Deuxième tome des 48h de la BD nous avons avec Jim Hawkins une adaptation anthropomorphique du célèbre roman de Robert Louis Stevenson, l'Île au trésor. Comme beaucoup de personnes je connais la trame principale du ce roman pour avoir vu une adaptation cinéma dans ma jeunesse. Mais je n'ai jamais lu le roman.
L'ensemble est réalisé entièrement par Sébastien Vastra et ce premier tome nous raconte le début de l'histoire jusqu'au moment où nos aventuriers prennent enfin le large à bord de l'Hispaniola.
Pour les dessins j'ai été charmé. Certes il faut aimé le style anthropomorphique. Personnellement cela ne me gène pas du tout bien au contraire. Toutes les planches sont magnifiques et les couleurs à l'aquarelle sont parfaitement adaptées au lieu et au temps. C'est un vrai régal pour les yeux.
Chaque personnage est représenté par un animal et celui-ci ne semble pas choisi au hasard. Long John Silver devient un gorille lourd et puissant malgré sa jambe de bois sous le nom de Kon John Silver. Le capitaine Smollet, personnage sévère courageux et discipliné est un aigle.
De plus dans cette édition nous avons un cahier graphique de huit pages composés de magnifiques dessins. Bref c'est pour moi le gros point fort de cette BD alors qu'en général le côté graphique est un peu plus secondaire pour moi. Ici c'est un magnifique support à l'aventure de nos personnages.
Pour l'histoire j'ai l'impression que Sébastien Vastra ne s'éloigne pas trop du roman de Stevenson. Ce premier tome est une mise en place de l'histoire. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'action. Bien au contraire. Bref cela se dévore tout seul.
On ressent bien l'ambiance Victorienne de cette époque. Ce qui me plaît beaucoup. On retrouve la suffisance de l'élite de l'Angleterre de cette époque avec le Docteur Livesay et du Sir John Trelawney et le caractère aventureux de ceux-ci. On retrouve aussi la vie parfois difficile des personnes n'ayant pas eu la chance de bien naître.
L'histoire nous est raconté par le jeune Jim Hawkins, jeune lion vivant au début de l'histoire dans l'auberge de ses parents; L'Amiral Benbow. Mais Jim ne rêve que d'une chose, partir en mer.
J'ai vraiment eu l'impression de revoir ce vieux film de mon enfance et comme la nostalgie fonctionne bien avec moi, cela à fait mouche.
Une réussite, c'est tout simplement une réussite. Si je dois continuer une seule série de ces 48h de la BD, pour l'instant c'est celle-ci.
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