantula! / La Tarentule mord deux fois. Publié pour la première fois en France dans Nova #1 en février 1978.

Scénario de Gerry Conway
Dessins de Sal Buscema, Mike Esposito, Dave Hunt 
Encrage de Mike Esposito; Dave Hunt
Couleurs Dave Hunt

    C'est le premier épisode de la deuxième série consacré à notre ami Spider-Man. Le fait qu'un personnage est droit à sa deuxième série montre sa popularité.

    Nous avons droit aux beaux dessins de Sal Buscema sur une histoire qui tient la route sans être extra-ordinaire. Nous suivons le retour de Tarantula qui enlève le vice-président de l'université et qui ensuite essaie de tuer le maire de New York. Heureusement Spidey est là.

    Petite chose amusante, nous avons droit à deux erreurs sur la couverture. En premier c'est la couleur de cheveux du vice-président qui devient blond. Et en second la tenue des kidnappeurs qui n'est pas la même que dans les pages intérieures.

    Un bon moment rempli de nostalgie.

The Eternals #1, The Day of the Gods / La Journée des Dieux publié pour la première fois dans le Strange #90 (5 juin 1977)

Scénario et dessins de Jack Kirby
Encrage de John Verpoorten
Couleurs de Glynis Oliver 

    Le retour de Jack Kirby chez Marvel se fera sur Captain America en 1975, mais sa première nouvelle série sera The Eternals l'année suivante. 

    Bien sûr les plus jeunes d'entre vous seront surpris par le style de Jack Kirby. Mais c'est là un chapitre important de la création de Kirby chez Marvel et ce peuple des Éternels, mais aussi leurs pendants les Déviants sont toujours présents dans l'univers Marvel et ont eu droit à un film. 

    Si vous aimez cet épisode, la série complète en 15 épisodes disponibles en France dans un Marvel Deluxe chez Panini; les Éternels par Jack Kirby.

    Personnellement j'ai bien aimé cet épisode, en particulier le trait de Jack Kirby que j'aime.

Nova #1 Nova / Et voici Nova publié pour la première fois en France dans le Nova #1 en février 1978.

Scénario de Marv Wolfman
Dessins de John Buscema et Joe Sinnott
Encrage de Joe Sinnott
Couleurs de Michele Wolfman

    Nous avons ici dans l'origin-story de Richard Rider qui devient Nova. Je dois dire que je n'ai jamais lu d'histoire de Nova. C'est donc ma première lecture et je dois dire que même si ce n'est pas fou c'est plutôt bien fait. L'histoire est intéressante et les dessins sont bons.

    Cela m'a fait penser au début de Peter Parker une fois que celui-ci est devenu un super-héros. C'est un parallèle un peu facile. Les deux sont étudiants, les deux ne sont pas les stars du lycée, et c'est plutôt l'inverse, ils se font malmener. Et que ceux-ci ne voient pas qu'ils peuvent intéresser les femmes, comme Ginger l'amie de Richard. 

    La différence est que Richard Rider n'est pas un génie, et qu'il vit dans une décennie différente.

J'ai bien aimé, mais je préfère l'original, Peter Parker.


Warlock #15
, Just a Series of Events! / Une simple série d'évènement publié pour la première fois en France dans Etranges Aventures #59

Scénario, dessins et encrage de Jim Starlin
Couleurs de Michele Wolfman

    J'aime beaucoup Jim Starlin. Mais là je ne comprends pas la raison de la publication de cet épisode dans les Trésors de Marvel. C'est en effet le dernier épisode de la série qui n'apporte pas grand-chose si on ne connaît pas Warlock.

    Jim Starlin reprendra son personnage dans plusieurs miniséries et séries par la suite et en fera un personnage important de son panthéon au côté et en opposition à Thanos.

