mardi 19 avril 2022

Cochonulk

Non pas un, non pas deux, mais trois numéros de Cochonulk viennent d'arriver dans ma boîte aux lettres.

J'avais raté les deux premières campagnes Ulule de cette série. Mais lors de la troisième j'ai commandé les trois premiers numéros.

C'est dessiné et scénarisé par Fred, et coscénarisé par RetroPhil pour les numéros #2 et #3. Bref du lourd pour ces comics made in France.

Et qu'est que j'apprends, le prochain numéro sera coscénarisé par le duo mythique du comics game; Jules et Nico. Haaaaaa j'ai tout aussi hâte. 

Je vous donne mon avis non objectif après la lecture.






lundi 18 avril 2022

Adrastée

 

    Nouvel emprunt à la médiathèque de cette histoire en deux tomes ou en intégrale, Adrastée de Mathieu Bablet.

    Comme j'avais vraiment bien aimé Carbone & Silicium j'ai emprunté cette histoire.

    C'est l'histoire d'un roi immortel d'Hyperborée, pays mythique de l'antiquité Grec, qui se rend sur le mont Olympe pour demander aux Dieux la raison de son immortalité.

    Les dessins de Mathieu Bablet sont ici un peu plus carrés que dans Carbon & Silicium mais j'aime toujours. Et voir ses dessins de l'époque archaïque m'a enchanté. Ces variations de couleur autour d'une même teinte dans une même case augmentent cet aspect contemplatif de ces albums.

    C'est beau et les quelques passages dynamiques m'ont ravi. Certes nous sommes dans le contemplatif, mais j'ai été embarqué par l'histoire et le contexte mythologique fonctionne souvent chez moi. 

    J'ai adoré aussi la carte du monde Grec version Zelda qui se trouve en intérieur de couverture.

    Pour l'histoire, notre héros, reine immortelle pour se rendre sur le mont Olympe va traverser la Grèce, ses mythes et ses Dieux. C'est un compte sur l'immortalité, celle des hommes qui la retrouve par la gloire ou par leurs descendances. Une histoire un peu légère mais plaisante.

    Merci pour le lexique qui nous apprend beaucoup de choses sur la mythologie Grecque.

    J'ai vraiment bien aimé, et je vous encourage à le lire surtout pour les dessins. Et je pense que la version intégrale doit être aussi d'une très bonne qualité de fabrication.

dimanche 17 avril 2022

La Cité de l'Arche


    La Cité de l'Arche est une histoire en trois parties entièrement réalisé par Olivier Boiscommun.

    C'est la première fois que je lis un titre d'Olivier Boiscommun, même si je l'avais déjà vu comme dessinateurs sur les trois premiers tomes de la série Troll. Pour ce qui ne connaisse pas c'est une excellente série de Jean-David Morvan et Joan Sfar en six tomes dont je vous parlerait un jour.

    L'histoire se déroule dans la dernière cité des hommes, la ville lumière. Entouré de hauts murs pour se protéger d'une nature devenue hostile à l'humanité suite à son exploitation et sa destruction. Les hommes essaient de survivre comme ils peuvent dans une société devenue une dictature.

    Une prophétie parle d'une personne, le passeur, qui un jour permettra aux hommes de se réconcilier avec la planète.

    Du côté dessins, j'ai beaucoup aimé, comme j'avais déjà aimé les dessins des trois premiers tomes de Troll. Le style semi-réaliste de Boiscommun est très bien mis en avant par ses couleurs mélangeant l'ocre et sable. Les visages un peu rond et ovale peuvent en dérouter certains, mais personnellement j'aime beaucoup et cela donne une touche plus douce en comparaison avec la situation des personnages et de la cité.

    Du côté scénario nous sommes dans un monde dystopique simple et efficaces, ou l'on peut voir comment la société c'est organisée pour survivre. Et comme souvent c'est une dictature qui s'est installée. Et tout est crédible dans l'élaboration de ce monde, tellement crédible que cela pourrait tout à fait arriver.

