dimanche 6 novembre 2022

Basketful of heads

    Je n'ai jamais été un grand fan de l'horreur. En fait, en dehors du cinéma, cela ne me fait pas peur. Que ce soit en comics ou en roman. Cependant j'ai apprécié Something Is Killing The Children, mais ce n'est pas pour le côté horrifique.

    Cependant, l'horreur est souvent la couche superficielle qui cache souvent d'autres monstruosités. Les films d'horreur cachent parfois un discours protestataire de notre société comme le montre Romero.

    Joe Hill l'a bien compris, ce qui fait la plus peur ce n'est pas chose horrible et inexplicable comme ces têtes coupées qui continue à parler, mais le coeur de certains hommes et des certaines femmes.

    Sur une petite île touristique d'Amérique, relié au continent par un pont, June Branch rejoint son petit ami, Liam, embauché pour l'été par le shérif local pour régler les petits délits et les problèmes de circulation. 

    C'est la fin de l'été, une tempête arrive et quatre prisonniers s'évadent.

    Joe Hill met dans le panier tous les ingrédients d'une petite histoire d'horreur et les détourne. Il s'amuse, et je dois dire que je m'amuse avec lui. On lit le titre d'une traite et on est surpris à chaque chapitre. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais j'ai passé un bon moment.

    Une mention spéciale pour les couvertures de Reiko Murakami, pour les petites phrases qui termine certains chapitres, et enfin pour la traduction d'Arnold Petit et Camille Gardeil qui apporte beaucoup au titre en Français.

Choco Boys

    Voici un des titres en hommage au personne de Morris; Lucky Luke. Celui-ci est écrit et dessiné par le célèbre auteur de bande dessinée Allemand; Ralf König, dont l'enfance a visiblement été bercée par ce cow-boy.

    J'avais déjà lu des titres de König et je savais que cela tourné souvent autour des relations entre hommes, et cette histoire ne fait pas exception. Il y a aussi beaucoup d'humour dans l'oeuvre de König et là aussi nous y avons droit. 

    Le personnage du cow-boy n'était pas forcément blanc (voir un  cow-boy dans le coton, Chinaman, Marshal Bass....) et hétéro. 

    La diversité existait aussi dans le Far-west malgré la représentation que nous pouvons nous faire, représentation alimentée par les westerns d'Hollywood.

    L'auteur joue avec ce beau cow-boy solitaire, une solitude qui peut faire naitre des questions. Il joue aussi avec tout le folklore qui existe autour du personnage de Morris, comme la chanson de Joe Dassin. 

    Il y introduit aussi une note fantaisiste avec ces vaches Suisses qui ont pour objectif la fabrication de chocolat Suisse.

    Bref Ralf König s'amuse dans cette hommage tout en gardant son cheval de bataille, et moi aussi je me suis amusé.


 

Shelton & Felter - 1. La Mort Noire

    Voici un titre dont je n'avais jamais entendu parler. Le scénariste et dessinateur Jacques Lamontagne nous offre ici la création d'un duo d'enquêteurs pour le moins particulier Isaac Shelton et Thomas Felter. 

    Du côté des dessins, même si nous sommes dans du Franco-Belge assez classique, ceux-ci sont beaucoup plus moderne dans le style et les couleurs. Il y a dans ces dessins un petit côté Hergé qui n'est pas forcément désagréable.

    Côté scénario ce premier tome nous compte la formation de ce duo assez improbable entre un ancien boxer issu des quartiers défavorisés de Boston, Shelton, et un libraire hypocondriaque, Felter.

    Le duo marche bien, même si j'aurais aimé un peu plus de profondeur de ces deux personnages. Mais peut-être que les tomes suivants, pour le moment trois, me permettront de m'intéresser un peu plus à ces personnages.

    L'histoire même si elle est classique, fonctionne plutôt bien. Nos deux amis sont confrontés à une histoire de meurtre en série étrange. Shelton qui essaie de percer dans le journalisme, entraine Felter, aux capacités de déduction digne d'un Sherlock Holmes, dans la résolution de cette affaire.

    J'ai réservé le deuxième tome à la médiathèque pour cette lecture pas désagréable sans être exceptionnelle.

mercredi 2 novembre 2022

Shangri-La

    Troisième oeuvre de Mathieu Bablet que j'ai lue après l'intéressant Adrastée et le très bon Carbon & Silicium, voici Shangri-La.