Marvel Spotlight #31- Nick Fury Agent of Shield, Assignment: The Infinity Formula! / La mission de Nick Fury: Formule d'Infinité publié pour la première en France dans Eclipso #76

Scénario de Jim Starlin
Dessins et encrage de Howard Chaykin
Couleurs de Janice Cohen

    A gauche un scénariste que j'apprécie, à droite un personnage que je n'apprécie pas. La première page de Howard Chaykin m'a donné l'impression que j'allais passer un moment pénible. Et bien non, j'ai bien aimé cet épisode. 

    J'ai retrouvé une ambiance polar de ces années 70 et un Nick Fury en réelle difficulté. Il est parfois difficile pour moi de croire que le personnage est en danger. Même si je sais que le personnage ne va pas mourrir, je me suis un peu inquiété pour Nick Fury.

X-Men #101, Like a Phoenix, from the Ashes! / Tel un Phénix... Renaissant de ses cendres! publié pour la
première fois en France dans Spécial Strange #12 en juin 1978.
 
Scénario de Chris Claremont 
Dessins de Dave Cockrum 
Encrage de Frank Chiaramonte 
Couleurs de Bonnie Wilford 

    Nous voilà en présence d'un épisode culte, la transformation de Marvel Girl en Phoenix. Les X-Men, à bord d'une navette spatiale, sont de retour sur Terre. C'est John Grey qui pilote la navette, les autres membres de l'équipe à l'abri des radiations solaires. Pour le reste je vous laisse lire cet épisode.

    J'aime beaucoup cet épisode, mais il est encore meilleur dans l'ensemble de la saga des X-Men. Si Panini pouvait éditer les Epic Collection X-Men #5 et #6 j'en serais heureux.

Fantastic Four #167, Titans Two!  / Fantastiques Duo de Titans publié pour la première fois dans Nova #70 en novembre 1983.
 
Scénario de Roy Thomas
Dessins de George Pérez et Joe Sinnott
Encrage de Joe Sinnott
Couleurs de Phil Rachelson

    C'est l'un des premiers comics dessiné par George Pérez qui a débuté quelques mois précédents comme dessinateur chez Marvel. C'est l'un des épisodes qui voit une confrontation entre The Think et Hulk. Un épisode qui pourtant commence par une alliance entre les deux titans.

    George Pérez s'en sort très bien. La seule petite chose que je n'ai pas aimée c'est la coupe de cheveux d'Hulk. J'ai apprécié cet épisode qui m'a rappelé les épisodes des Fantastic Four de Nova.

    Encore une fois j'ai été heureux de lire ces Trésors de Marvel 1976. Même si je l'ai moins apprécié que les deux précédents. J'ai hâte de lire le prochain, en mai 2022, car il est consacré à mon année de naissance, 1969.

dimanche 20 février 2022

Something Is Killing The Children



J'ai craqué moi aussi l'offre à dix euros pour les deux premiers tomes. Et j'ai bien fait et vous comprendrez pourquoi en lisant cet article. La série est éditée par Urban Comics dans son label Indies et provient de l'éditeur Américain Boom! Studio.

Scénario de James Tynion IV @jamesthefourth
Dessins et encrage de Werther Dell'Edera @wertherscut
Couleurs de Miquel Muerto

    Des enfants disparaissent dans la petite ville d'Archer's Peak. On finit par retrouver des cadavres et une jeune femme mystérieuse fait son apparition. Vous l'avez compris c'est de l'épouvante, et si vous me lisez vous savez que ce n'est pas forcément ma tasse de thé.

    Concernant l'édition nous avons droit au format New 52 plus petit que celui de la période rebirth de D.C. Je trouve cela un peu petit, mais je pense que c'est déjà bien mieux que le format précédent de la série, Urban Link.

    Du côté des bonus, l'interview des auteurs en début du premier tome, les covers et quelques travaux préparatoires ce n'est pas mal pour ce prix.

