dimanche 19 février 2023

Les Trésors de Marvel - Tome 9 | Année 1967

    Le tome précédent de cette anthologie des meilleurs épisodes Marvel d'une année m'avait un peu déçu. Je n'avais pas trouvé beaucoup d'intérêt à la sélection de l'année 1975.

    Pour ce neuvième tome, nous avons droit aux épisodes les plus marquants de l'année 1967.

    En premier, une petite annonce. La collection, qui se contentait des années 60, 70 et 80 pourrait faire paraître des numéros sur les années 90. Je pense que c'est une bonne idée.

    Le second point est la présence quasi exclusive de ce que j'appellerais les pères fondateurs de Marvel que sont Stan Lee, Steve Ditko, Jack Kirby, John Romita Senior, Gene Colan... et c'est un réel plaisir pour un nostalgique comme moi.

Fantastic Four #58 - The Dismal Dregs of Defeat!, #59 - Doomsday! et #60 - The Peril and the Power!

    Les trois premiers numéros sont consacrés aux Quatre Fantastiques qui sont confrontés à leur némésis; Victor Von Fatalis.

    Ce dernier a volé les pouvoirs cosmiques du Silver Surfer et compte bien s'en servir pour devenir le Maître du monde.

    Trois épisodes des créateurs des Fantastic Four, les non moins fantastiques Stan Lee et Jack Kirby. Trois épisodes que je n'avais jamais lus jusque-là et que j'ai lu avec plaisir.

    Ils étaient parus la première fois dans les albums Une Aventure des Fantastiques #4 et #5. Album que je n'achetais pas car trop cher pour moi à l'époque.

Amazing Spider-Man #50 - Spider-Man No More!

    L'un des épisodes de Spider-Man les plus célèbres, celui où Peter Parker renonce à être Spider-Man. Je l'ai relu récemment dans le premier tome de la collection anniversaire de Spider-Man.

    C'est effectivement un épisode marquant et que j'apprécie beaucoup. Il concentre tout le dilemme de Peter Parker et son identité secrète Spider-Man. C'est du grand Spider-Man. 

    Cet épisode de Stan Lee et John Romita Senior a été édité de nombreuses fois en France. La première fois fut dans le Strange #54 de juin 1974.

Strange Tales #153 - Alone, Against the Mindless Ones!, #154 - Clea Must Die! et #155 - The Fearful Finish...!

    Trois demi-épisodes qui forment un épisode complet du Docteur Strange par Stan Lee et Marie Severin.

    Je n'ai jamais été un fan du Docteur Strange du vingtième siècle. Et ces épisodes ne font pas exception. Je laisse l'avis aux fans du Sorcier Suprême.

    Ces épisodes furent publié pour la première fois dans la revue Eclipso #47 des Éditions Arédit-Artima.

Daredevil #30 - ...If There Should Be a Thunder God!

    Un épisode de Stan Lee et Gene Colan où notre héros d'Hell's Kitchen se retrouve confronté au dieu du tonnerre. 

    C'est l'époque où Matt s'invente un frère jumeau; Mike. Je ne sais pas comment cela c'est terminé. 

    Daredevil, pour attirer les deux vilains que sont le Cobra et Mister Hyde se déguise en Thor. C'est sans l'arrivée du vrai Thor.

    L'imagination des scénaristes pour provoquer un affrontement entre héros est sans limite. Mais cette histoire passe bien. Elle est marquante par l'évènement qui se passe à la toute fine de l'histoire.

    J'ai bien aimé cet épisode. Il représente une époque où la comédie avait une part importante dans Daredevil, avant l'arrivée bien des années plus tard de Frank Miller.

    Cet épisode fut publié pour la première fois en France dans le Strange #28 d'avril 1972.

X-Men #35 - Along Came a Spider...!

    Un épisode des premiers X-Men avec notre tisseur de toiles. Il est scénarisé par Roy Thomas et dessiné par Werner Roth.

