vendredi 18 août 2023

Irena

J'ai toujours pensé qu'il était important de se souvenir des atrocités que l'humanité a pu réaliser, et de ceux qui se sont dressés contre ces atrocités. 

La seconde guerre mondiale est l'une de ces époques où de telles atrocités et de tels actes de résistance ont vu le jour. Pour moi, il est important de transmettre cette histoire aux générations suivantes.

Irena Stanisława Sendlerowa est l'une des personnes qui s'est dressée contre les atrocités du régime Nazi, et grâce à son action, plus de 2 500 enfants juifs sont sortis du ghetto de Varsovie.

Cette bande dessinée en cinq tomes (initialement prévue en trois) retrace son action.

Cette série est scénarisée par Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël, dessiné par David Evrard et mise en couleur par Walter.

Pour la partie graphique, je n'ai pas été surpris par les dessins d'Evrard et les couleurs de Walter, car j'avais déjà vu ce binôme œuvrer sur Simone. Ils peuvent paraître enfantins, mais sont néanmoins puissants. Ils permettent d'adoucir des scènes pourtant difficiles.

1 - Le Ghetto

Pour ce premier tome, j'ai re-découvert la terrible réalité du ghetto de Varsovie, que j'avais pu voir à travers une autre œuvre, la série télévisés Au nom de tous les miens. Cela fait toujours froid dans le dos.

Ce tome nous parle de la première action de résistance d'Irena face à la barbarie Nazi, mais aussi un flash-forward sur le moment où elle est torturée par la Gestapo.

Cette bande dessinée est forte et nécessaire. Je vais lire la suite.

2 - Les Justes

Irena fera partie des Justes, ou plus précisément, les Justes parmi les nations qui ont mis leur vie en danger pour sauver des Juifs. 

Dans ce tome 2, nous voyons les différents moyens mis en oeuvre par Irena et son réseau pour sortir les enfants du ghetto de Varsovie et leur donner une nouvelle identité. Et je peux dire qu'elle avait beaucoup d'imagination. Mais elle avait aussi beaucoup d'aide. 

La seconde partie raconte son arrestation et sa détention qui avait été abordée dans le premier tome. Et cette partie est parfois insoutenable à la lecture malgré les dessins qui sont faussement enfantins. La torture, la faim, le manque de sommeil et les exécutions arbitraires sont le quotidien de toutes ces personnes incarcérées.

Un second tome qui rentre dans le vif du sujet. J'ai trouvé impressionnant l'inventivité des résistants pour sauver un maximum d'enfants, et horrible les parties qui concernent la détention d'Irena.

3 - Varso-vie

Comme dans le tome précédent, les auteurs alternent plusieurs périodes de la vie d'Irena. Son incarcération, les jours qui suivent son évasion et ce qui s'est passé juste après la guerre. Ce tome parle en particulier de l'épisode de l'Exodus 1947. La fin de la guerre n'est pas la fin de la souffrance pour le peuple Juif. 

Que ce soit du côté soviétique ou des pogroms ont lieu en Pologne et qui verront la mort de plusieurs centaines de Juifs et provoquera une émigration hors de Pologne. Mais aussi du côté des Alliés où on ne sait pas quoi faire de ces migrants et on les cantonne dans des camps.

Un bon troisième tome qui rappelle et qui me rappelle l'histoire de ces Juifs qui malgré la fin de la guerre ne sont pas pour autant sauvés d'affaires. Pour l'histoire ce tome est tout aussi important que les autres.

4 - Je suis fier de toi

Nous continuons de suivre Irena après la fin du Ghetto de Varsovie et à la suite de son évasion. Elle essaie de continuer à aider les autres en participant à un hôpital "clandestin" qui soigne les résistants.

Elle fait la rencontre de Martin Gray qui lui raconte son histoire. Cela fait le lien avec le film et la série qui m'était remontée en mémoire après la lecture du premier tome ; Au nom de tous les miens.

Irena raconte une partie de son histoire à de jeunes enfants en Israël qui sont parfois, comme peuvent l'être des enfants, surpris par tant de méchanceté du monde.

5 - La vie, après

A la lecture de ce dernier tome, j'ai pleuré. Les précédents m'avaient déjà mis la larme à l'œil, mais là, c'était très intense.

La vie après la guerre n'est pas forcément facile pour Irena, face à une autre dictature, celle du bloc soviétique. On croise aussi un autre résistant au destin funeste, Janusz Korczak, mort avec les enfants juifs de son orphelinat dans le camp d'extermination de Treblinka.