    Je vais évacuer le petit reproche que l'on puisse faire à ce titre et à Mathieu Bablet, le dessin des visages si particulier que cela m'a pris du temps pour être certain de quel personnage parlé à quel moment. C'est surtout difficile dans un univers ou presque tout le monde s'habille de la même façon.

    C'est le seul reproche que je puisse lui faire.

    L'histoire se déroule dans notre futur ou la planète Terre est devenue inhabitable et ou l'ensemble de la population vit dans une énorme station orbitale sous la direction d'une unique entreprise, Thianzhu, qui gère absolument tout. La vie des habitants se résume à Travailler pour consommer.

    Mathieu Bablet nous décrit, en grossissant le très, une société qui ressemble beaucoup à la nôtre. Cette idée de travailler pour toujours consommer plus, avoir la dernière version du dernier téléphone portable me rappelle le monde dans lequel nous vivons. 

    Il n'y a pas, ou peu, de personnes pour remettre en question le système. Et souvent ces personnes sont pas ou mal comprises par le reste de la population, quand elles ne sont pas moquées par certain.

    Mais il nous parle aussi du désir d'une poignée de scientifiques un peu fous qui se prenne pour Dieu. Finalement est-ce que ce n'est pas le cas d'un peu tout le monde? Est-ce qu'on ne se prendrait pas pour l'être suprême sur notre petite et fragile planète?

    Cela aurait pu être un bon titre de science-fiction et d'anticipation si ce n'était le choc que j'ai ressenti un peu après la moitié du livre et l'emballement de l'histoire jusqu'a la fin. Une fin que je trouve tout simplement incroyable. 

    Mathieu Bablet traite de nos défauts collectifs et individuels, de notre sombre avenir, et c'est tout bonnement très juste, très fort et très bon. Une oeuvre que j'ai trouvée encore plus fort de Carbon & Silicium. C'est à lire absolument.

samedi 29 octobre 2022

Nouveau passage en médiathèque

    Alors qu'il me reste encore Shangri-la de Mathieu Bablet de mon précédent passage en médiathèque à lire, je suis passé samedi matin prendre de nouvelles lectures. 

    Dans mon sac à dos il y avait, S.O.S. Bonheur saison 2, Volume 1. Une histoire écrite par Desberg et dessinée par Griffo. 

    30 ans après la trilogie de Jean Van Hamme, déjà dessinée par Griffo, Desberg reprend le même principe. Je vous avais déjà parlé de cette trilogie que j'aime particulièrement et que je vous conseille. Je ne vous dirai ce que vau cette suite.

    Je continue dans la bande dessinée Franco-Belge avec le premier tome des Frères Rubinstein. C'est écrit par Luc Brunschwig, dessiné par Étienne Le Roux et Loïc Chevallier, et colorisé par Elvire De Cock. C'est une série qui comporte pour le moment quatre tomes.

    Basketful of Heads et le seul comics du lot. C'est scénarisé par Joe Hill et dessiné par Leomacs.

    Je reviens au Franco-Belge mais avec un auteur qui fait aussi du comics, à savoir Marini. J'ai pris le premier tome des Aigles de Rome. Même si je sais que la série n'est pas terminée, et que peut-être elle ne le sera jamais, je voulais lire ce premier tome. 

    Je passe à une autre bande dessinée Franco-Belge. Mais cette fois-ci un titre dont je n'ai jamais entendu parler, le premier tome de Shelton & Felter, réalisé par Jacques Lamontagne.

    Enfin, un titre qui m'attire, l'hommage à Lucky Luke par le très particulier Ralf König. Le titre s'appelle Choco-boys.

    Dites-moi si vous avez lu un ou plusieurs de ces titres, et par quel titre vous voudriez que je commence.


mercredi 26 octobre 2022

Thanos - La Quête de Thanos

    J'ai acheté ce comic dans une collection à petit prix pour remplacer la version Semic du Récit Complet Marvel de 1991. J'ai relu cette histoire trente années plus tard et elle m'a donné une impression légèrement différente du siècle précédent.

    C'est un récit de Jim Starlin de 1990, avec aux dessins Ron Lim, à l'encrage John Beatty et à la couleur Tom Vincent. Cette série est parue en deux parties.