    Je ne suis pas un grand fan des premiers X-Men. C'est peut-être leur côté adolescent qui me paraît mal exprimé dans les histoires. Une nouvelle fois nous avons le droit à un malentendu pour voir des super-héros s'affronter. Ici il s'agit de Spider-Man et des X-Men.

    On remarque, comme dans les quatre fantastiques, la mise de côté de Marvel Girl sous prétexte non dit que c'est une femme, et donc fragile pour eux, qui marque bien cette époque, encore loin de metoo.

    Malgré cela c'est j'ai trouvé agréable de lire cette confrontation. Peut-être grace à notre ami Peter Parker.

    Cet épisode fut publié pour la première fois en France dans le Strange #35 nés novembre 1972 avec une magnifique couverture de Jean Frisano représentant les héros de cette histoire.

Not Branch Echh #1 - The Silver Burper!

    Panini a déjà publié des épisodes de cette série humoristique et parodique de l'univers Marvel... Et je n'accroche pas du tout.

    Pour conclure j'ai bien aimé ce numéro #9, bien plus que le précédent. C'est toujours agréable de relire ces vieux épisodes.



samedi 18 février 2023

20th Century Boys - Tome 7

    Me voilà arrivée au septième tome de cette série que je dévore.

    Ami est mort, mais est-il vraiment mort? Et même s'il est mort, son projet de fin du monde continue.

    Lorsqu'un leader charismatique disparaît, certains peuvent perdre le foie, d'autres se disputer sa place pour perpétuer son projet ou tout simplement prendre le pouvoir.

    Une ambiance étrange apparaît dans le cercle très fermé de ceux qui dirige le parti de l'amitié.

    Pendant ce temps le virus se propage, et la résistance trouve des renforts. On en apprend toujours un peu plus sur le passé de la bande de Kenji et en particulier sur Ami.

    C'est toujours aussi bon. Le huitième tome est dans ma pile à lire.

mardi 7 février 2023

Jours de Sable

    Je suis tombé sur ce titre en fouillant les bacs de la médiathèque. Il est catalogué "Coup de coeur" de la médiathèque. J'en avais entendu parler, je crois par Jules et Nico sur leur chaîne Youtube. J'ai décidé de le prendre. Et j'ai bien fait.

    C'est une oeuvre d'Aimée De Jongh, traduite par Jêrome Wicky éditée chez Dargaud.

    L'histoire se passe en 1937 dans le coeur des États-Unis, dans une zone appelée Dust Bowl, le bassin de poussière.

    Avant l'arrivée d'agriculteurs, cette zone était une prairie. L'exploitation intensive et la sécheresse l'ont transformé en zone semi-aride où des tempêtes de sable ou de poussières sévissent rendant la vie difficile et l'agriculture impossible. 

    En pleine crise depuis 1929, la Grande Dépression, la population a du mal à survivre et une partie s'exile vers la Californie dans l'espoir de trouver du travail. Cet exode sera raconté par les Raisins de la Colère, de John Steinbeck.

    John Clark, vivant à New York, est employé par une agence gouvernementale pour prendre en photo la situation dans le but de savoir ce dont ces habitants ont besoin et d'informer le reste de la population Américaine.

    Le dessin de De Jongh peut sembler un peu naïf, tout comme son personnage, mais ils rendent parfaitement la situation. Il représente très bien la détresse, la misère des habitants du Dust Bowl, qui perdent leurs travails, leurs ressources, des membres de leurs familles et la vie. Ils sont abandonnés de tous au milieu des tempêtes.

    Et l'histoire de ce jeune photographe qui rencontre cette misère, cette catastrophe environnementale et humaine est prenante. Il prend cela de pleins fouet sans y être préparé. L'intensité augmente de page en page, et je dois avouer que j'avais la larme à l'oeil en fermant ce titre.

    Les personnages sont fictifs, mais l'agence a vraiment existé, la Farm Security Administration. Elle a réellement envoyer des photographes sur place, et de nombreuses photos témoigne de cet évènement.