On y croise aussi Marek Halter qui rencontre Irena pour récupérer son témoignage. Son objectif est la réalisation d'un documentaire sur les Justes. Celui-ci sortira en 1994 sous le titre Tzedek.

Bref, cette série est une très bonne lecture, importante pour la mémoire. De nombreux témoignages existent sur cette période, la shoah n'est pas un point mineur de la deuxième guerre mondiale, contrairement à ce que certains essaient de faire croire.


lundi 14 août 2023

Les Trésors de Marvel - Tome 11 - 1972

Les Trésors de Marvel #11
Après deux bons tomes, Panini Comics nous présentes ici les numéros les plus marquant de l'année 1972.

Amazing Adventures (1970) #11 - The Beast!

Scénario de Gerry Conway et dessin de Tom Sutton, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Frankenstein #2 chez Arédit-Artima au troisième trimestre 1975.

Je me suis toujours interrogé sur la façon dont Hank McCoy avait muté pour la seconde fois. Je n'avais pas accès aux éditions Arédit-Artima dans ma petite ville de province. Et de toutes les façons, je n'avais pas assez d'argent de poche pour me les acheter.

C'est donc un épisode important, même si on ne comprend pas tout dans l'organisation qui a involontairement provoqué cela. Et j'étais heureux d'avoir enfin ce chaînon manquant.

Ce n'est pas l'épisode du siècle, mais si on retire la couleur du Fauve dans cette première apparition de son apparence actuelle qui n'est vraiment pas terrible, c'est un épisode classique, mais bon.

Marvel Spotlight (1971) #3 - Werewolf by Night!

Scénario de Gerry Conway et dessin de Mike Ploog, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Dracula #3 chez Arédit-Artima au quatrième trimestre 1974.

Ce numéro des Trésors de Marvel nous rappelle que c'est l'époque du retour des personnages monstrueux et fantastiques. 

Nous avons là le loup-garou de Marvel, dans sa première incarnation, Jack Russell. Ce dernier vient de subir les premières transformations, certainement dans l'épisode précédent de Marvel Spotlight. L'histoire se continue dans le suivant.

Je ne suis pas fan de ce style de comics, mais je dois dire que c'est propre et intéressant. Je ne sais pas si cela me fera acheter un comics sur le personnage, mais j'ai bien aimé.

Tomb of Dracula (1972) #1 -Dracula

Scénario de Gerry Conway et Roy Thomas, et dessin de Gene Colan, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Dracula #1 chez Arédit-Artima au troisième trimestre 1974.

Le deuxième "monstre" à revenir en cette année 1972 est Dracula. Cet épisode est aussi classique dans sa narration et son dessin pour un titre "monstre".J'ai été dans l'ambiance très rapidement. Même si je ne suis pas un amateur des comics d'horreur.

On peut voir ce que la cupidité et la vengeance peuvent provoquer. Par contre je n'irais lire d'autres histoires de Dracula chez Marvel.

Hero for Hire (1972) #1 - Out of Hell -- A Hero!

Scénario de Archie Goodwin et dessin de George Tuska et John Romita, cet épisode est publié pour la première fois en France dans l'intégral Luke Cage 1972-1973 chez Panini Comics France en novembre 2018.

Contrairement à ce qui est indiqué sur le site de Panini Comics France, ce n'est pas le premier numéro de Heroes for Hire, mais Hero for Hire.

Je n'avais pas lu les origines de Luke Cage. J'ai regardé la série Netflix sur le personnage, et ses origines ressemblent à celles décrites dans ce numéro.

Cela a certainement un peu vieilli, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces origines très dynamiques. Que ce soit celle du personnage, ou de comment il a obtenu ses pouvoirs. 

Plusieurs thèmes sont abordés dans ce premier numéro ; les violences en prison ; l'inégalité des chances en fonction de sa naissance et la vengeance.

J'aurais presque envie d'acheter la coûteuse intégrale de Panini.

Defenders (1972) #1 - I Slay by the Stars!

Scénario de Steve Englehart, et dessin de Sal Buscema, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Etranges Aventures #38 chez Arédit-Artima en novembre 1974.

Comme beaucoup d'amateurs des éditions Lug/Semic j'avais vu l'arrivée des Défenseurs dans Strange pour six numéros. C'étaient les épisodes #101 à #106. Mais je n'avais jamais lu le premier épisode.

Les dissins de Buscema m'ont plus, mais le scénario n'est pas exceptionnel. Il permet cependant de voir la réunion du Docteur Strange, de Namor et de Hulk.

Autour de ce noyau, d'autres héros viendront se greffer, comme le Silver Surfer ou la Valkyrie.