    L'histoire est la réalisation d'une prophétie. Celle d'un passeur qui serait capable d'aller au-delà des hauts murs, vers la Cité de l'arche, pour réconcilier les hommes et la nature.

    L'histoire est certes un peu légère et convenue, j'ai aimé la suivre pour découvrir la fin. Une bonne histoire que je vous encourage à lire si vous la trouver dans votre médiathèque. J'ai passé un bon moment et je me suis régalé des dessins.

La Saga du Rédempteur

    C'est le troisième tome de la collection anniversaire Spider-Man.

    Ce tome est lui aussi composé de deux arcs parus dans la série The Spectacular Spider-Man. Le premier regroupe les épisodes #107 à #110, et le second des épisodes #134 à #136.

    Équipe créative du premier arc:
Au scénario Peter David.
Aux dessins Rich Buckler.

    Ce premier arc s'intitule; la mort de Jean DeWolff, événement qui arrive au début du premier chapitre. Un homme a décidé de tuer toutes les personnes qui jugent responsable de la criminalité et du péché. La capitaine Jean DeWolff est la première victime. Comme c'est une amie de Spider-Man, celui-ci très affecté et cherche le responsable. Il n'est pas le seul, puisque la police ainsi que Daredevil le recherche aussi.

    Équipe créative du second arc:
Au scénario Peter David.
Aux dessins Sal Buscema.

    Un an après les faits du premier arc, le rédempteur sort de l'hôpital. Les médecins le considérant guéri. La plaie causée par la mort de Jean DeWolff est encore béante chez Peter Parker. Et puis Électro s'en mêle.

    Deux arcs qui forment une histoire complète. On retrouve un Spider-Man qui frôle le point de non-retour face à la douleur et doit être "recadré" par Daredevil. Cette histoire va rapprocher les deux héros qui vont se livrer un peu plus à l'autre.

    Un récit qui parle des personnes qui veulent faire justice elle-même. Comme l'ami de Tante May, Ernie Popchik qui ne veut plus avoir peur et veut se défendre seul et cela tourne mal. Un sujet toujours d'actualité, surtout aux U.S.A.

    La petite case qui, en premier réflexe m'a fait sourire, est celle où en premier plan on voit un personnage qui lit le Daily Buggle dont le titre est "un soi-disant justicier". Ce personnage me fait penser à Charles Branson dans "Un Justicier dans la ville". Un film ou une personne finit par se faire justice elle-même au mépris de la loi et de la justice. Après réflexion le parallèle avec Spider-Man ne m'a pas paru anodin. Ou se trouve la limite entre Justice et Super Héro? On retrouve la même réflexion dans le film et dans le comic.

   Une histoire profonde et dynamique qui m'a marquée. Encore une fois j'ai passé un bon moment. Je vais finir par croire que ces vielles histoires de Spider-Man sont faites pour moi. Et j'ai hâte de voir les Epic Collections.

vendredi 15 avril 2022

La mort de Gwen Stacy

    C'est le deuxième tome de la collection anniversaire Spider-man. Il contient les épisodes #96 à #98 et #121 à #123 de The Amazing Spider-Man.

    Rappel de l'équipe créative pour le premier arc:
Au scénario Stan Lee
Aux dessins Gil Kane
À l'encrage Tony Mortellaro, Frank Giacoia et John Romita Senior

    La mort de Gwen Stacy se trouve dans le second arc, mais Panini a eu la bonne idée de mettre ce premier arc pour mieux comprendre l'amour de Peter Parker pour Gwen Stacy. Mais aussi de mieux comprendre la haine de Norman Osborn envers Peter Parker.

    Un autre sujet de société fait aussi son apparition dans les comics mainstream, la drogue. Et comme cela était interdit par le Comics Code, le petit macaron n'apparaît pas sur les couvertures de cet arc.

    Ces épisodes sont parmi les derniers de Stan Lee sur Spider-Man. C'est un arc que j'ai vraiment apprécié et qui permet de mieux comprendre les difficultés de Peter Parker face à sa double identité surtout lorsque celle-ci est connue de l'un de ses plus grands ennemis.