    C'est un titre fort, très fort. Une lecture très intense en émotion. Encore un titre que je vous recommande chaudement.

Hoka Hey!

    Voici un titre dont j'ai entendu le plus grand bien du Youtuber Mill's, de la chaîne La Cave du Mill's. Une chaîne que je vous recommande. 

    Je l'ai acheté en fin d'année dernière et pourtant je ne le lis que maintenant. J'ai inconsciemment fait redescendre la pression, et l'attendu pour plus de plaisir à la lecture.

    C'est un titre entièrement réalisé par Neyef, édité dans le prestigieux Label 619.

    La première chose que l'on remarque c'est la qualité d'édition, comme toujours avec le Label 619. Nous avons droit à un grand format, un dos toilé et un papier de super qualité. 

    Ce papier donne une profondeur et une texture aux dessins qui les sublime. C'est un livre ou le support physique apporte un énorme plus à la lecture.

    Et ensuite on ouvre le livre et là, j'ai été éblouie par les dessins. Mais que c'est beau. Comment on peut faire une bande dessinée aussi belle sur plus de deux cents pages. Rien que pour cela ce livre vaut largement les 23 euros.

    Je regrette presque de devoir tourner les pages pour suivre l'histoire et abandonner une planche.

    Toute l'histoire, ou presque, se passe en extérieur. Et nous avons droit à un décor naturel fantastique. Que ce soit de jour, de nuit, au levé ou au coucher du soleil, dans la forêt ou dans la plaine. Je ne parle pas des personnages et des chevaux qui sont très bien représentés.

    Tout est beau et chaque case est une réussite. Une maîtrise du trait, du découpage, de la couleur que j'ai rarement vue.

    Et l'histoire? Celle-ci se déroule dans les grandes plaines américaines à la fin du XIXème siècle. Un jeune Indien orphelin, élevé dans une réserve par un révérend se retrouve projeté dans une aventure en compagnie de trois hors la loi en quête de vengeance. C'est aussi pour ce jeune George une quête d'identité.

    Vous l'avez peut-être compris cela parle de vengeance, mais aussi de liberté et de l'extermination du peuple indien. Une extermination des personnes, mais aussi de la culture et de leur lien profond avec la nature. L'homme blanc veut les exterminer, et assimiler les survivants pour en faire des citoyens de seconde zone. 

    Le propos est fort sans être lourd. La fable de La Fontaine, le Loup et le Chien, n'a jamais résonné aussi fort dans la confrontation de deux sociétés. Celle des "blancs propriétaire" de la terre qui en use et abuse, et celle des Indiens d'Amérique qui ne font qu'un avec elle. Ces derniers possèdent moins mais ont plus de liberté.

    Cette différence de vision entraîne des guerres, des massacres, du racisme, de la discrimination, des vengeances, du ressentiment. Alors que deux peuples auraient ou cohabiter tranquillement.

    C'est peut-être sans compter le capitalisme agressif, les besoins d'avoir toujours plus, plus de terre, plus de place, plus d'or qui a provoqué, non seulement en Amérique mais de par le monde la destruction de civilisations. 

    Je n'ai ressenti aucun jugement de valeur dans l'histoire de Neyef. Il n'y a pas les gentils indiens et les méchants blancs. C'est simplement des personnes avec une façon de vivre différente. Personne n'est tout à fait bon, ou tout à fait mauvais. Même si certains penchent plus d'un côté que de l'autre.

    J'ai lu une histoire très bien racontée, dessiné magnifiquement. Une très bonne lecture que je recommande chaudement.

dimanche 5 février 2023

Savage Dragon - Ultimate Collection Vol 1

    J'aime beaucoup le travail d'Éric Larsen, que ce soit sur Spider-Man ou sur Savage Dragon. Cependant l'Anglais m'a toujours empêché de lire Savage Dragon. 

    Car en français ne nous n'avons eu droit qu'à la première minisérie et aux huit premiers épisodes de la série régulière du côté de Semic. 

