vendredi 22 avril 2022

    Troisième série testé via l'opération les 48h de la BD. C'est une série réalisée visiblement en famille puisque au scénario nous avons Lize et Didier Tarquin, aux dessins Didier et à la couleur Lize.

    Je pense que vous connaissez Didier Tarquin, le dessinateur des séries Lanfeust. Et on retrouve parfaitement l'ambiance de ces séries dans cette histoire.

    Les auteurs nous embarquent dans un espace opéra déjanté aux références multiples.

    En lisant les cinq premières pages j'ai eu l'impression d'une inspiration venant de la Quête de L'Oiseau du Temps. Mais d'un monde Médiéval fantastique on passe, en tournant la page, à un monde de Science Fiction. Et cela j'ai bien aimé.

    Le parallèle avec la série de Loisel et Le Tendre continue avec les trois personnages principaux de ce premier tome; Mony et Pelisse, Kash et Bragon, et enfin Tork et l'inconnue.

    Mais les références ne s'arrêtent pas là. Nous pouvons en trouver par exemple une concernant la série Star Trek originale, ou encore Futurama, et rien qu'en regardant la couverture, le super-héros Wolverine.

    Humour, action, aventure voilà ce qui caractérise en plus des références ce premier tome. Je ne me suis pas ennuyé et les dessins rendent bien l'ambiance espacée opéra. Il n'y a pas de profondeur au scénario, mais je ne pense pas que ce soit le but de cette lecture que je pourrais qualifier de "pop-corn".

    Une lecture que j'ai aimée, mais je ne suis pas certain de continuer la série, sauf en emprunt dans une médiathèque. En effet cela m'a fait sourire mais j'aime lorsqu'il y a un peu plus de fond.

Jim Hawkins

    Deuxième tome des 48h de la BD nous avons avec Jim Hawkins une adaptation anthropomorphique du célèbre roman de Robert Louis Stevenson, l'Île au trésor. Comme beaucoup de personnes je connais la trame principale du ce roman pour avoir vu une adaptation cinéma dans ma jeunesse. Mais je n'ai jamais lu le roman.

    L'ensemble est réalisé entièrement par Sébastien Vastra et ce premier tome nous raconte le début de l'histoire jusqu'au moment où nos aventuriers prennent enfin le large à bord de l'Hispaniola.

    Pour les dessins j'ai été charmé. Certes il faut aimé le style anthropomorphique. Personnellement cela ne me gène pas du tout bien au contraire. Toutes les planches sont magnifiques et les couleurs à l'aquarelle sont parfaitement adaptées au lieu et au temps. C'est un vrai régal pour les yeux.

    Chaque personnage est représenté par un animal et celui-ci ne semble pas choisi au hasard. Long John Silver devient un gorille lourd et puissant malgré sa jambe de bois sous le nom de Kon John Silver. Le capitaine Smollet, personnage sévère courageux et discipliné est un aigle.

    De plus dans cette édition nous avons un cahier graphique de huit pages composés de magnifiques dessins. Bref c'est pour moi le gros point fort de cette BD alors qu'en général le côté graphique est un peu plus secondaire pour moi. Ici c'est un magnifique support à l'aventure de nos personnages.

    Pour l'histoire j'ai l'impression que Sébastien Vastra ne s'éloigne pas trop du roman de Stevenson. Ce premier tome est une mise en place de l'histoire. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'action. Bien au contraire. Bref cela se dévore tout seul.

    On ressent bien l'ambiance Victorienne de cette époque. Ce qui me plaît beaucoup. On retrouve la suffisance de l'élite de l'Angleterre de cette époque avec le Docteur Livesay et du Sir John Trelawney et le caractère aventureux de ceux-ci.  On retrouve aussi la vie parfois difficile des personnes n'ayant pas eu la chance de bien naître.

    L'histoire nous est raconté par le jeune Jim Hawkins, jeune lion vivant au début de l'histoire dans l'auberge de ses parents; L'Amiral Benbow. Mais Jim ne rêve que d'une chose, partir en mer.

    J'ai vraiment eu l'impression de revoir ce vieux film de mon enfance et comme la nostalgie fonctionne bien avec moi, cela à fait mouche.

    Une réussite, c'est tout simplement une réussite. Si je dois continuer une seule série de ces 48h de la BD, pour l'instant c'est celle-ci.

mercredi 20 avril 2022

Marshal Bass #1 Black & White

    Première des cinq titres achetés lors de l'opération les 48h de la BD. J'aime cette opération qui chaque année me fait découvrir des titres pour 2 euros la BD.