    Rappel de l'équipe créative pour le second arc:
Au scénario Gerry Conway
Aux dessins Gil Kane et John Romita Senior
À l'encrage Tony Mortellaro et John Romita Senior

    Le bouffon vert a repris le dessus sur Norman Osborn et il est bien décidé à faire souffrir Peter Parker et son double Spider-Man, avant de le tuer. Sa cible vous l'aurez compris est Gwen Stacy, l'amour de Peter Parker.

    Gerry Conway a parfaitement repris le travail de Stan Lee et Gil Kane et les épisodes suivent parfaitement l'histoire précédente, deux années après. Nous avons la même ambiance, la même tension.

    J'avais déjà lu l'épisode #121 où mourrait Gwen Stacy, et encore récemment dans Les Trésors de Marvel #2 où nous avions les épisodes #121 et #122. Je vous laisse jeter un œil sur mon avis. Nous avons ici un épisode de plus qui n'est pas forcément nécessaire mais que j'ai aussi aimé.

    J'ai pu comparer sur ces deux épisodes le papier utilisé dans les deux éditions; les Trésors de Marvel et cet ouvrage. Eh bien je préfère le papier mat des Trésors. Alors oui avec le temps il tiendra moins bien, mais c'est mon côté nostalgique d'ancien lecteur de Strange qui parle.

    J'ai passé un très bon moment à la lecture de cette histoire. Encore un très bon tome si vous n'êtes pas allergique au style un peu ancien des dessins je vous le conseil fortement.

mardi 29 mars 2022

La Horde du Contrevent - Tome #1 et #2

    La Horde du contrevent est un roman de science-fiction d'Alain Damasio. Éric Henninot a commencé l'adaptation difficile de ce roman en Bande Dessinée. J'ai emprunté les deux premiers tomes à la médiathèque. Le troisième n'était pas disponible pour le moment.

    Le monde se réduit à une étroite bande coincée entre deux zones de glaces ou souffle un vent plus ou moins fort, d'est en ouest, mais qui ne s'arrête jamais. L'humanité s'est adaptée à ce vent.

    Dans la cité d'Aberlaas à l'extrême aval (l'ouest du monde) et pour chaque génération une équipe composite essaie de rejoindre à pied la ou le vent prend naissance pour essayer de comprendre et d'arrêter ce vent. Cette équipe s'appelle la Horde du contrevent. Nous suivons l'équipé de la trente-quatrième horde. Formés depuis qu'ils sont enfants, ils partiront alors qu'ils ne sont pas encore adultes.

    Cette bande dessinée est riche, très riche, de par son univers foisonnant malgré les conditions de subsistance des habitant. Riche des membres de la horde dont chacun à un rôle à tenir et une personnalité. 

    Il n'est pas évident de rentrer dans l'histoire devant le nombre de personnages qui compose la horde.  Heureusement les dessins nous facilitent cette compréhension, ainsi que le choix de l'auteur de limiter les interactions avec certains membres de la horde pour se concentrer sur les principaux.

    Les décors sont magnifiquement bien dessinés et le vent très bien représenté. Ce qui ne me semble pas évident pour moi. Cela donne une ambiance marquée à cette bande dessinée et participe à la création de cet univers.

    De page en page l'univers s'enrichit pour devenir d'une grande complexité. Les hommes ne sont pas unis dans la méthode pour résoudre le problème de ce vent permanent. Des factions s'opposent à Aberlaas alors que la cité semblait unie jusque-là. 

    Ces dissensions se répercutent sur le monde et la horde en subit les conséquences. La horde ne se bat pas uniquement contre les éléments mais aussi contre certaines personnes qui ne veulent pas qu'elle réussisse.

    Les dissensions existent aussi au sein de la horde. Le voyage prenant toute une vie, il n'est pas facile de rester unis. Les personnalités s'affirment tout au long du voyage et parfois les décisions du traceur, le meneur de la horde au caractère rude et direct sont difficilement accepté par tous.