Cela a fait jouer mon côté nostalgique.

Marvel Spotlight (1971) #5 - Ghost Rider

Scénario de Gary Friedrich et Roy Thomas, et dessin de Mike Ploog, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Etranges Aventures #56 chez Arédit-Artima au quatrième trimestre 1977.

Après Werewolf by Night, Marvel Spotlight accueille une autre création, Ghost Rider, pour quelques numéros. J'avais lu cet épisode dans le Strange Spécial  Origines #235.

La encore j'ai apprécié cette épisode, certainement plus que lors de sa première lecture il y a longtemps. Et cela me rappelle la version intégrale de Semic parue des années plus tard.

Johnny Blaze, fils de cascadeur à moto et fils adoptif d'un autre cascadeur à moto à la suite du décès de son père passe un pacte avec le Diable pour protéger son père adoptif. Mais le Diable est sournois et son père adoptif meurt quand même. En échange de ce pacte, il devient le Ghost Rider.

Avengers (1963) #95 - Something Inhuman This Way Comes..!

Scénario de Roy Thomas, et dessin de Neal Adams, cet épisode est publié pour la première fois en France dans Thor #23 chez Arédit-Artima en janvier 1983.

Dernière partie de ce tome et l'épisode que j'ai le moins apprécié. J'ai trouvé l'histoire brouillonne alors que le dessin est bon.

Les Vengeurs doivent à la fois sauver la Sorcière Rouge et Vif Argent des Skrulls, et les Inhumains et leur roi déchu, Flèche Noire de Maximus et des Krees. Et cela en pleine guerre Krees/Skrulls alors qu'ils sont attaqués par leur propre gouvernement.

J'apprécie toujours les rapports et les dissensions dans l'équipe des Vengeurs qui leur donnent cet aspect réel et humain. Mais sorti de son contexte, cet épisode ne résonne pas en moi.

En conclusion, un bon tome alors que j'avais un peu peur au début avec ce thème des monstres.




jeudi 10 août 2023

Sandman - Volume 1

Je suis tombé par hasard sur la série Sandman sur Neflix. Je l'ai regardé en intégralité et j'ai adoré. Si vous ne l'avez pas regardé, je vous la conseille. Et donc curieux de cet univers que je ne connaissais que de nom j'ai emprunté à la médiathèque le volume 1 sur 7 de l'intégrale Sandman publié chez Urban Comics (plus un tome zéro).

C'est une série écrite par Neil Gaiman et dessiné par Sam Kieth pour les premiers numéros.

J'ai mis du temps à la lire, j'avais parcouru les dessins et je n'avais été très embarqué par le style. Le livre s'est retrouvé en bas de ma petite pile à lire, derrière les titres comme Pitt et Spider-Geddon.

Mais je n'avais plus rien à lire, j'ai donc ouvert le volume 1 de Sandman, et je me suis trouvé embarqué par l'histoire.

Pour ceux qui ont vu la série, ils ne seront pas perdus. Ce premier volume correspond à la première saison de la série et il est fidèle à celui-ci.

Pour ceux qui n'ont ni vu la série, ni lu le comics je vous fais un petit pitch. Sandman est le maître du royaume des rêves. C'est un infinis comme la mort ou le désir. Il est capturé par un sorcier au début du vingtième siècle, qui pensait capturer la mort et sera retenu prisonnier soixante-dix années. Une fois libre il voudra se venger et retrouver ses attributs, son royaume et remettre de l'ordre dans le songe.

Pour le style graphique, même s'il est approprié et l'œuvre de grands artistes comme Sam Kieth. Je n'ai pas
accroché. Par contre, les couvertures Dave McKean sont magnifiques. Heureusement pour moi, l'histoire m'a passionné.

Certes, c'est très violent et ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. Après tout, les cauchemars peuvent être très horribles. Et les hommes ont de l'imagination lorsqu'il s'agit d'horreur. Et encore Neil Gaiman nous suggère pas mal de choses encore plus horribles que ce que l'on voit.

Je ne peux vous en dire plus sur le contenu, mais j'ai été, je le répète encore une fois, captivé.

Maintenant je dois me poser la question, emprunter la suite à la médiathèque ou acheter la série ? Neuf cela me couterait 245 euros rien que pour 7 volumes de la série principale, ce qui est un coup.

Est-ce que vous avez lu cette série ?

vendredi 4 août 2023

Spider-Geddon

J'avais beaucoup aimé Spider-Verse et j'ai sauté sur l'occasion de lire Spider-Geddon dans la version à petit prix.