    Je ne suis pas un grand amateur des dessins au style réaliste. Je dois avouer que cela m'a un peu gènè dans les dessins d'Igor Kordey et les couleurs de Desko. Nous avons quand même droit à de beaux décors et à une double page qui en jette pas mal (je vous met l'image dans l'article).

    Je suis passé outre ces réticences pour lire l'histoire de Darko Macan.

    L'histoire se passe en Arizona, dix ans après la guerre civile Américaine. Un gang d'hommes noirs sévit dans le secteur et River Bass se voit proposer le poste de Marshal Adjoint et d'infiltrer ce gang pour le démanteler.

    Une aventure classique certes mais avec un héros noir inspiré d'un personnage ayant vraiment existé Bass Reeves dont Jul s'est inspiré lui aussi pour le dernier tome de Lucky Luke, un Cow-Boy dans le coton.

    C'est assez violent et cru, comme devait l'être le Far West dans ces années-là. C'est une histoire en un tome que j'ai lu d'une traite.

    J'aurais aimé un peu plus de profondeur dans certains personnages, mais en cinquante quatre pages on ne peut pas faire beaucoup plus.

    Je suis un peu mitigé par le premier tome de cette série. Je vais emprunter le deuxième tome à la médiathèque pour voir ce que cela donne et si je continue cette série. Mais la concurrence est rude. Je ne peux pas lire autant de série en parallèle que j'aimerais, mon budget et mon temps sont limités.





Invisible Kingdom #1

    De passage dans un supermarché Leclerc, j'ai trouvé dans le rayon occasion ce premier tome d'une trilogie, Invisible Kingdom pour 7,99€. Premier pas chez Hi Comics, et j'espère, pas le dernier.

    Au scénario nous avons G. Willow Wilson et aux dessins, encrage et couleur Christian Ward. La série a reçu deux Eisner Award 2020 pour la meilleur nouvelle série et le meilleur artiste numérique.

    Le pitch est assez simple. C'est la rencontre de deux personnes que tout oppose. D'un côté nous avons une novice d'un ordre religieux combattant le consumérisme. De l'autre nous avons la capitaine d'un vaisseau de transport de marchandises travaillant pour la plus grande organisation de vente d'objets divers. Les deux vont se rencontrer lorsqu'elles vont découvrir séparément un lien entre cet ordre religieux et l'entreprise de transports.

    Je dois dire que je ne serais pas allé vers cette série d'un premier abord. D'occasion il y avait moins de risques. En feuilletant le livre j'ai été surpris par les dessins et les couleurs.

    Après la lecture, j'ai appris à aimer les dessins mais je ne suis toujours pas fan des couleurs. Je comprends bien que les différentes races extraterrestres ont des couleurs de peaux différentes et que nous ne sommes pas en présence d'humains, mais c'est globalement l'ensemble de la colorisation qui passe pas très bien. Mais c'est peut-être le seul point négatif de ce tome.

    En effet l'histoire m'a pris dès le début, et pourtant ce n'est pas gagné car le scénario est exigeant pour le lecteur. En effet nous rentrons dans l'univers d'Invisible Kingdom par petite touche donnée page par page. Et si j'ai été un peu perdus au début, les choses se mettent en place progressivement dans ce premier tome.

    Nous avons ici une critique ouverte des sociétés de la société de consommation et des compagnies qui en profite, tel un amazon. La façon dont ses compagnies, ici du nom de Lux, traitent leurs salariés en cas de retard, et les menaces implicites qu'elles peuvent user envers eux.

    Mais c'est aussi un récit d'aventures, d'action dans un univers ou l'être humain n'est pas présent, mais représenté par tous les personnages.

    La fin du premier peut surprendre, mais au contraire je la trouve très logique, et toujours d'actualité avec notre réalité. Bref, un bon premier tome et je terminerais cette série avec plaisir.

mardi 19 avril 2022

Cochonulk

Non pas un, non pas deux, mais trois numéros de Cochonulk viennent d'arriver dans ma boîte aux lettres.

J'avais raté les deux premières campagnes Ulule de cette série. Mais lors de la troisième j'ai commandé les trois premiers numéros.

C'est dessiné et scénarisé par Fred, et coscénarisé par RetroPhil pour les numéros #2 et #3. Bref du lourd pour ces comics made in France.

Et qu'est que j'apprends, le prochain numéro sera coscénarisé par le duo mythique du comics game; Jules et Nico. Haaaaaa j'ai tout aussi hâte. 