    Alain Damasio le dit lui-même, adapter son roman n'est pas une chose facile. N'ayant pas lu ce dernier je ne peux pas me prononcer mais je trouve que la bande dessinée est très bonne. J'ai hâte de lire le troisième tome qui n'est malheureusement pas le dernier.



lundi 28 mars 2022

Undertaker

 

    Undertaker de Ralph Meyer aux dessins, Xavier Dorison au scénario, et Ralph Meyer et Caroline Delabie aux Couleurs.

    Premier tome d'une série qui en comporte six pour le moment, nous avons ici un pur Western dur et âpre par un trio qui avait déjà travaillé de concert sur Asgard (série en deux tomes) et sur le premier tome de XIII Mystery.

    Jonas Crow est croque-mort et trouve un client dans la ville minière d'Anoki City sous le nom de Joe Cusco. Mais celui-ci n'est pas encore mort, mais compte bien passer de vie à trépas et s'offrir les services de Jonas pour être enterré dans sa première mine une fois mort. Jonas devra être accompagné par la gouvernante de Cusco, Rose Prairie et par sa servante Mademoiselle Lin.

    Tout ne va pas se passer comme prévu. Joe Cusco meurt bien dans la nuit qui suit sa rencontre avec Jonas mais la ville est une véritable poudrière... tous ou presque avide de la fortune du riche Cusco. Je ne vous en dis pas plus.

    Nous avons là un Western nerveux et violent, des héros qui n'en sont pas vraiment, et des pourris qui le sont vraiment. Une aventure doublée dans ce tome d'une critique sociale sur l'exploitation des ouvriers, les menant aux portes de la misère.

    Mais ce western possède aussi beaucoup de trait d'humour dans la personne de Jonas. Un humour caustique et sarcastique qui colle bien à l'histoire. L'humour d'un homme désabusé qui cherche avant tout à faire son travail solitaire.

    Pour les dessins, même si cela reste classique c'est propre et dynamique. Si parfois cela manque de décors sur certaines cases, sur d'autres ces décors sont très beaux. Les couleurs sont impeccables et je vous invite à regarder le compte instagram de @caroline.colorpalette qui nous explique son travail.

    Un bon moment. J'hésite entre poursuivre la lecture en médiathèque ou d'acheter cette série. Je vais lire le deuxième tome et la fin de ce diptyque pour me décider.


vendredi 25 mars 2022

Spider-man n'est plus!

 

    C'est le premier tome de la collection anniversaire Spider-man. Il contient les épisodes #50 à #56 de The Amazing Spider-man parus entre juillet 1967 et janvier 1968.

    Rappel de l'équipe créative:
  • Au scénario nous avons Stan Lee.
  • Aux dessins John Romita Senior.
  • À l'encrage John Romita Senior et Mike Esposito.
  • À la couleur Stan Goldberg.
    Ce tome est composé de deux arcs. Le premier, en trois épisodes, voit l'arrivée d'un nouveau vilain, The Kingpin que nous connaissons sous le nom du Caïd en France. Il commence par un épisode qui donne le titre de l'album où Spider-man remet en question sa vie de super-héros. Mais comme vous pouvez vous en douter cela ne va pas durer longtemps et notre ami Peter Parker va reprendre du poil de la bête et affronter le Caïd.

    Le second arc voit Spider-man affronter Doctor Octopus jusqu'à la propre demeure de sa tante May ou Otto Octavius loge.

    Le petit monde de Peter Parker est là. Nous avons les deux belles dames, Mary Jane Watson, Gwen Stacy en concurrence pour prendre le coeur de Peter. Nous avons aussi ses amis, Harry Osborn et les salariés les plus marquants du Daily Buggle comme Ned Leeds et Betty Brant. Mais surtout le plus grand ennemi de Spider-man, j'ai nommé J. J. Jamesone.

    On notera aussi l'apparition dans l'épisode #51 de Robbie Robertson. L'un des premiers personnages afro-américains d'importance dans les comics.

