dimanche 19 juin 2022

Cemetery Beach

    Cemetery Beach est un comics de Warren Ellis au scénario et Jason Howard pour les dessins, l'encrage et les couleurs. Il est publié chez Image Comics, et en France chez Urban Comics.

    L'histoire se déroule sur une colonie perdue de l'humanité ou un éclaireur est envoyé de la Terre pour évaluer la situation. Au début de l'histoire, cet éclaireur Michael Blackburn, est prisonnier des forces de l'ordre de cette colonie. Il s'évade en compagnie de Grace Moody pour revenir à son point de départ et terminer sa mission.

    C'est un comics d'action qui n'a aucun temps mort du début à la fin. De l'humour, de la baston, des morts et des explosions en pagaille. Rien que pour cela j'ai passé un bon moment.

    Mais cette colonie, vivant en autarcie depuis un siècle à débouché sur une civilisation très particulière. Comme souvent une hiérarchie s'est établie et ceux qui se trouvent tout en bas ne servent que de pièce de rechanges organiques pour ceux d'en haut. Et c'est pour maintenir cette situation que le pouvoir va tout faire pour tuer Blackburn. 

    Le fait que notre héros traverse ainsi toutes les couches de la colonie permet à l'auteur de distiller les informations sur cette société si particulière.

    Pour les dessins, Jason Howard a un style particulier qui correspond bien à celui de l'histoire, une action rapide et débridée. Jason Howard s'est permis de faire une cover variante de chacun des sept numéros dans le style d'un artiste célèbre et en pastichant une série de ces auteurs. Nous avons droit en particulier à un pastiche d'une couverture de Tood Mc Farlane, Katsuhiro Ottomo et Stephen Platt.

    Un univers riche, une action non-stop et une fin ouverte me permettent d'espérer une suite. J'ai passé un bon moment, pas inoubliable mais agréable.


La cantine de minuit

    Cela faisait longtemps que je voulais essayer cette série. J'ai enfin réussi à emprunter le premier tome à la médiathèque. Il est visiblement très demandé. C'est un manga de YarōAbe.

    J'ai lu ce premier tome dans un parc, assis confortablement sur un banc. Et je dois dire tout de suite que c'était une agréable lecture.

    L'histoire se déroule dans un restaurant qui ouvre de minuit à sept heures du matin. C'est un petit restaurant du quartier de Kabukichōquartier chaud de Tokyo.

    Chaque chapitre de dix pages se concentre autour d'un plat et de l'histoire personnel d'une ou plusieurs personnes. Les chapitres ne sont liés que par les personnages qui reviennent parfois.

    Et comme cela se passe dans un quartier chaud de Tokyo, certains sont des yakuza ou des stars du porno, ou encore des strip-teaseuses.

    Quel que soit le métier du personnage, il n'est toujours décrit humainement et jamais juger sur sa profession. Tout le monde est le bienvenue dans ce restaurant. Et si le patron a les ingrédients, il vous prépare ce que vous voulez.

    À chaque fois l'histoire est émouvante, et j'ai été, bien que simple spectateur comme le patron du restaurant, pris dans l'émotion. Émotion que les autres clients du restaurant ressentent aussi.

    Un petit concentré d'histoires courtes sur la vie d'une galerie de personnages étonnants. Un tome agréable à lire, et je vais continuer d'emprunter cette série à la médiathèque.


Undertaker - Tome #3 et #4

    Deuxième diptyque qui est composé des tomes #3 - L'Ogre de Sutter Camp et #4 - L'Ombre d'Hippocrate. Nouas a toujours le même trio créatif; Ralph Meyer aux dessins, Xavier Dorison au scénario, et Ralph Meyer et Caroline Delabie aux Couleurs.

    Nous continuons à suivre les aventures de Jonas Crow, accompagné de ses deux "associées" Rose Prairie et Mademoiselle Lin. Notre trio de croque-morts croisent le chemin d'une ancienne et funeste connaissance de Jonas Crow; le chirurgien Jeronimus Quint.

    Du côté des dessins, c'est toujours un style certes classique mais qui fonctionne parfaitement avec moi. Et les couleurs sont toujours aussi bien choisies. Bref rien à dire là-dessus.

    Pour le scénario, Xavier Dorison explore encore une fois les profondeurs des sentiments et des relations de notre trio. 