Je vous donne mon avis non objectif après la lecture.






lundi 18 avril 2022

Adrastée

 

    Nouvel emprunt à la médiathèque de cette histoire en deux tomes ou en intégrale, Adrastée de Mathieu Bablet.

    Comme j'avais vraiment bien aimé Carbone & Silicium j'ai emprunté cette histoire.

    C'est l'histoire d'un roi immortel d'Hyperborée, pays mythique de l'antiquité Grec, qui se rend sur le mont Olympe pour demander aux Dieux la raison de son immortalité.

    Les dessins de Mathieu Bablet sont ici un peu plus carrés que dans Carbon & Silicium mais j'aime toujours. Et voir ses dessins de l'époque archaïque m'a enchanté. Ces variations de couleur autour d'une même teinte dans une même case augmentent cet aspect contemplatif de ces albums.

    C'est beau et les quelques passages dynamiques m'ont ravi. Certes nous sommes dans le contemplatif, mais j'ai été embarqué par l'histoire et le contexte mythologique fonctionne souvent chez moi. 

    J'ai adoré aussi la carte du monde Grec version Zelda qui se trouve en intérieur de couverture.

    Pour l'histoire, notre héros, reine immortelle pour se rendre sur le mont Olympe va traverser la Grèce, ses mythes et ses Dieux. C'est un compte sur l'immortalité, celle des hommes qui la retrouve par la gloire ou par leurs descendances. Une histoire un peu légère mais plaisante.

    Merci pour le lexique qui nous apprend beaucoup de choses sur la mythologie Grecque.

    J'ai vraiment bien aimé, et je vous encourage à le lire surtout pour les dessins. Et je pense que la version intégrale doit être aussi d'une très bonne qualité de fabrication.

dimanche 17 avril 2022

La Cité de l'Arche


    La Cité de l'Arche est une histoire en trois parties entièrement réalisé par Olivier Boiscommun.

    C'est la première fois que je lis un titre d'Olivier Boiscommun, même si je l'avais déjà vu comme dessinateurs sur les trois premiers tomes de la série Troll. Pour ce qui ne connaisse pas c'est une excellente série de Jean-David Morvan et Joan Sfar en six tomes dont je vous parlerait un jour.

    L'histoire se déroule dans la dernière cité des hommes, la ville lumière. Entouré de hauts murs pour se protéger d'une nature devenue hostile à l'humanité suite à son exploitation et sa destruction. Les hommes essaient de survivre comme ils peuvent dans une société devenue une dictature.

    Une prophétie parle d'une personne, le passeur, qui un jour permettra aux hommes de se réconcilier avec la planète.

    Du côté dessins, j'ai beaucoup aimé, comme j'avais déjà aimé les dessins des trois premiers tomes de Troll. Le style semi-réaliste de Boiscommun est très bien mis en avant par ses couleurs mélangeant l'ocre et sable. Les visages un peu rond et ovale peuvent en dérouter certains, mais personnellement j'aime beaucoup et cela donne une touche plus douce en comparaison avec la situation des personnages et de la cité.

    Du côté scénario nous sommes dans un monde dystopique simple et efficaces, ou l'on peut voir comment la société c'est organisée pour survivre. Et comme souvent c'est une dictature qui s'est installée. Et tout est crédible dans l'élaboration de ce monde, tellement crédible que cela pourrait tout à fait arriver.

    L'histoire est la réalisation d'une prophétie. Celle d'un passeur qui serait capable d'aller au-delà des hauts murs, vers la Cité de l'arche, pour réconcilier les hommes et la nature.

    L'histoire est certes un peu légère et convenue, j'ai aimé la suivre pour découvrir la fin. Une bonne histoire que je vous encourage à lire si vous la trouver dans votre médiathèque. J'ai passé un bon moment et je me suis régalé des dessins.

La Saga du Rédempteur

    C'est le troisième tome de la collection anniversaire Spider-Man.

    Ce tome est lui aussi composé de deux arcs parus dans la série The Spectacular Spider-Man. Le premier regroupe les épisodes #107 à #110, et le second des épisodes #134 à #136.

    Équipe créative du premier arc:
Au scénario Peter David.
Aux dessins Rich Buckler.

    Ce premier arc s'intitule; la mort de Jean DeWolff, événement qui arrive au début du premier chapitre. Un homme a décidé de tuer toutes les personnes qui jugent responsable de la criminalité et du péché. La capitaine Jean DeWolff est la première victime. Comme c'est une amie de Spider-Man, celui-ci très affecté et cherche le responsable. Il n'est pas le seul, puisque la police ainsi que Daredevil le recherche aussi.