Dan Slott n'est pas le scénariste du siècle pour moi, mais il raconte bien des histoires courtes et fun. Et Spider-Geddon rentre tout à fait dans cette catégorie. On ne se prend pas la tête, on prend du bon temps et du fun.

J'aurais aimé qu'un seul dessinateur s'occupe de l'intégralité de la série. Mais globalement les styles s'accordent et c'est plutôt agréable à regarder.

De nouveau les Spider-Men du multivers vont avoir à faire avec les Héritiers, la famille de Morlun. Comme d'habitude cela ne va pas être simple pour autant de super-héros de s'entendre. Surtout lorsque certains sont des versions alternatives du Docteur Octopus ou de Norman Osborn.

Bien sûr, Dan Slott laisse la porte ouverte pour une suite.

Pour une fois j'aurais aimé lire les Tie-ins car ils semblent important dans tout comprendre de l'histoire. Mais je trouverais peut-être cela d'occasion dans ma boutique préférée.

En tout cas un bon moment passé sans prise de tête. 

jeudi 3 août 2023

Grant Morrison présente Batman - Tome 8 - Réquiem

C'est le dernier tome de la série. J'ai enchaîné la lecture de celui-ci juste après celle de tome sept. 

Les épisodes de ce tome, comme le précédent, sont issus de la série Batman Incorporated vol. 1, qui fut édité en même temps que les début de l'air New 52. DC comics avait complètement rebooter son univers suite à Flashpoint.

Je m'attendais à une bonne fin. Mais là, c'est carrément explosif. Il est certain qu'avec Grant Morrison on ne peut jamais deviner la fin. Même si j'ai deviné qui était derrière l'organisation Spiral, je ne pensais pas que cela aurait ces conséquences.

Ok, personne ne meurt de façon définitive dans les comics, sauf le premier Captain Marvel. Mais on a beau se dire qu'ils sont revenus, cela fait quand même quelque chose.

Il est dommage que cette version de l'univers D.C. soit remplacée, car j'aurais aimé lire la suite et les conséquences de ce qui se passe dans ce tome.

Ce run est à conseiller aux amoureux de Batman, et n'est en aucun cas une porte d'entrée pour l'univers de l'homme chauve-souri.

C'est la fin du run. Cela me laisse un petit goût particulier. J'ai passé un très bon moment en compagnie de l'univers de Batman. Merci Mr Grant Morrison.

Grant Morrison présente Batman - Tome 7 - Batman Incorporated

Avant-dernier tome de la série consacrée à Batman Incorporated. Batman lors de son voyage dans le temps a aperçu un avenir sombre et de retour dans le présent, prépare une riposte. Pour cela il a besoin d'une armée de super-héros de par le monde financée par Bruce Wayne sous le nom de Batman Incorporated.

Du côté du dessin nous avons toujours une valse des dessinateurs. Ici nous avons droit à Yanick Paquette, Chris Burnham et Cameron Stewart, que j'apprécie. Et aussi Scott Clark et Dave Beaty sur un épisode que je n'ai pas vraiment apprécié.

On découvre l'organisation qui essaie de mettre à mal Batman et ses alliés à travers des personnages du passé éditorial de Batman.

C'est aussi la double occasion de voir Batman et Bruce Wayne en dehors de Gotham, et de voir ses alliés de par le monde. 

J'ai apprécié cette utilisation d'ancien personnage que je ne connaissais pas. Comme Kathy Kane, la première Batwoman et le premier amour de Bruce Wayne.

Grant Morrison relie tout cela de façon habile sans que cela apporte de la lourdeur et de la complexité au récit. Il construit un puzzle avec des pièces du passé, et de nouvelles pièces.

Je suis d'accord pour dire que la construction du run de Grant Morrison est complexe. Mais il y ajoute une couche de surface plus légère qui permet à chacun d'apprécier ces histoires. Personnellement si je retire le Dossier Noir, The Black Casebook, qui est la seconde partie du quatrième tome, j'ai bien apprécié ce run pour le moment.

lundi 31 juillet 2023

The Darkness

Je profite d'une petite boutique Nantaise qui propose de l'occasion (Vinyle, Comics, Manga, etc.), et en particulier des tomes de fascicule pour parfois un euro. C'est là où j'ai trouvé une bonne partie des WildC.A.T s et des Cyberfoce que j'ai lus récemment. 

Et là j'ai trouvé les six premiers fascicules de The Darkness édité par Semic. The Darkness est une création de Marc Silvestri, Garth Ennis et David Wahl. Il y en a d'autres, mais j'attendais de voir si j'aimais ou pas cette série.