    La culpabilité de ne pas avoir mis fin aux agissements de l'Ogre de Sutter Camp remonte à la surface, et lorsque Rose Prairie est en danger il fait tout pour la secourir. Une Rose Prairie pour laquelle il ressent des sentiments qu'il enfuie au plus profond de lui-même.

    Dorison nous montre que nous sommes parfois capables de tout pour ne pas mourir ou mettre fin à la souffrance, même à pactiser avec le Diable. Diable qui peut apparaitre sous les traits d'un chirurgien très compétent mais terriblement manipulateur.

    Les cadavres vont encore parsemer le chemin de Jonas Crow, mais il n'est pas forcément toujours responsable.

    Un très bon diptyque, certes classique, mais efficace et bien réalisé.

X-Men de Grant Morrison #1

    Voilà un Marvel Icon emprunté à la médiathèque qui retrace la première moitié du run de Grant Morrison sur les X-Men. J'ai déjà en ma possession trois arcs de cet icon, E comme Extinction, La troisième espèce et Imperial. Cela représente les trois quarts de ce volume.

    J'ai la version Hachette de ces trois arcs, et le premier ne contient pas l'annual 2001 contrairement à l'édition Must Have de Panini d'avril 2022.

    Je voulais lire l'intégralité de ce run, et comme mon budget est limité je me suis tourné vers la médiathèque.

    Au scénario nous avons donc Grant Morrison, et aux dessins nous avons principalement Frank Quitely. Deux artistes que j'aime beaucoup.

    Malheureusement pour moi Frank Quitely ne dessine qu'une petite moitié des épisodes de ce volume et j'aime beaucoup moins les dessins d'Igor Kordey et Ethan Van Sciver.

E comme Extinction - New X-Men #114 - #117

    On commence par l'arc E comme extinction. De suite Grant Morrison fait du neuf avec de nouveaux costumes et des dialogues plus tranchants entre les membres des X-Men.

    Une nouvelle ennemie, Cassandra Nova, apparaît. Elle est très proche du professeur Xavier, et provoque le plus grand génocide mutant, celui de Génosha et de ses 16 millions de mutants.

    
Comme souvent avec Grant Morrison tout va très vite. Plusieurs histoires avancent en parallèle et les rapports entre les personnages sont travaillés. C'est ma troisième lecture de cet arc et je suis encore enchanté par les dialogues et les relations entre les X-Men.

L'Ombre de la Chambre X

    Entre les épisodes #116 et #117 nous avons l'Annual de 2001 qui nous présente Xorn. Je n'avais jamais lu cet épisode et je suis content d'en apprendre un peu plus sur ce personnage qui me semblait mystérieux. 

    J'aime les dessins de Leinil Francs Yu mais le format paysage me gène. Je trouve que cela passe bien sûr un single issue, mais dans un gros volume c'est assez pénible.

La troisième Espèce - New X-Men #118 - #121

    Les Mutants sont à la mode, et des humains voulant leur ressembler sont prêts à tout pour cela, même à se faire greffer des organes mutants. Et là où il y a une demande, il y a toujours une offre, et le trafic d'organe mutants se met en oeuvre.

    Grant Morrison fait une pause avec l'histoire de Cassandra Nova pour nous parler de la relation entre mutants et humains. Des humains qui sont partagés entre la peur des mutants, l'adoration, ou encore la jalousie.

    Le dernier épisode de cet arc est un épisode presque entièrement muet, avec une seule bulle de dialogue sur la dernière case. Un épisode auquel Jonathan Hickman a rendu hommage dans le numéro Giant Size X-Men: Jean Grey et Emma Frost.


Impérial - New X-Men #122 - #126

    Cassandra Nova dans le corps de Xavier met l'empire Shi'ar au bord de la destruction pour détruire les mutants. Les X-Men sont proches de la fin et ils auront beaucoup de mal pour s'en sortir, physiquement et psychologiquement. Un bon arc où Grant Morrison continue d'approfondir sa vision de chacun des X-Men.

Nouveau Monde - New X-Men #127 - #133

    Les relations entre les Mutants et le reste de l'humanité sont toujours plus tendues. Les X-Men essaient d'apporter, si ce n'est la paix, une relative confiance entre les deux groupes. Mais du côté des jeunes et nouveaux étudiants, certains ne sont pas pret à se laisser faire. 

    Et puis il y a Fantomex, et je dois dire que je ne suis absolument pas fan de ce personnage.