    Pour ceux qui ne connaîtrait pas encore cette histoire, Starlin nous racontent ici comment pour séduire la Mort, entité personnifiée chez Marvel, Thanos veut devenir son égale et pour cela il désire réunir les six pierres de l'infinie.

    Pour cela il va devoir les retirer à des personnes tel le Champion, le Grand Maître ou encore le Collectionneur (que nous avons pu voir dans un film du MCU).

    L'histoire est toujours bien faîte, sans être exceptionnel, et nous fait découvrir ou redécouvrir une partie de cet univers cosmique de Marvel dans lequel évolue Thanos. 

    C'est aussi le prélude à l'une des plus célèbres comics de cette époque; le Gant de l'Infini. Une histoire qui a servi aux films du MCU.

    Du côté des dessins, je dois dire que j'ai été surpris par la modernité des dessins de Ron Lim. Nous n'avons pas l'impression de voir un titre de trente ans, mais quelque chose de notre époque. Personnellement j'adore le trait de Ron Lim.

    Bref une bonne lecture qui appelle au grand classique qu'est le Gant de L'infini.

mardi 25 octobre 2022

Spider-Man - L'Histoire d'une vie

    Je vais certainement m'attirer les foudres d'une partie de mes abonnés avec ce que je vais écrire. Le sujet, Spider-Man - l'Histoire d'une vie, de Chip Zdarsky au scénario et Mark Bagley aux dessins.

    Si jamais vous ne connaissez pas encore cette histoire, nous voyons Peter Parker vieillir, ainsi que tout son entourage, au même rythme que notre temps. Il a quinze ans en 1962 et donc il a 73 ans en 2020.

    Découpés en six chapitres, un par décennie nous voyons Peter faire face aux événements réels, comme la guerre du Vietnam, ou fictionneles comme Civil War.

    Je vais commencer par les dessins de Mark Bagley. Je sais que vous êtes nombreux à apprécier cet artiste. Mais personnellement j'ai un peu de mal. Je reconnais son grand talent pour dessiner Spider-Man. Mais je trouve que sa façon de dessiner les visages et en particulier Peter Parker, ne me plaît pas.

    Pour le scénario de Chip Zdarsky, je suis aussi mitigé. Je pense que l'idée est bonne, mais que tout va trop vite. Vingt deux pages pour une décennie, c'est peu. Je trouve qu'il a beaucoup de bonnes idées, mais trop vite exploitées. C'est dû au format, et même s'il s'en sort bien, je n'ai pas apprécié plus que cela.

    Bon, je ne vais pas vous encourager à lire cette histoire, mais je dois être un des rares. Je vous conseille de faire votre propre avis.

lundi 24 octobre 2022

Katanga - la trilogie

    Parfois un premier avis n'est pas le bon. Après la lecture du premier tome de la trilogie Katanga, j'étais très sceptique. Mais je n'ai pas abandonné et j'ai emprunté les tomes deux et trois du Katanga.

    Alors qu'est-ce qui m'a finalement freiné dans le premier tome? Je pense que c'est la mise en place de l'histoire. De faire connaissance avec tous les protagonistes de cette aventure.

    Passé ce premier tome, l'histoire est mise en place et la suite se déroule de façon plutôt linéaire jusqu'à sa conclusion à laquelle je ne m'attendais pas.

    Chaque personnage essaie de tirer son épingle du jeu, et surtout de rester en vie pour jouir de la richesse et du pouvoir qu'une grosse quantité de diamant peut procurer.
Qu'il soit mercenaire, homme politique, industriel, conseiller, prostituée, ou simple quidam.

    Mais pour cela il faut se salir les mains, trahir ses associés, utiliser toutes les ruses, argents, armes, sexes pour arriver à ses fins. Tous les défauts de l'humanité concentrés dans ce territoire Africain pour le pouvoir.

    Même si ce n'est pas l'histoire officielle de ce début des années soixante dans la province sécessionniste du Congo qu'est la Katanga on imagine très bien que de tels personnages ont pu exister à ce moment là. 

    Finalement je conseille la lecture de cette trilogie, et surtout ne vous arrêtez pas au premier tome.

samedi 22 octobre 2022

Passage en médiathèque

    Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de mes passages en médiathèque. Et bien voici ce que j'ai emprunté ce week-end.