À noter que les Éditions Delcourt ont publiaient cinq volumes pour cette série.

The Darkness #1-#6

Le premier arc de The Darkness est publié dans les trois premiers tomes des Éditions Semic. Il est scénarisé par Garth Ennis et dessiné par Marc Silvestri.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce personnage, Jackie Estacado est un orphelin, tueur à gages pour le maffieux Don Franchetti et terrible séducteur. Il va avoir 21 ans et le jour de son anniversaire se voit investi d'un terrible pouvoir, celui du Darkness.

Dès les premiers épisodes Ennis installe le monde de Darkness. Il y a la confrérie de l'Ombre qui essaie de contrôler le Darkness pour installer un ordre nouveau. Et nous avons le premier adversaire du Darkness, l'Angelus, un agent de la loi et de l'ordre.

Un premier arc que j'ai trouvé très sympathique. Évidemment c'est beau, après tout c'est du Marc Silvestri en pleine forme. L'encrage de Batt et les couleurs de Steve Firchow n'y sont pas pour rien. Je regrette juste le découpage de certaines pages qui ne facilite pas forcément la lecture. Mais je m'y suis fait.

The Darkness #7-#8

Deux épisodes où notre Jackie en fait un peu trop dans sa soif de tuer et met en danger la famille Franchetti alors que celle-ci essaie de mettre en place une trêve avec les Yakuzas.

C'est David Wohl, co-créateur du personnage, accompagné de Christina Z. qui s'occupe du scénario. Pour les dessins, Silvestri fait les six premières pages du numéro #7 avant de laisser la main à un paquet de dessinateurs.

Witchblade #18 - The Darkness #9-#10 - Witchblade #19 - Liens de famille

La guerre entre la Yakusa, la Maffia et un groupe de policiers agissant en dehors de la loi atteint son apothéose. Derrière tout cela, des personnes qui manipulent les différentes factions pour en tirer profit. On retrouve nos deux "héros" dans une confrontation. Il devront s'allier pour se sortir des plans de Sonatine et Bruce Wilder.

J'avais un peu de mal à trouver un sens à ce cross-over, mais le final m'a éclairé. Il reste cependant beaucoup de question en suspend, surtout du côté de Witchblade.

The Darkness #11-#14

Les deux vies de Jackie Estacado se mêlent de plus en plus. Nous assistons au retour de la fille de Don Franchetti, Appolonia. Et les histoires de famille sont encore plus compliquées lorsque c'est une famille de la Maffia.

Une nouvelle incarnation d'Angelus apparaît et c'est très surprenant. Bien sûr, elle s'oppose à The Darkness et l'affrontement fera une victime.

J'ai bien aimé cet arc. La série prend de la consistance. Je lui trouve un petit côté The Soprano qui n'est pas désagréable, en plus de la magie.

Et puis nous avons les premiers pas de Joe Benitez sur la série. Et ça, ce n'est pas rien.




samedi 29 juillet 2023

Grant Morrison présente Batman - Tome 6 - Batman Contre Robin

J'ai enfin trouvé les trois derniers tomes de la série pour un prix très raisonnable. C'est-à-dire 10 euros par tome. 

Et je commence par le tome 6 ; Batman contre Robin.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, Bruce Wayne est perdu dans le temps suite à une manœuvre de Darkseid et c'est Dick Grayson qui a repris le rôle de Batman. C'est bien sûr Damian Wayne, le fils de Bruce et de Talia al Ghul qui porte le costume de Robin.

Le Docteur Hurt est le grand méchant de l'histoire et, comme tout bon méchant Batman, essaie de conquérir Gotham. Et cela ne fait pas plaisir à Batman et Robin, ni à un adversaire iconique de Batman.

Dick et Damian vont donc trouver un allié inattendu et un autre espéré.

Je dois dire que ce tome m'a plu. Il est dans la droite lignée du précédent. Et si je retire le tome 4 ; Le Dossier Noir. J'aime beaucoup ce run de Grant Morrison.

Seul bémol en ce qui me concerne pour ce tome, le passage au dessin de Frazer Irving sur trois numéros et demi, après Andy Clark. Je ne suis pas un grand fan de ce qu'il a fait sur ces numéros. Cela a failli me sortir de ma lecture.

Heureusement le dernier numéro, annonçant le prochain tome est dessiné par David Finch. Et là, j'ai bien plus aimé.

En résumé une bonne lecture, je vais lire la suite pendant mes vacances.

vendredi 28 juillet 2023

Witchblade

Witchblade #1 chez Semic

Witchblade est une autre série de Top Cow des années 90. Je suis en cours de lecture de The Darkness, du même studio, lorsque je suis arrivé au cross-over entre les deux séries. J'ai trouvé dans ma boutique d'occasion préférée les treize premiers numéros édités par Semic pour un euro le numéro.