    Grant Morrison en profite aussi pour enrichir la relation entre Cyclope et Emma Frost. Lorsqu'on connaît la suite on apprécie la façon dont Grant Morrison a mené l'évolution de cette relation. 

Kid Omega - New X-Men #134

    Un épisode centré sur Kid Omega et qui est aussi une introduction aux événements du second tome.

En conclusion un Marvel icon de bonne qualité, malgré la valse des dessinateurs. Mais pour une fois je trouve que le papier mat ne rend pas hommage aux dessins.

samedi 4 juin 2022

Marshal Bass #4 Yuma et #5 L'ange de Lombard street

    Suite de ma lecture des aventures de River Bass, premier marshal noir des États-Unis d'Amérique. Un personnage qui est inspiré d'un personnage historique Bass Reeves, qui fut réellement le premier marshal noir.

    J'ai emprunté les tomes #4 et #5 de la série à la médiathèque. 

    Dans le premier tome, River Bass s'infiltre dans le pénitencier de Yuma pour faire tomber un politicien emprisonné qui a pris le contrôle de la prison.

    Encore une histoire dure dans un far-west où personne n'est ni blanc ni noir. J'ai trouvé l'histoire un peu facile, mais les protagonistes très bien travailler. En particulier les prisonniers qui tentent de survivre en faisant plaisir au maître de la prison, et les matons au travail et au salaire à peine plus enviable.

    L'histoire est toujours très dure et le scénariste jamais tendre avec River Bass. Le dénouement m'a surpris mais lorsqu'on y regarde de plus près ce n'est pas étonnant. On sent que River est prêt à tout pour se faire pardonner ce qu'il a fait à la fin du tome précédent, quitte à mourir. Je l'ai trouvé à la limite du suicidaire et c'est la chance qui l'a sauvé. On le sent torturé par le remord.

    Un bon tome, que j'ai quand même trouvé un peu en dessous du précédent, mais quand même très intéressant.

    Dans le second tome, River Bass se retrouve à Philadelphie, lors de la première exposition universelle organisée sur le sol américain. Il prend la charge de retrouver un assassin en aidant la police locale. Cela fait suite à l'histoire précédente. 

    Loin du Far-West nous aurions pu penser que la vie serait plus simple pour le premier marshal noir. Mais non, les citadins sont aussi horribles, racistes, mauvais que les cow-boys, voir beaucoup plus. 

    Je me suis demandé ce qui pouvait justifier que River Bass accepte tout cela. Je me suis demandé comment un être humain pouvait accepter ce que subi River Bass. Traitement que certaines personnes à notre époque vivent encore.

    J'ai trouvé ce tome très bon et le cliff-hanger excellent. Cela m'a donné tout de suite l'envie de lire la suite.

    Je trouve Macan Darko très bon dans l'élaboration de ses personnages. Il décrit une société d'une noirceur extrême et seuls quelques personnages surnagent un peu dans cette fange remplie de racisme, de corruption, d'avidité, de cupidité... 

    Et malheureusement le scénariste n'est jamais tendre avec l'avenir de ces personnages un peu meilleur que les autres. C'est surtout cela que j'apprécie dans cette série qui dépeint une société horrible, et la noirceur de l'être humain mais qui semble si réaliste.

    Pour rendre cela plus réaliste, Macan n'hésite pas à utiliser des faits réels pour accrocher ses histoires à la réalité historique. Et pour garder le lecteur d'un tome à l'autre il construit un fil rouge avec la famille Defoe qui est toujours présente dans le destin de River. Et cette fois-ci d'une façon surprenante. 

    Côté dessins, rien à dire par rapport aux tomes précédents. Ce n'est toujours pas mon style de dessin préféré, mais c'est très bien fait. Kordey continue de mettre une double page par album et elles sont toujours impressionnantes.

    En ayant rendu ces deux tomes à la médiathèque j'ai réservé les deux suivants, qui malheureusement avaient déjà été emprunté. Une très bonne lecture que je vais continuer avec plaisir. Je me suis attaché à River, et je me demande si dans l'avenir je ne vais pas acheter la série.

    Les articles sur les tomes précédents:

  1. Black & White
  2. Meurtres en famille
  3. Son nom est personne


mardi 31 mai 2022

La Horde du Contrevent #3 - La Flaque de Lapsane

    La Horde du Contrevent est un roman de science-fiction d'Alain Damasio. Éric Henninot continue l'adaptation difficile de ce roman en Bande Dessinée avec le troisième tome. Pour la critique des deux premiers tomes je vous conseille de lire cet article.