    J'ai trouvé l'ensemble du tome agréable à lire. Le côté très old school dans le scénario et les textes ne m'ont pas trop dérangé, et j'ai même beaucoup apprécié les couvertures de John Romita Junior. Si Panini édite les épiques collections de ces épisodes (les numéros #3 et #4) je pense que je les prendrais, tout comme je prendrais les autres tomes.

mercredi 23 mars 2022

S.O.S. Bonheur

 

    S.O.S. Bonheur, une histoire, ou plutôt des histoires réparties sur trois tomes ou dans une intégrale.

    Au scénario nous retrouvons une auteur bien connu, Jean Van Hamme. Il est l'auteur de Thorgal, XIII ou encore Largo Winch...

    Aux dessins nous avons Griffo alias Werner Goelen dans un style Franco-Belge classique et efficace.

    Cette trilogie a été écrite à la fin des années 80 mais reste absolument d'actualité. Les deux premiers tomes regroupent chacun trois histoires complètement dissociées ayant chacun un thème différent. Le troisième tome est composé d'une histoire complète qui fait le lien entre toutes ces histoires.

    Chaque thème abordé parle finalement de liberté, de cette liberté que nous sommes prêts à sacrifier pour le bien de tous, et pour son propre bien. Cette liberté est sacrifiée au nom de la paix sociale, de la santé, etc...

    Qu'il s'agisse des emploies dénués de sens, de la santé, du contrat social, de la carte universel, du contrôle de la natalité ou du mécénat d'état, l'auteur nous dépeints les travers d'un système qui va au bout d'une solution au dépends de ces citoyens.

    Ces mesures mettent des personnes au banc de la société qui finiront par renverser le système. Enfin c'est ce que l'on pourrait penser. Mais l'histoire est plus complexe que cela et le commissaire Louis Carelli l'apprendra à ses dépends.

    Cela fait froid dans le dos. Que sommes-nous prêt à perdre pour un peu plus de confort? Bien sûr notre monde n'est pas parfait, mais nous sommes beaucoup plus libres que dans le monde décrit dans ces histoires. Et pourtant il nous semble si proche car il se passe à une époque pas si lointaine dans une société identique à la nôtre.

    Jean Van Hamme voulait décrire dans cette oeuvre une critique de la société communiste. Critique que je n'ai pas vu lors de mes lectures. Je vois plutôt là une critique d'une société totalitaire faisant passer le bien de tous avant le bien de chacun.

    Une oeuvre intéressant à lire, que j'ai relu avec plaisir. Certes elle a un peu vieilli sur certains aspects comme la technologique. Mais le fond reste actuel. Et c'est cela qui rend cette trilogie intéressante.

    Une seconde saison écrite par Stephen Desberg et toujours dessinée par Griffo est parue mais je ne l'ai pas lu.

mardi 22 mars 2022

Something is killing the children #3


    Troisième tome de la série qui conclut un premier arc en quinze chapitres. Mon avis sur les deux premiers tomes est dans un article précédent, que je vous encourage à lire pour mieux comprendre celui-ci. C'est toujours chez Urban Comics dans sa collection Indies.

    Rappel de l'équipe créative:

Scénario de James Tynion IV @jamesthefourth
Dessins et encrage de Werther Dell'Edera @wertherscut
Couleurs de Miquel Muerto


    Je commence par la partie graphique, les dessins et les couleurs me plaisent toujours autant. Cela donne une ambiance qui colle parfaitement avec le récit.

    Dans ce tome, l'histoire se passe presque principalement la nuit (la même nuit qui a débuté dans le tome précédent), et les extérieurs sont à la limite de me donner des frissons. Même si je suis peu sensible à l'horreur, je dois avouer que c'est vraiment bien fait. Mais les extérieurs de jour étaient tout aussi bien fait dans les tomes précédents.

    L'autre point fort des dessins c'est la représentation de cette petite ville du Wisconsin et de ses habitants. C'est vraiment l'idée que je me fais d'une de ces villes du Midwest. Même si mon imaginaire est construit à partir de clichés, ce sont les mêmes clichés qui sont représentés dans ces dessins.