Tout comme The Darkness, j'avais fait l'impasse sur cette série lorsqu'elle est sortie en 1996. Semic sortaient de plus en plus de séries et je n'ai pas tout suivi.

Pour information, la série a été éditée par Semic jusqu'au numéro #50, puis aussi été éditée par Edition U.S.A. jusqu'au #34 et enfin par Delcourt du numéro #70 au numéro #105.

La série contient 185 numéros aux U.S.A. ainsi que des spin-offs et autres cross-over.

Witchblade #1-#8

Le premier arc de la série est scénarisé par David Wohl, Brian Haberlin, Christina Z. et Michael Turner. Il est dessiné par Michael Turner.


Ce premier arc nous raconte les début de la nouvelle détentrice du Witchblade, Sara Pezzini.

Ce que l'on voit en premier dans cette série c'est la sexualisation des personnages féminins et en particulier de l'héroïne, Sara Pezzini. Même si les années 90 étaient très portées sur ce point, on peut dire que Michael Turner le pousse au maximum. Personnellement cela ne me dérange pas, mais me lasse par moment.

J'aime beaucoup le style de Turner, il n'y a rien à dire à cela. Et je trouve qu'il prend son envol avec cette série. Je regrette qu'il ait disparu si vite.

Du côté du scénario, je dois dire que c'est assez différent des autres séries Image Comics. Tout comme The Darkness il y a moins de super-héros et de monde à sauver.  

Sara Pezzini est lieutenant de la police criminelle de New-York et son univers est composé de policier, gangster et de monsieur tout le monde.

Certes, elle devient la porteuse de la Witchblade et se voit confrontée à des personnes hors du commun. Mais tout cela est dans un style bien différent.

Sa personnalité est complexe, même si elle est du côté de la loi elle est souvent à la limite de celle-ci. On sent aussi un certain manque de confiance en elle, en particulier sur son physique, mais aussi un manque affectif qu'elle a du mal à combler.

L'autre point, c'est l'importance des sentiments et des relations sentimentales dans ce comics. L'amour, l'amitié, l'amour familial sont présents. Mais il y a aussi des relations de domination et de soumission, que ce soit sexuel ou non. Et ça, c'est très particulier à ce comics. J'ai rarement vu cela dans un autre.

Dans l'épisode #7 on voit Lisa Buzanis, une amie de Sara, Julie Pezzini, la sœur de Sara et Ms Boucher rentrer dans un club BDSM. Cela ne m'aurait pas gêné si Lisa n'avait pas 16 ans.

La narration est parfois un peu lourde, et la traduction m'a semblé étrange une ou deux fois. Mais cela se lit quand même bien.

Pour conclure j'ai bien aimé ce premier arc. Le talent de Turner associé à un scénario vraiment différent des autres comics et à une caractérisation intéressante donnent de grandes qualités à ce titre.

Witchblade #9

Un épisode dessiné par Tony Daniel dont le style de l'époque me fait beaucoup penser à Todd McFarlane. Cette épisode préfigure la série Tales of the Witchblade ou nous voyons les porteuses dans le temps de la Witchblade.

Ici, c'est une pirate qui combat pour conserver son navire et son trésor. C'est sympa, mais cela ne vaut que pour ses graphismes.

Witchblade #10-#14

Le tueur au "micro-onde" sévit toujours. Sara Pezzini et Jake McCarthy enquêtent toujours sur ce mystérieux tueur. On finit par apprendre qui se cache derrière ce serial-killer. L'histoire de Kenneth Irons et de sa famille s'étoffe. 

Witchblade #15-#17

Sara est suspendue suite à toutes ses erreurs et mystères et Jake quitte la police. Chacun retourne de son côté mais ce n'est pas certain que leur relation soit terminée.

Un arc où Sara est envoyé dans une mission au Brésil par Adam Gahan d'une branche du ministère de la Justice. C'est un piège et Sara s'en sort encore grâce à un ange gardien, Ian Nottingham, un peu particulier.

Witchblade #18 - The Darkness #9-#10 - Witchblade #19 - Liens de famille

La guerre entre la Yakusa, la Maffia et un groupe de policiers agissant en dehors de la loi atteint son apothéose. Derrière tout cela, des personnes qui manipulent les différentes factions pour en tirer profit. On retrouve nos deux "héros" dans une confrontation. Il devront s'allier pour se sortir des plans de Sonatine et Bruce Wilder.