    Équipe créative du second arc:
Au scénario Peter David.
Aux dessins Sal Buscema.

    Un an après les faits du premier arc, le rédempteur sort de l'hôpital. Les médecins le considérant guéri. La plaie causée par la mort de Jean DeWolff est encore béante chez Peter Parker. Et puis Électro s'en mêle.

    Deux arcs qui forment une histoire complète. On retrouve un Spider-Man qui frôle le point de non-retour face à la douleur et doit être "recadré" par Daredevil. Cette histoire va rapprocher les deux héros qui vont se livrer un peu plus à l'autre.

    Un récit qui parle des personnes qui veulent faire justice elle-même. Comme l'ami de Tante May, Ernie Popchik qui ne veut plus avoir peur et veut se défendre seul et cela tourne mal. Un sujet toujours d'actualité, surtout aux U.S.A.

    La petite case qui, en premier réflexe m'a fait sourire, est celle où en premier plan on voit un personnage qui lit le Daily Buggle dont le titre est "un soi-disant justicier". Ce personnage me fait penser à Charles Branson dans "Un Justicier dans la ville". Un film ou une personne finit par se faire justice elle-même au mépris de la loi et de la justice. Après réflexion le parallèle avec Spider-Man ne m'a pas paru anodin. Ou se trouve la limite entre Justice et Super Héro? On retrouve la même réflexion dans le film et dans le comic.

   Une histoire profonde et dynamique qui m'a marquée. Encore une fois j'ai passé un bon moment. Je vais finir par croire que ces vielles histoires de Spider-Man sont faites pour moi. Et j'ai hâte de voir les Epic Collections.

vendredi 15 avril 2022

La mort de Gwen Stacy

    C'est le deuxième tome de la collection anniversaire Spider-man. Il contient les épisodes #96 à #98 et #121 à #123 de The Amazing Spider-Man.

    Rappel de l'équipe créative pour le premier arc:
Au scénario Stan Lee
Aux dessins Gil Kane
À l'encrage Tony Mortellaro, Frank Giacoia et John Romita Senior

    La mort de Gwen Stacy se trouve dans le second arc, mais Panini a eu la bonne idée de mettre ce premier arc pour mieux comprendre l'amour de Peter Parker pour Gwen Stacy. Mais aussi de mieux comprendre la haine de Norman Osborn envers Peter Parker.

    Un autre sujet de société fait aussi son apparition dans les comics mainstream, la drogue. Et comme cela était interdit par le Comics Code, le petit macaron n'apparaît pas sur les couvertures de cet arc.

    Ces épisodes sont parmi les derniers de Stan Lee sur Spider-Man. C'est un arc que j'ai vraiment apprécié et qui permet de mieux comprendre les difficultés de Peter Parker face à sa double identité surtout lorsque celle-ci est connue de l'un de ses plus grands ennemis.

    Rappel de l'équipe créative pour le second arc:
Au scénario Gerry Conway
Aux dessins Gil Kane et John Romita Senior
À l'encrage Tony Mortellaro et John Romita Senior

    Le bouffon vert a repris le dessus sur Norman Osborn et il est bien décidé à faire souffrir Peter Parker et son double Spider-Man, avant de le tuer. Sa cible vous l'aurez compris est Gwen Stacy, l'amour de Peter Parker.

    Gerry Conway a parfaitement repris le travail de Stan Lee et Gil Kane et les épisodes suivent parfaitement l'histoire précédente, deux années après. Nous avons la même ambiance, la même tension.

    J'avais déjà lu l'épisode #121 où mourrait Gwen Stacy, et encore récemment dans Les Trésors de Marvel #2 où nous avions les épisodes #121 et #122. Je vous laisse jeter un œil sur mon avis. Nous avons ici un épisode de plus qui n'est pas forcément nécessaire mais que j'ai aussi aimé.

    J'ai pu comparer sur ces deux épisodes le papier utilisé dans les deux éditions; les Trésors de Marvel et cet ouvrage. Eh bien je préfère le papier mat des Trésors. Alors oui avec le temps il tiendra moins bien, mais c'est mon côté nostalgique d'ancien lecteur de Strange qui parle.

    J'ai passé un très bon moment à la lecture de cette histoire. Encore un très bon tome si vous n'êtes pas allergique au style un peu ancien des dessins je vous le conseil fortement.

mardi 29 mars 2022

La Horde du Contrevent - Tome #1 et #2

    La Horde du contrevent est un roman de science-fiction d'Alain Damasio. Éric Henninot a commencé l'adaptation difficile de ce roman en Bande Dessinée. J'ai emprunté les deux premiers tomes à la médiathèque. Le troisième n'était pas disponible pour le moment.