    Puis les Éditions Delcourt on publiait un premier volume reprenant la première minisérie, le numéro zéro, les deux premiers épisodes et une autre minisérie Blood & Guts.

    Alors lorsque j'ai vu que sortait une Ultimate Collection alors j'ai pris le premier volume (en souhaitant qu'il en ait d'autres). 

    Cette édition reprend la version augmentée de la première minisérie, qui comprend une quarantaine de pages en plus et un découpage différent.

    Puis les huit premiers épisodes de la série régulière, un gros paquet de bonus, et les back-up stories sur Star et Mighty Man qui étaient publiés dans ces huit épisodes.

    Le tout dans un format un peu plus grand et recolorisé.

    Une très belle édition, dont le seul reproche que je peux faire c'est de ne pas avoir séparé les épisodes, par les couvertures, ce qui aurait été plus agréable à la lecture.


    
Pour ceux qui ne connaîtraient pas Savage Dragon, ce dernier est retrouvé amnésique, au milieu des flammes. Il ne sait pas qui il est, ni pourquoi il est vert avec une crête et possède une force et une capacité de régénération incroyable. Retrouvé par le lieutenant Frank Darling, il intégrera la police de Chicago rapidement.

    Pour le style c'est de la pure année 90. De l'action débridée, du sang, de l'humour et une représentation des femmes assez particulière, très sexy. Avec bien sur des dessins dans le pur style d'Erik Larsen, dont les influences vont de Jack Kirby à Walter Simonson.

    Erik Larsen n'est pas avare de dessein pleine page, voire de double pages, qui sont souvent très dynamiques. 

    Une mention spéciale pour l'épisode #7 composés entièrement de pleines pages et de doubles pages et qui voit la première confrontation entre Dragon et Overlord. Une confrontation qui ne sera pas en la faveur de Dragon.

    Libéré des contraintes de Marvel, les séries Image sont plus violentes, le sang coule, et les morts sont nombreuses. Ce qui semble en plusieurs accords avec des combats entre personnes ayant de très grands pouvoirs.

    Une autre particularité de cette série c'est qu'elle évolue avec le temps réel. Dragon vieilli au même rythme que nous. Il a des enfants, etc. Bref, même si c'est une histoire de super-héros, c'est un plus encré dans la réelle.

    J'ai passé un bon moment, même si mon Anglais n'est pas encore à la hauteur. Je ne sais pas si la suite sera publiée, mais j'aimerais bien la lire. J'aimerais aussi lire les autres miniséries autour de cet univers.

20th Century Boys - Tome 6

    Sixième tome de la série sur douze, je suis à la moitié de cette série de Naoki Urasawa.

    Nos héros recherche toujours qui peut être ami, et comment contrer ses plans.

    Dans cette recherche ils essaient aussi de comprendre les motivations, les raisons du plan d'Ami.

    Kana, la nièce de Kenji trouve des traces de sa mère qu'elle ne connaissait pas du tout, et nous avons droit à d'étonnantes révélations.

    Encore une fois Urasawa nous donne des pistes pour comprendre l'histoire, mais se joue de nous dans ce puzzle toujours aussi intense et prenant.

    C'est toujours aussi bien dessiné, toujours aussi intéressant. Bref cette série est pour moi du pur bonheur.

lundi 30 janvier 2023

Simone 1. Obéir c'est trahir, désobéir c'est servir.

    Dimanche, en début d'après midi, France 2 diffusé les parties 5 et 6 du documentaire Klaus Barbie, larmes du crime. 

    Dans ce documentaire nous voyons le témoignage d'une des victimes du Bouché de Lyon, Simone Lagrange.

    L'histoire de cette femme nous est raconté par Jean David Morvan dans la bande dessinée prévue en trois volumes, Simone. C'est dessiné par David Evrard et mis en couleur par Walter.

    En 1972, Simone est une mère de famille vivant à la Tronche, en banlieue de la ville de Grenoble. Elle semble perturbée par une personne imaginaire qui n'a pas l'air sympathique. 