J'avais un peu de mal à trouver un sens à ce cross-over, mais le final m'a éclairé. Il reste cependant beaucoup de question en suspend, surtout du côté de Witchblade.

Witchblade #20-#25

Suite au cross-over avec The Darkness, c'est maintenant Ian Nottingham, un assassin professionnel, qui est le porteur de la Witchblade. Cependant ce n'est pas facile pour lui qui a déjà une âme bien noire de résister au désir de tuer de celle-ci.

Après le monde de la mode et des mannequins, les scénaristes David Wohl et Chrsitina Z. explore celui de la religion. J'ai remarqué des liens entre cette religion fictive de la Prosperité et celle de la Scientologie. C'est encore plus vrai lorsqu'il cette religion tisse des liens avec des artistes de cinéma ou de la musique. 

Certes ce n'est pas très subtil comme pour le monde des mannequins, mais ces thèmes abordés dans une série qui est maintream la rend un peu particulière et plus réelle.

A noté que l'histoire du père de Sara Pezzini prend tout doucement de l'ampleur et de l'importance. Sara se pose de plus en plus de questions sur son père et ses liens avec Kenneth Irons.


mardi 25 juillet 2023

Justice League - New 52

J'ai commencé ce run de Geoff Johns, avec au début, Jim Lee aux dessins, il n’y a pas mal de temps. Mais j'ai pris mon temps. 

Ne voulant pas acheter les intégrales, plus gênante à lire en raison du poids, j'ai dû acheter les derniers tomes d'occasions. Comme le dernier était hors de prix, j'ai attendu l'occasion de trouver celui-ci à un prix raisonnable. C'est-à-dire en dessous du prix initial.

Vous avez donc une première édition en dix tomes que l'on ne trouve plus que d'occasion, une intégrale en quatre tomes qui se trouve toujours, et enfin une édition dans la collection Nomade en six tomes.

Après l'événement Flashpoint (disponible aussi chez Urban Comics, et je vous le conseille), l'univers D.C. est rebouté. Les héros sont apparu cinq ans avant cette histoire et la Justice League n'a jamais existé. Une bonne occasion de démarrer par cette série.



Aux Origines - Justice League #1-#12 + Justice League #0 + DC Comics Free Comics Book Day 2012.

Sept héros solitaires qui ne se connaissent pas, se réunissent pour défendre la Terre contre une menace comique, Darkseid. Ce dernier projette, ni plus ni moins de conquérir la Terre.

Un scénario certes très classique, mais qui fonctionne à merveille. Je suis plus sceptique sur la présence de Cyborg dans cette équipe.

Une porte d'entrée magnifique pour la Justice League, avec une fraicheur que j'ai rarement retrouvée par la suite. 

Je regrette juste que Jim Lee se soit arrêté assez rapidement de dessiner ces épisodes. Son travail est comme toujours impressionnant. Une mention spécial pour la première double page sur Batman qui me rappel ce qu'il a fait sur Batman Silence.

Le Trône d'Atlantis - Justice League #13-17 + Aquaman #14-#16

Un classique de D.C. qui a son équivalent chez Marvel. Le monde d'Atlantis, dont Aquaman refuse d'être le roi, après un incident, réplique par l'attaque des États-Unis. 

Malgré la valse des dessinateurs se tome est agréable à lire. Mais il est bien plus agréable si vous avez lu les épisodes d'Aquaman #1-#13. Évidemment si vous prenez les tomes de la série Aquaman, vous aurez un doublon complet de cet arc. Mais vous comprendrez mieux l'histoire.

La Guerre des Ligues - Justice League of America #1-#7 + Justice League #18-#23 + Justice League Dark #22-#23 + Trinity of Sin: Pandora #1 + Trinity of Sin: The Phantom Stranger #11

Un maxi cross-over entre plusieurs séries. Une nouvelle League de Justice of America est créée par le gouvernement américain pour, le cas échéant, se confronter à la Justice de Justice si nécessaire. Et évidemment elle se confronte à celle-ci, ainsi qu'une League moins officiel tourné vers la magie.

Je ne garde pas un énorme souvenir de cette partie. J'ai cependant bien aimé voir des personnages qui autrefois faisaient partie des Ligues de Justice avant Flashpoint, comme Martian Manhunter. J'ai aussi aimé voir Star Girl en comics, après avoir vu la première saison de sa série T.V. Mais je devrais peut-être la relire.

Le premier numéro de Justice League of America a été décliné avec les 50 drapeaux des états des États-Unis.