    Le point un peu négatif est le passage d'une lecture par page à une lecture par double page. Parfois le cheminement n'est pas évident (*) et mériterait un peu de travail pour aider le lecteur.

    Côté scénario, comme pour les deux premiers tomes, j'ai vraiment aimé cet arc. On retrouve toute l'ambiance des précédents dans un concentrée car presque tout le tome se passe la même nuit. Une nuit ou notre héroïne continue de se battre contre les monstres mais pas uniquement contre eux. Nous avons l'intervention de l'organisation à laquelle elle appartient et ce n'est pas pour faire du crochet.

    James Tynion IV continue à nourrir son histoire de petits ingrédients, certes pas nouveaux, mais qui mijoté ensemble donne un très bon plat. Je pends par exemple cette organisation secrète qui emploie de gros moyens pour le rester. C'est dû déjà vue, mais cela marche car c'est bien intégré à l'histoire. Ou encore l'héroïne qui fait partie de cette organisation mais n'accepte pas tout ce qu'elle fait. Bref un beau cocktail qui a fait mouche à la lecture.

    Je ne sais pas ce que va donner la suite, un quatrième tome est déjà sortie, ni le spin-off House of Slaughter, mais je les lirais avec plaisir.

(*) Je penses que Frédéric Peynet serait de mon avis. Je vous conseil sa chaîne Youtube pour ceux qui voudrait en apprendre un peu plus sur le dessins de bandes dessinées).

dimanche 20 mars 2022

Grant Morrison présente Batman - Tome 4 - Le Dossier Noir

 

    Voici le quatrième tome de la série Grant Morrison présente Batman. Ce tome se découpe en deux parties. La première est composée d'épisodes scénarisés par Grant Morrison qui continue l'histoire du run. La seconde est composée d'épisodes de Batman très rétro écrient par différents auteurs.

    Cela n'a pas été facile de faire une critique de ce tome tellement il est particulier dans sa construction.

    La première partie nous montre ce qu'il c'est passé pour Batman lors de Final Crisis où on retrouve les sbires de Darkseid. Grant Morrison en profite pour nous faire une biographie de Bruce Wayne en tant que Batman pour en extraire l'essence du héros. Il distille sa connaissance de l'histoire de Batman et Urban Comics nous donne à la fin l'ensemble des références.
    Je dois avouer que cela est plutôt bien fait, et permet à l'auteur de préparer le retour de Bruce Wayne.

    Les dessins de Tony Daniel et Lee Garbett font très bien le travail et ont enchanté mes yeux.

    Cette première partie se termine par le Batman #700 et une histoire regroupant au-delà du temps les trois Batman, Bruce Wayne, Dick Grayson et Damian Wayne. Cet épisode anniversaire est dessiné par cinq grands artistes que je vous laisserais découvrir. Encore une fois, même un peu complexe, cette histoire m'a vraiment plu. Grant Morrison a réussi à regrouper ces trois incarnations de Batman dans une histoire qui tient la route et m'a enchanté. 
    Nous avons droit aussi à des pages présentant les Batman du futur, tel Terry McGinnis.

    On passe à la seconde partie qui regroupe de vieux épisodes. Chaque petit épisode a un lien avec la rétrospective de la vie de Batman que nous pouvons lire au début du tome. Il nous permet aussi de voir des aspects des histoires de Batman complètement différents d'aujourd'hui, et en particulier les épisodes des années cinquante.
    Je n'avais jamais lu d'histoire aussi ancienne de Batman et c'était assez plaisant. Mais je ne lirais pas une intégrale complète de cette époque. Le décollage avec le présent est trop important.

    Un tome de transition importante pour arriver au prochain, le retour de Bruce Wayne. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire la première partie. Même s'il faut vraiment être concentré pour lire cette partie. La seconde partie est intéressante, mais je pense que l'on peut s'en passer.

    Vivement le tome suivant et le retour de Bruce Wayne.



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