samedi 4 juin 2022

Marshal Bass #4 Yuma et #5 L'ange de Lombard street

    Suite de ma lecture des aventures de River Bass, premier marshal noir des États-Unis d'Amérique. Un personnage qui est inspiré d'un personnage historique Bass Reeves, qui fut réellement le premier marshal noir.

    J'ai emprunté les tomes #4 et #5 de la série à la médiathèque. 

    Dans le premier tome, River Bass s'infiltre dans le pénitencier de Yuma pour faire tomber un politicien emprisonné qui a pris le contrôle de la prison.

    Encore une histoire dure dans un far-west où personne n'est ni blanc ni noir. J'ai trouvé l'histoire un peu facile, mais les protagonistes très bien travailler. En particulier les prisonniers qui tentent de survivre en faisant plaisir au maître de la prison, et les matons au travail et au salaire à peine plus enviable.

    L'histoire est toujours très dure et le scénariste jamais tendre avec River Bass. Le dénouement m'a surpris mais lorsqu'on y regarde de plus près ce n'est pas étonnant. On sent que River est prêt à tout pour se faire pardonner ce qu'il a fait à la fin du tome précédent, quitte à mourir. Je l'ai trouvé à la limite du suicidaire et c'est la chance qui l'a sauvé. On le sent torturé par le remord.

    Un bon tome, que j'ai quand même trouvé un peu en dessous du précédent, mais quand même très intéressant.

    Dans le second tome, River Bass se retrouve à Philadelphie, lors de la première exposition universelle organisée sur le sol américain. Il prend la charge de retrouver un assassin en aidant la police locale. Cela fait suite à l'histoire précédente. 

    Loin du Far-West nous aurions pu penser que la vie serait plus simple pour le premier marshal noir. Mais non, les citadins sont aussi horribles, racistes, mauvais que les cow-boys, voir beaucoup plus. 

    Je me suis demandé ce qui pouvait justifier que River Bass accepte tout cela. Je me suis demandé comment un être humain pouvait accepter ce que subi River Bass. Traitement que certaines personnes à notre époque vivent encore.

    J'ai trouvé ce tome très bon et le cliff-hanger excellent. Cela m'a donné tout de suite l'envie de lire la suite.

    Je trouve Macan Darko très bon dans l'élaboration de ses personnages. Il décrit une société d'une noirceur extrême et seuls quelques personnages surnagent un peu dans cette fange remplie de racisme, de corruption, d'avidité, de cupidité... 

    Et malheureusement le scénariste n'est jamais tendre avec l'avenir de ces personnages un peu meilleur que les autres. C'est surtout cela que j'apprécie dans cette série qui dépeint une société horrible, et la noirceur de l'être humain mais qui semble si réaliste.

    Pour rendre cela plus réaliste, Macan n'hésite pas à utiliser des faits réels pour accrocher ses histoires à la réalité historique. Et pour garder le lecteur d'un tome à l'autre il construit un fil rouge avec la famille Defoe qui est toujours présente dans le destin de River. Et cette fois-ci d'une façon surprenante. 

    Côté dessins, rien à dire par rapport aux tomes précédents. Ce n'est toujours pas mon style de dessin préféré, mais c'est très bien fait. Kordey continue de mettre une double page par album et elles sont toujours impressionnantes.

    En ayant rendu ces deux tomes à la médiathèque j'ai réservé les deux suivants, qui malheureusement avaient déjà été emprunté. Une très bonne lecture que je vais continuer avec plaisir. Je me suis attaché à River, et je me demande si dans l'avenir je ne vais pas acheter la série.

    Les articles sur les tomes précédents:

  1. Black & White
  2. Meurtres en famille
  3. Son nom est personne


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