    La Horde continue son chemin vers le lieu où naît le vent, pour comprendre ce mystère et y mettre fin. Elle décide de traverser la Flaque de Lapsane, une étendue d'eau peu profonde entouré de marécages. Aucune des trente-trois Hordes précédentes n'a réussi à traverser la Flaque, certaines ayant choisi de la contourner.

    Toujours aussi bien j'ai passé un très bon moment à voir la Horde évoluer et les différents personnages en particulier Golgoth et Sov. Les tensions dans la horde perdurent et s'amplifient... Et de nouveaux éléments viennent enrichir l'univers de la Horde du Contrevent.

    C'est un tome ou la Horde évolue en vase clos dans un milieu très très humide et cela se sent dans l'humeur de chaque personnage. 

    Les décors sont toujours magnifiques et même si parfois j'ai encore un peu de mal à reconnaitre les membres les moins utilisés l'histoire, tout est très bien dessiné.

    Je n'ai pas eu trop de mal à retrouver la Horde malgré l'intervalle de deux mois entre la lecture des deux premiers tomes et celui-ci. On retrouve les mêmes qualités pour ce tome, la richesse de l'univers, la profondeur des personnages, et les relations entre ceux-ci.

    La suite n'est pas encore parue mais j'ai hâte de la lire.



Radian Black #1

    De passage dans une librairie Anglaise à Paris (Smith & Son, rue de Rivoli), j'attendais ma fille qui dévorait les rayons Harry Potter. En déambulant dans la librairie je tombe sur un rayon comics. Je regarde et je tombe sur le premier tome de Radian Black chez Image Comics. Il était à 10 euros pour un prix d'origine à 9,99 dollars. 

    Je ne lis que très rarement des comics en version original, mon niveau d'Anglais n'étant pas suffisant. Mais pour le prix, et parce que j'avais vu la vidéo de Max Faraday qui en parlait en bien, j'ai tenté.

    Le premier tome est composé des chapitres #1 à #5 qui nous racontent l'histoire principale. Le chapitre #6 revient sur les origines d'un autre personnage.

    L'histoire nous raconte l'aventure de plusieurs personnages qui découvre via un artefact lumineux, que j'appèlerais Radian, des pouvoirs surprenants. Ils n'en connaissent ni l'origine ni le fonctionnement. Mais une menace se profile pour les détruire et détruire la Terre. Bref c'est assez classique mais la trame reste efficace.

    L'intérêt de l'histoire vient plutôt des personnages qui trouvent ces fameux Radians. Le premier Radian, de couleur noire, trouve comme premier hôte, Nathan Burnett, un écrivain en manque total d'inspiration, endêté, qui retourne vivre chez ses parents dans une petite ville de Lockport dans l'Illinois. Il y retrouve un ami d'enfance, Marshall. J'ai préféré l'histoire de Satomi Sone essayant de trouver une solution aux problèmes de son mari.

    Et bien sur en tout bons comics nous avons un super Cliffhanger à la fin de l'épisode #5.

    Côté dessins, c'est propre. Ceux de Marcelo Costa pour les quatre premiers chapitres, et ceux d'Eduardo Ferigato se ressemblent et cela donne une cohérence aux graphismes. J'ai bien aimé même si je trouve cela un peu trop lisse, un peu trop numérique.

    Pour l'épisode #6 j'ai bien aimé les dessins de Darco Lafuente qui sont moins traditionnels, un peu plus cartoon et avec une colorisation de Miquel Muerto que j'ai vraiment apprécié. Visiblement nous aurons droit à un spin-off basé sur le personnage de Radian Red.

    Bref un bon premier tome, je continuerais certainement, mais je ne sais pas encore dans quelle langue.



Asterix #38 - La fille de Vercingétorix

    De passage à Paris dans l'appartement prêté par un parent et en attendant que ma femme et ma fille soient prêtes pour se balader dans notre capital, je tombe sur la seule bande dessinée de la bibliothèque; Astérix et La fille de Vercingétorix.

    Je suis un amateur des aventures de nos deux Gaulois, Astérix et Obélix. Je n'avais pas lu un album récent depuis la reprise du titre par Jean-Yves Ferri au scénario et Didier Conrad aux dessins.