    Je vais passer rapidement sur la partie graphique. Le style de Dell'Edera est particulier mais il ne me gène absolument pas. Son style colle très bien à l'histoire et la colorisation de Muerto apporte beaucoup à l'ambiance.


    
J'ai vraiment bien aimé les cases se passant de nuit, qui malgré le peu de lumière, sont très lisibles et parfaitement compréhensibles. Enfin, autant que l'équipe artistique a bien voulu nous dévoiler. Bref graphiquement c'est du très bon.

    Et que dire d'Erika dont le dessin correspond parfaitement à son caractère. Les bonus du tome deux nous donnent quelques indications qu'en a son développement.

    Je vais passer à l'histoire. Il n’y a pas mal d'atouts à celle-ci. Le côté petite ville perdue au milieu de l'Amérique où en général rien ne se passe. Les habitants, dont le shérif et le légiste, sont complètement dépassés par la situation catastrophique. Le traumatisme des parents, une personne venue de l'extérieur, et une société secrète complètent le tableau.

    Tout cela m'a semblé classique et si je remplace les enfants par des adolescents ou de jeunes adultes je retrouve le pitch de pas mal de films d'horreur. Cependant tout cela est bien maitrisé. Mais je ne suis pas un amateur d'horreur comme je vous l'ai indiqué. Et malgré ces très bons points si je n'avais acheté que le premier tome je ne sais pas si j'aurais continué. Et j'aurais eu tort.

    Il m'a manqué un petit quelque chose à la lecture du premier tome, qui se trouve dans le deuxième dès le premier chapitre. Et j'ai eu du mal à décrocher de la lecture. L'histoire prend de l'ampleur, tous les personnages prennent de l'ampleur, toutes les menaces, les montres mais aussi cette société secrète prennent de l'ampleur. Et le deuxième tome se termine par un cliffhanger de folie. Comment ne pas vouloir lire la suite?

    J'ai peur. Pas de l'histoire, non les bandes dessinées et les romans d'épouvante ne m'ont jamais fait peur. J'ai peur que la suite me déçoive. Cependant dès le mois prochain je prendrais le prochain tome. Et j'ai hâte qu'Urban Comics édite le quatrième tome.

À lire absolument.

samedi 19 février 2022

Superman Lois & Clark

    J'étais curieux de savoir d'où venait le Superman qui a remplacé celui des New 52 et de la naissance de Jonathan Kent le fils des Lois et Clark.

Scénario de Dan Jurgens @dan.jurgens.1
Dessins principalement de Lee Weeks @leeweeksart

    On commence par les deux épisodes de Convergence Superman. Convergence est un event D.C. que je ne connaissais pas du tout de la fin de la période New 52. Puis le titre se poursuit par la série Superman Lois & Clark #1 à #8.

    Sur une planète construite d'un assemblage de villes issues du Multivers on retrouve Clark et Lois enceinte mais aussi le Gotham de Flashpoint et son Batman, Thomas Wayne. Lois accouche du petit Jonathan dans la cave de Batman.

    Le fait d'avoir lu Flashpoint juste avant ainsi que l'éditorial d'Urban Comics m'ont aidé à comprendre le contexte de ces deux chapitres. Le fait le plus important hors Convergence c'est la naissance de Jonathan. Cela n'a pas plus d'intérêt pour moi que cela et n'explique pas vraiment la suite mais c'était sympathique de retrouver les personnages du monde de Flashpoint.

    Dans la série principale on suit la famille Kent, ou plutôt White qui essaie de passer inaperçu. Ils sont arrivés sur la Terre des New 52 où Clark et Lois existent déjà. Lois White écrit des livres enquêtes sous un pseudonyme et Clark White joue au Superman de l'ombre, pendant que le petit Jonathan grandit sans se rendre compte de rien. 