Le Règne du Mal - Forever Evil #1-#7 + Justice League #23.4, #24-#29 + Justice League of America #7.4

Autre maxi arc qui est un prélude à la fin du run de Geoff Jones. Une version maléfique de la Justice League, le Syndicat du Crime, débarque sur Terre et écrase les super-héros. Le salut viendra d'une personne que l'on n'attend pas, mais c'est très logique.

Un arc qui a remonté mon intérêt pour la série. Plusieurs personnages secondaires son présent dans cet arc, ce qui apporte de la consistence à l'évenement.

Les personnalités des membres du syndicat du Crime sont très intéressantes, et non sans conséquence sur leur défaite et sur la suite du run.

C'était vraiment intéressant de voir ces versions maléfiques de nos héros, leurs forces, leurs faiblesses et la façon qu'ils travaillent, tant bien que mal, en équipe.

La Ligue d'Injustice - Justice League #30-#39 + Justice League Of America #14

Le syndicat du Crime défait, de nouveaux membres issus de la résistance à ce dernier, intègre la ligue de justice. Mais ce n'est pas forcément facile d'accepter ses anciens super-vilains. Mon intérêt pour cette série augmente fortement avec ces épisodes. J'avais hâte de lire la suite.

En finale nous avons le dernier épisode de la ligue de justice d'Amérique. Un épisode qui fait un peu regretter la fin de cette série. Et mon envie de voir plus souvent StarGirl a grandi.

La Guerre de Darkseid - Justice League #40-#50 + New 52 Divergence FCBD Special Edition #1 +
Justice League Darkseid War Special #1

L'apothéose du run de Geoff Johns, avec cette fois-ci beaucoup moins de dessinateurs différents.  Jason Fabok nous livre un travail qui m'a beaucoup plus, Francis Manapul m'a aussi beaucoup plus. 

Une enfant née sur Themyscira le même jour que Wonder-Woman manoeuvre dans l'ombre depuis des années pour tuer Darkseid. Son champion devra être très puissant. Malheureusement pour la ligue de justice, l'affrontement se passe sur Terre.

J'ai énormément aimé cet arc final. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce final grandiose. La plus grande confrontation est peut-être celle de Superman et Lex Luthor.

Malheureusement pour tiré tout le profit de ce récit vous devez presque lire l'intégralité du run. Mais cela vaut le cout.

Et puis il y a Mister Miracle, et nous en apprenons un peu plus sur ses origines.

En conclusion

Un run sur la ligue de justice maitrisé par le grand Geoff Johns. J'aurais aimé plus de stabilité des dessinateurs, mais la première partie de Jim Lee et la fin de Jason Fabok sont fabuleuses.

Le début et la fin sont parfaits, et l'on sent que Geoff Johns avait prévu la fin de son run bien des numéros avant celle-ci. Il n'y a aucun temps mort et peu d'épisodes anecdotique. C'est une histoire complète en plus de 70 chapitres. C'est énorme.

Est-ce que vous avez lu ce run? Qu'en pensez-vous? Quelle partie avez-vous préférée?

dimanche 23 juillet 2023

Wildstorm Rising

Wildstorm Rising c'est le premier (et le dernier?) méga cross-over entre les séries des studios de Jim Lee; Wildstorm.

J'ai trouvé les trois tomes édités par Semic pour un euro chacun. C'est-à-dire, pas grand-chose.

Ce cross-over est composé de;

    Wilstorm Rising #1 
    WildC.A.T.s #20
    Union #4
    Gen 13 vol.2 #2
    Grifter #1
    Deathblow #16 
    Wetwork #8
    Backlash #8
    Stormwatch #22
    Wildstorm Rising #2






Comme tout bon cross-over, nos héros ne partent pas unis. Dans un premier temps ils s'affrontent avant de s'allier contre les méchants. C'est classique, mais cela donne toujours l'occasion de voir s'affronter les super-héros.

Puis enfin réuni ils affrontent plusieurs Daemonites, Helspont, Defile, White, etc. Comme je le disais
classique, mais c'est rarement dans un cross-over que l'on trouve un scénario recherché.

J'ai trouvé la troisième partie (les trois derniers épisodes) scénarisé par Ron Marz plus classique, mais plus maitrisé que le début.

Du côté des dessins, la aussi on en a pour les gouts. Mais avec un premier épisode, et toutes les couvertures dessinés par le grand Barry Windsor-Smith. Et rien que cela vaut les trois euros dépensés.

J'ai trouvé que c'était un bon cross-over, même si certains épisodes sont un peu en dessous. Et il donne du lien entre les différentes séries du studio Wildstorm.

Justice League, Crise d'Identité

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