    Sur l'écran de la télévision, apparaît l'image d'une personne qui lui fait remonter de mauvais souvenir, c'est la photo de Klaus Barbie.

    En 1939 Simone à neuf ans lorsque la guerre commence. Juif, elle prend de pleins fouets les premières mesures contre les Juifs promulguées par le gouvernement de Pétain. Bien que très jeune, elle commence déjà à se rebeller contre le gouvernement de Vichy, puis contre l'occupant Allemand après 1942.

    À la différence de Madeleine, Résistante du même auteur, nous avons ici un dessein plus enfantin, moins réaliste. Mais ne vous y trompez pas, le fond est tout aussi dur. Je suis ébahie devant le courage et l'audace de cette petite fille. 

    A l'inverse, je suis effaré par la méchanceté, la lâcheté et la fourberie de certains personnages. Nous en apprenons aussi un peu plus sur la vie de Klaus Barbie et ses exactions.

    C'est encore un destin, une histoire qu'il est important de rappeler.


mardi 24 janvier 2023

Madeleine, Résistante - 1. La Rose Dégoupillée

    Voilà un autre titre que j'ai pris lors du salon Angers BD et qui m'a été dédicacé par le scénariste Jean David Morvan. 

    Ce dernier discute longuement avec Madeleine Riffaud sur sa vie et sur son passé de résistante lors de l'occupation Nazie. Ce titre est le premier tome d'une trilogie qui raconte son histoire. Le tout est dessiné par Dominique Bertail.

    Depuis quelques années Jean David Morvan semblé s'intéresser à la seconde guerre mondiale. Non pas sur les aspects militaires, mais plutôt sur des aspects plus humains et personnels, comme la Shoah, la collaboration et la résistance.

    Madeleine, Résistante est l'un des projets qui en découle avec Simone, dont un tome est paru, et Irena dont l'intégrale regroupant les cinq tomes est sortie voilà deux ans.

    Nous voilà donc dans ce premier tome où on voit grandir Madeleine dans une famille d'instituteurs d'une petite ville de la Somme. Cela démarre avant-guerre, en 1924, et ce premier tome se termine à son entrée effective dans la résistance, après avoir fait ses preuves, en 1942, alors qu'elle a tout juste 18 ans.

    Madeleine croisera des personnes généreuses, horribles, courageuses ou lâches. Elle est déterminée à se battre contre l'occupation Nazie et libérer son pays. Madeleine est un peu un garçon manqué, et la guerre la fait rentrer dans la vie d'adulte plus rapidement que d'autres.

    Il y avait beaucoup de jeunes hommes et femmes dans la résistance. Et beaucoup n'ont pas survécu à la guerre. Madeleine a survécu.

    Il est nécessaire de connaître leur histoire par ceux qui ont eu la chance de survivre. Et c'est ce que fait ce titre témoignage. Celui-ci est important pour ne pas oublier la barbarie Nazie. Malgré ceux qui aimeraient passer cela sous silence. Une barbarie qui nous a pas quittés. On la retrouve en Syrie ou en Ukraine. 

    Un bon titre magnifiquement dessiné et mis en couleur par Bertail. Un travail tout en lavis bleu. On pourrait penser que cette couleur est douce. Et bien l'artiste arrive à faire ressortir de la noirceur et de la gentillesse de la même couleur. Et je trouve cela très fort.

    Vivement le deuxième tome.


samedi 21 janvier 2023

20th Century Boys - Tome 5

    Cinquième tome de la série qui en comprends douze. 

    Dans ce tome on suit principalement Kanna et Kyôko. Kanna qui est la nièce de Kenji et Kyôko qui est une élève de son école qui s'intéresse à Kenji, au bain de sang de l'an 2000 et à Ami.

    Urasawa encore une fois joue avec de nouveau personnage pour nous donner d'autres pièces du puzzle. Difficile de lacher la lecture, seul le sommeil m'a empêcher de lire ce tome d'une traite.