    Le monde se réduit à une étroite bande coincée entre deux zones de glaces ou souffle un vent plus ou moins fort, d'est en ouest, mais qui ne s'arrête jamais. L'humanité s'est adaptée à ce vent.

    Dans la cité d'Aberlaas à l'extrême aval (l'ouest du monde) et pour chaque génération une équipe composite essaie de rejoindre à pied la ou le vent prend naissance pour essayer de comprendre et d'arrêter ce vent. Cette équipe s'appelle la Horde du contrevent. Nous suivons l'équipé de la trente-quatrième horde. Formés depuis qu'ils sont enfants, ils partiront alors qu'ils ne sont pas encore adultes.

    Cette bande dessinée est riche, très riche, de par son univers foisonnant malgré les conditions de subsistance des habitant. Riche des membres de la horde dont chacun à un rôle à tenir et une personnalité. 

    Il n'est pas évident de rentrer dans l'histoire devant le nombre de personnages qui compose la horde.  Heureusement les dessins nous facilitent cette compréhension, ainsi que le choix de l'auteur de limiter les interactions avec certains membres de la horde pour se concentrer sur les principaux.

    Les décors sont magnifiquement bien dessinés et le vent très bien représenté. Ce qui ne me semble pas évident pour moi. Cela donne une ambiance marquée à cette bande dessinée et participe à la création de cet univers.

    De page en page l'univers s'enrichit pour devenir d'une grande complexité. Les hommes ne sont pas unis dans la méthode pour résoudre le problème de ce vent permanent. Des factions s'opposent à Aberlaas alors que la cité semblait unie jusque-là. 

    Ces dissensions se répercutent sur le monde et la horde en subit les conséquences. La horde ne se bat pas uniquement contre les éléments mais aussi contre certaines personnes qui ne veulent pas qu'elle réussisse.

    Les dissensions existent aussi au sein de la horde. Le voyage prenant toute une vie, il n'est pas facile de rester unis. Les personnalités s'affirment tout au long du voyage et parfois les décisions du traceur, le meneur de la horde au caractère rude et direct sont difficilement accepté par tous.

    Alain Damasio le dit lui-même, adapter son roman n'est pas une chose facile. N'ayant pas lu ce dernier je ne peux pas me prononcer mais je trouve que la bande dessinée est très bonne. J'ai hâte de lire le troisième tome qui n'est malheureusement pas le dernier.



lundi 28 mars 2022

Undertaker

 

    Undertaker de Ralph Meyer aux dessins, Xavier Dorison au scénario, et Ralph Meyer et Caroline Delabie aux Couleurs.

    Premier tome d'une série qui en comporte six pour le moment, nous avons ici un pur Western dur et âpre par un trio qui avait déjà travaillé de concert sur Asgard (série en deux tomes) et sur le premier tome de XIII Mystery.

    Jonas Crow est croque-mort et trouve un client dans la ville minière d'Anoki City sous le nom de Joe Cusco. Mais celui-ci n'est pas encore mort, mais compte bien passer de vie à trépas et s'offrir les services de Jonas pour être enterré dans sa première mine une fois mort. Jonas devra être accompagné par la gouvernante de Cusco, Rose Prairie et par sa servante Mademoiselle Lin.

    Tout ne va pas se passer comme prévu. Joe Cusco meurt bien dans la nuit qui suit sa rencontre avec Jonas mais la ville est une véritable poudrière... tous ou presque avide de la fortune du riche Cusco. Je ne vous en dis pas plus.

    Nous avons là un Western nerveux et violent, des héros qui n'en sont pas vraiment, et des pourris qui le sont vraiment. Une aventure doublée dans ce tome d'une critique sociale sur l'exploitation des ouvriers, les menant aux portes de la misère.

    Mais ce western possède aussi beaucoup de trait d'humour dans la personne de Jonas. Un humour caustique et sarcastique qui colle bien à l'histoire. L'humour d'un homme désabusé qui cherche avant tout à faire son travail solitaire.

    Pour les dessins, même si cela reste classique c'est propre et dynamique. Si parfois cela manque de décors sur certaines cases, sur d'autres ces décors sont très beaux. Les couleurs sont impeccables et je vous invite à regarder le compte instagram de @caroline.colorpalette qui nous explique son travail.

    Un bon moment. J'hésite entre poursuivre la lecture en médiathèque ou d'acheter cette série. Je vais lire le deuxième tome et la fin de ce diptyque pour me décider.


Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...