    J'avais un peu d'appréhension concernant cette reprise et finalement je n'ai pas été déçu. On retrouve tout ce qui fait une aventure d'Astérix ou presque. Je préfère quand même la période Goscinny.

    Ce qui fait le point fort d'une aventure d'Astérix c'est l'humour. J'ai retrouvé toutes les composantes d'un album d'Uderzo et Goscinny. Les célèbres bagarres générales qui sont souvent initié par Ordralfabétix le poissonnier du village et Cétautomatix le forgeron, en sont un exemple. Il y a bien d'autres gags dans les pages de cet album.

    Je retrouve aussi les célèbres jeux de mots, en particulier dans les noms des personnages comme le traitre Adictosérix.

    Et aussi l'humour dans les paroles de Baba, la vigie du navire pirate, qui fait référence à son poste comme à celui d'une grande entreprise. Un humour qui se lit sur plusieurs cases, qui individuellement semblent anodines.

    Et puis il y a les Romains. Ceux qui connaissent les irréductibles Gaulois font profil bas, mais cela ne les empêche pas de se faire frapper par Obélix. Et ceux qui ne les connaissent pas encore font leur rencontre, malheureuses pour eux, joyeuse pour le lecteur.

    L'autre point des albums d'Astérix est de traiter de sujets un peu plus sérieux. La Fille de Vercingétorix traite de l'adolescence et de suivre ou pas la voix du père. Ainsi on demande à celle-ci de reprendre le flambeau de son père et de chasser les Romains de la Gaule. Les fils d'Ordralfabétix et de Cétautomatix sont aussi concernés. Mais finalement ce n'est pas leurs désirs, mais ce que l'on attend d'eux.

    Ce que je peux regretter c'est la présence très en pointillés d'Astérix et Obélix, et le manque de punch de l'histoire. Globalement j'ai lu celle-ci d'une traite et j'ai passé un agréable moment.

samedi 28 mai 2022

March comes in like a lion - Tome 11

 

    March comes in like a lion - tome 11

    Après un tome 10 riche en surprise, celui-ci est dans la continuité. Nous en savons un peu plus sur le père des soeurs Kawamoto et sa stratégie pour profiter de leurs bons coeurs. Mais la soeur ainée, Akari, se défend et défend ses soeurs face à son père manipulateur.

    Un tome plus calme où l'on découvre un Rei prêt à tout pour que les soeurs Kawamoto soient heureuses. Y compris à jouer les entreméteurs pour trouver à amoureux à l'ainée des trois.

    Il est toujours aussi agréable de suivre cette série, et j'entame avec plaisir les derniers tomes.


March comes in like a lion - Tome 12

    Tome douze de la série March comes in like à lion. Cette série qui en comprends 15 pour le moment est scénarisée et déssinée par Chica Umino.

    Akari et Hinata s'aperçoivent que Rei, même s'il est au lycée est un adulte et qu'être joueur professionnel de Shogi est un vrai travail.

    Le grand-père des trois soeurs revient à la maison, et peu à peu la vie reprend après les événements des deux tomes précédents.

    Même si cela ne m'a pas touché, la vie et la situation familiale et amoureuse de Raidô sont intéressantes.

jeudi 26 mai 2022

Les Trésors de Marvel - Tome 6 | Année 1969

    Les Trésors de Marvel, sixième tome de cette collection trimestrielle de Panini Comics. Ce tome regroupe les meilleurs ou les plus marquants épisodes de l'année 1969 des Éditions Marvel.

    Ce n'est pas parce que c'est mon année de naissance, mais parce que j'adore cette collection que j'ai pris ce numéro. Pour une fois nous n'avons pas une histoire de Spider-Man.

Thor #168 et #169... Galactus Found! et The Monster and the Man-God!

    Le scénario est de Stan Lee et les dessins de Jack Kirby. 

    Deux épisodes de Thor centré sur Galactus où nous avons droit à son origine. Cependant il me semblait avoir lu une origine légèrement différente dans une revue Lug. 

    En effet il me semblait que les origines de Galactus se situaient avant la naissance de notre univers. Il était le seul survivant que l'univers précédant le Big Bang. Est-ce que quelqu'un se souvient de cette origine?

    Cela fait plaisir de retrouver les dessins de Kirby mais je dois avouer que l'histoire ne m'a pas emporté. La caricature des méchants communistes chinois ne m'a pas forcément aidé à lire cette histoire.