    La lutte entre la secte d'ami et ceux que nous pourrions appeler les résistants continue. Un nouveau personnage lié à l'enfance de Kenji apparaît. Et comme souvent l'auteur brouille les pistes.

    Difficile de faire une revue sur un cinquième tome sans vous divulguer quoi que ce soit. C'est toujours aussi bien écrit et toujours aussi bien dessiné.

    Les tomes six et sept m'attendent dans ma pile à lire, mais comme à chaque fois je fais une petite pause.

jeudi 19 janvier 2023

Seul le Silence

    Acheté et dédicacé lors du salon Angers BD j'avais entendu parler de ce titre en bien sûr les réseaux sociaux. Je suis reparti du salon avec une belle dédicace du dessinateur et coloriste Richard Guérineau.

    C'est un titre scénarisé par Fabrice Colin basé sur le livre homonyme de R.J. Ellory. Le titre est paru aux Éditions Philéas. L'édition est de très bonne qualité avec un toucher de la couverture impressionnant. C'est un bel objet.

    L'histoire débute dans une ville de campagne de l'État de Géorgie, Augusta Fall, fin 1939.

    Joseph Vaughan, âgé de douze ans, découvre le cadavre d'une amie de classe, violée et assassinée. Ce n'est que le premier d'une longue liste de crimes.

    Nous suivons la vie de Joseph, de cet événement déclencheur, jusqu'au moment où il décide d'écrire cette histoire, bien des années plus tard, après de multiples évènements.

    C'est magnifiquement dessiné par Richard Guérineau avec une colorisation superbe. Les tons tournant autour de la couleur sable, sont à la fois chaleureux, secs et tristes. Cela colle très bien à l'ambiance de l'histoire, entre la chaleur de l'été en Géorgie, la sécheresse des rapports humains, et la profonde tristesse qui se dégage de l'histoire. 

    Une histoire qui nous est racontée, du point de vue de Joseph, "héros" malheureux de celle-ci. Et je dois avouer que c'est très bien racontée. On sent la pâte de l'écrivain dans les dialogues, et l'histoire raconté par Joseph. On tourne les pages, les unes après les autres pour connaître la suite.

    J'étais tellement pris dans cette histoire. À aucun moment je me suis mis à chercher qui pouvait être l'auteur de ces crimes. Car non seulement c'est un thriller et un roman noir, mais c'est aussi une critique et une description de la société rurale de l'Amérique de cette époque. Mais c'est surtout une formidable histoire.

    Il y a tellement de choses à dire, mais cela vous gâcherait un peu la lecture. Un titre passionnant que j'ai lu d'une seule traite et que je recommande à tous.

lundi 16 janvier 2023

Hoëdic

    Voilà un titre que je n'aurais certainement pas lu si je n'avais pas été au salon de la bande dessinée d'Angers. Ma femme a fait la queue pour une dédicace de l'auteur Bruno Bazile qui se trouve habiter dans la même ville que nous.

    Bruno Bazile nous parle de l'enfance, cette période entre la fin du collège et le début du lycée. Bubu, son personnage, est un grand amateur de bande dessinée Franco-Belge dans ces années soixante-dix.

    Avec ses amis, il évolue entre la réalité d'une prise de conscience écologique du pays avec les premières marées noires, de la crise pétrolière et l'imaginaire de la bande dessinée et de l'île fantasmée d'Hoëdic.

    Bazile remplit de clin d'oeil à la bande dessiné de son enfance, et j'ai adoré celui à Tintin et l'Étoile mystérieuse.

    C'est une histoire douce, tendre, drôle et parfois cruelle que celle de cette enfance à Saint Nazaire, aux portes de la Bretagne. Bazile nous décrit avec nostalgie cette période de la vie qui termine l'enfance et prépare à l'âge adulte. Cela a l'âge ou la vie est parfois plus derrière nous que devant.

    Un album magnifique qui m'a fortement ému. Je me demande quelle part de lui-même l'auteur à mise dans cette oeuvre. Si comme moi vous avaient passé la cinquantaine, lisez ce petit bijou.

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