    En premier j'ai emprunté Shangrila de Mathieu Bablet, qui est au scénario, aux dessins et aux couleurs. Je vous ai déjà parlé du même auteur de Carbon & Silicium qui est un très bon titre, et d'Adrastée que je un peu moins aimé mais tout aussi intéressant. Je vais voir ce que cela donne.

    Puis viennent ensuite les tomes 2 et 3 de la trilogie Katanga. Même si je n'ai pas été emporté par le scénario de Fabien Nury, j'ai pris les deux derniers tomes pour me faire un avis complet.

    Vient le sixième tome de Marshal Bass, Los Lobos. Je n'apprécie pas suffisamment cette série pour l'acheter. Le style de Kordey ne me correspond pas. Mais le lecteur est loin d'être désagréable. Les deux derniers tomes sortis pour le moment sont eux aussi disponibles à la médiathèque.

    Et enfin Spider-Man L'histoire d'une vie de Chip Zdarsky et Mark Bagley. Je pense que tout fan de Marvel a entendu parler de ce comics.

    Voilà pour ce passage en médiathèque, avez-vous lu une ou plusieurs de ces BD? Si oui dites-le-moi en commentaire.

mercredi 19 octobre 2022

Katanga - Tome 1 - Diamants

    C'est le premier tome d'une trilogie empruntée à la médiathèque de Fabien Nury au scénario, Sylvain Vallée aux dessins et Jean Bastide aux couleurs.

    J'ai pris ce tome car la période d'indépendance du Katanga, province de la République Démocratique du Congo, m'intéresse. La trilogie a de bonnes critiques et les couvertures sont vraiment excellentes.

    Côté dessins, il n'y a rien à dire. Même si le style n'est pas à mon goût ils sont de bonne qualité, et les couleurs sont en adéquation avec les dessins et l'ambiance.

    J'ai par contre beaucoup moins apprécié le scénario. 

    En premier je pensais lire une reconstruction historique et en lisant l'avant-propos je comprends que l'auteur c'est volontairement éloigné de celle-ci. 

    Les premières pages nous racontent ce qui s'est passé juste avant la colonisation Belge, l'éphémère royaume de M'siri. Roi mercenaire, esclavagiste et brutal, qui fut tué par les Belge pour mettre fin à l'esclavagisme.

    La suite nous compte l'époque d'indépendance du Katanga, soutenue par des industriels occidentaux, et protégé par des mercenaires. Dans cette histoire nous suivons les pérégrinations de plusieurs personnages dans cette époque très troublée. Magouille, meurtres, torture, chantage, cupidité, lubricité, drogue, tous les pires maux de l'humanité sont regroupé dans cet état. Nury est sans concessions sur l'humanité et ses pires défauts. 

    Mais voilà je n'ai pas accroché. L'histoire est trop rapide pour moi, et j'aurais aimé que les personnages aient plus de profondeur. Je me suis perdue dans l'histoire.

    Je vais quand même lire la suite pour me faire une idée plus globale.


 

dimanche 16 octobre 2022

20th Century Boys - Tome 2

    Contaminé dès le premier tome je suis passé au deuxième directement. Si pour le moment j'ai peu de temps pour lire j'ai réussi en une semaine à terminer ce gros volume de plus de quatre cents pages.

    En couverture le visage d'un personnage que nous n'avons pas encore rencontré et qui semble bien mystérieux. Ce personnage, très "badasse", de la couverture est aussi mise en avant, sous le nom de "shogun".

    La secte tentaculaire de l'ami prend de plus en plus d'ampleur dans toutes les couches de la société Japonaise. Que ce soit la politique, la police, le trafic de drogue etc.

    Cela me rappelle la secte religieuse, l'église de l'unification, plus connu sous le nom de secte Moon qui entretient de nombreux rapports avec la classe politique Japonaise. 

    Son fondateur, Sun Myung Moon, était devenue milliardaire grace aux dons de ses disciples. Et cette secte est au coeur de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Japonais Shinzo Abe.

    Kenji, aidé par plusieurs personnes, essaie de contrer l'histoire de fin du monde qu'il a inventée lorsqu'il était petit et qui est mise en oeuvre de façon déterminée par l'ami.

    Des flashs back, de la manipulation, de l'action, de l'amitié, tout est présent dans ce tome. Ce titre est comme une drogue, lorsqu'on termine un tome on veut lire le suivant de suite.

Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...