Ces deux épisodes ont été publiés dans la revue Thor le fils d'Odin #5 et #6 chez Arédit en 1979.


The Avengers #70 et #71
... Enter: The Squadron Sinister! et The Final Battle!

    Le scénario est de Roy Thomas et les dessins de Sal Buscema. 

    Deux épisodes ou mandaté par Kang le conquérant les Avengers combattent pour contre une toute nouvelle équipe de Super-Vilain, le sinistre escadron. 

    J'aime cette époque des Avengers. Même si les histoires ne sont pas extraordinaires, mais souvent surprenantes, ce sont les relations entre les membres de l'équipe que j'apprécie. 

    Ces deux épisodes ont été publiés dans la revue Les vengeurs #3 chez Arédit en 1980.

Captain America #71... The coming of... The Falcon!

    Le scénario est de Stan Lee et les dessins sont de Gene Colan.

    Captain America se retrouve coincé dans le corps de Crâne Rouge qui possède le Cube Cosmique. Il se retrouve sur une île déserte face à des ennemis de ce dernier et rencontre de Sam Wilson.

    La première apparition du Faucon. Je dois dire que j'aime cet épisode. Peut-être parce qu'il me rappelle la très bonne revue Spécial Strange Origines où nous vivions les premières histoires d'un personnage ou les épisodes marquants. Les trésors de Marvel reprennent ce concept.

    Cet épisode a été publié la première fois dans la revue Thor #9 chez Arédit en 1978 mais je l'ai personnellement lu dans le Spécial Strange Origines #202 chez Lug en octobre 1986.


Captain Marvel #17
...  And a Child Shall Lead You!

    Le scénario est de Roy Thomas et les dessins sont de Gil Kane.

    Captain Marvel, attention ce n'est pas Carol Danver mais le premier Captain Marvel, Mar-Vell, est coincé dans la zone négative. Pour en sortir temporairement il fait appel à un adolescent bien connu du monde Marvel, Rick Jones.

    J'aime beaucoup ce premier Captain Marvel et surtout son association avec Rick Jones. Malheureusement ce titre aux U.S.A. n'a pas vraiment fonctionné, et on devra attendre l'arrivée de Jim Starlin pour que la série décolle vraiment.

    Cet épisode a été publié pour la première fois dans le Strange #64 de 1975 avec une couverture reprise de l'originale par Jean Frisano. Puis il a été repris dans le Spécial Strange Origines #184 de 1985.

Marvel Super-Heroes #18... Guardians of The Galaxy.

    Le scénario est d'Arnold Drake et les dessins sont de Gene Colan.

    Voici le numéro des origines des premiers Gardiens de la Galaxie. Premier dans le sens de la création car ces Gardiens viennent du XXXéme siècle. Les quatre membres s'associent lorsque les Baddoons, peuple extraterrestre, prennent le contrôle du système solaire et de toutes les planètes ou vivent les humains.

    Je dois dire que je n'ai jamais vraiment accroché à ces premiers Gardiens de la Galaxie et leurs aventures parfois loufoques que j'ai suivies dans les pages de la revue Titans.

    Cet épisode a été publié pour la première fois dans Titans #5 où je l'ai lu pour la première fois. Il est de nouveau paru dans le Spécial Strange Origines #235.


Not Branch Echh #13
... The Origin of Simple Surfer!

    Le scénario est de Roy Thomas et les dessins de Marie Severin.

    Revue parodique du monde Marvel, nous suivons une aventure du Surfer Simplet qui nous raconte ses origines loufoques.

    Je ne suis absolument pas client des histoires parodiques de Marvel. Ces huit pages m'ont ennuyé. Heureusement pour moi ce n'est que huit pages.

    C'est un inédit et heureusement.

Tower of Shadows #1... At the Stroke of Midnight!

    Tower of Shadows est une anthologie d'histoire d'épouvante. Nous avons droit ici à la première histoire du premier numéro.

    Le scénario et les dessins sont de Jim Steranko.

    Petite histoire d'horreur qui nous montre jusqu'où peut nous conduire la cupidité. Très bien dessiné et intéressante, c'est un bouche-trou que j'ai aimé contrairement au précédent.

Pour résumé un numéro que j'ai un peu moins apprécié que les précédents, mais la nostalgie a quand même fonctionné. Les trésors de Marvel sont les dignes successeurs des Spécial Strange Origines des éditions Lug.

Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...