    C'est difficile pour Lois et Clark de ne pas être eux-mêmes mais un autre exemplaire du couple, qui n'en est pas un, sur cette planète. Lois fait son métier de journaliste et Clark essaie d'éviter à cette Terre de subir les mêmes menaces que sur la sienne. Les deux ont bien plus d'expérience que ceux de la Terre des New 52. Mais on sent que le fait de se cacher leur pèsent beaucoup, ne pas pouvoir retrouver les gens qu'ils aiment, du moins leur version sur cette Terre est difficiles pour eux.

    J'ai beaucoup aimé ce titre et j'ai retrouvé un Superman et une Lois tel que j'aime les lire. Les dessins de Lee Weeks sont très bons, et voir grandir la famille Kent a été un plaisir. Cela me donne envie de reprendre la lecture du Superman Rebirth que j'ai arrêté au deuxième tome.


mercredi 16 février 2022

Flashpoint

 

    Après avoir lu Flashpoint Prélude, je passe à l'event qui a changé l'univers D.C. pour le faire passer de la période classique à la période new 52. Période qui est appelée Renaissance chez Urban Comics.

    Je ne voulais pas mettre 35 euros dans l'édition 10 ans et je cherchais donc le titre d'occasion. Après deux tentatives d'achat par internet infructueux, j'ai trouvé le titre dans une boutique faisant de l'occasion. Malgré le fait qu'il n'était pas en pole position dans ma P.A.L. j'ai craqué et je l'ai lu presque de suite.

    Le titre d'Urban est composé de l'épisode #8 de la série The Flash (le reste de la série se trouve dans le titre Flashpoint Prélude) et des cinq épisodes de l'event Flashpoint.

The Flash #8

Scénario de Geoff Johns
Dessins et encrage de Scott Kolins
Couleurs de Brian Buccellato

    Épisode sur la vie du Eobard Thawne alias Néga-Flash. Nous avons droit à une origine story de ce super-vilain emblématique de Flash. Je me demande pourquoi Urban Comics a ajouté cet épisode à ce titre. Est-ce pour bien expliquer que si Flash n'avait pas existé, le Néga-Flash non plus?

Flashpoint #1 à #5

Scénario de Geoff Johns
Dessins de Andy Kubert
Encrage de Sandra Hope
Couleurs de Alex Sinclair

    Barry Allen après un rêve où on nous présente sa vie en trois pages, se réveille à son travail, épuisé. Mais le monde dans lequel il se réveille n'est pas celui ou il est Flash. C'est un monde sans la Justice League, sans Superman, et au bord du chaos, ou sa mère est vivante et où il n'est pas marié à Iris. Qu'est-ce qui s'st passé pour que son monde change ainsi. Barry Allen va devoir trouver des alliés pour comprendre et rétablir son monde d'origine.

    Côté dessins, il n'y a rien à dire. J'aime beaucoup les dessins d'Andy Kubert et il est en forme.

    Côté scénario, l'histoire est intéressante. À quoi sommes-nous prêts pour retrouver ceux que l'on aime. Un fils mort ou une mère partie trop tôt. Manipuler le temps à toujours des conséquences.

    Après la lecture je me suis sentie un peu déçu par ce récit et je ne sais pour quelle raison. Je me suis endormis, et au petit matin, au final je le trouvais pas mal ce Flashpoint. J'en attendais peut-être un peu trop.

    Je trouve que les versions alternatives de certains personnages de l'univers D.C. sont vraiment bonnes. Et en particulier ceux qui sont le plus présent, Batman, Cyborg et Captain Marvel. Geoff Johns nous propose un monde vraiment différent et très intéressant. Bien sur en cinq chapitres il ne peut explorer complètement cet univers, mais c'est déjà alléchant et suffisant pour l'histoire.

    Certes ce n'est pas le récit du siècle mais c'est un bon event. Il est vrai que je suis friand des mondes alternatifs de D.C. (mais aussi de Marvel). Et finalement je me dis que la lecture de la série Le monde de Flashpoint peut être intéressante pour accompagner cette lecture.

    

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