jeudi 10 août 2023

Sandman - Volume 1

Je suis tombé par hasard sur la série Sandman sur Neflix. Je l'ai regardé en intégralité et j'ai adoré. Si vous ne l'avez pas regardé, je vous la conseille. Et donc curieux de cet univers que je ne connaissais que de nom j'ai emprunté à la médiathèque le volume 1 sur 7 de l'intégrale Sandman publié chez Urban Comics (plus un tome zéro).

C'est une série écrite par Neil Gaiman et dessiné par Sam Kieth pour les premiers numéros.

J'ai mis du temps à la lire, j'avais parcouru les dessins et je n'avais été très embarqué par le style. Le livre s'est retrouvé en bas de ma petite pile à lire, derrière les titres comme Pitt et Spider-Geddon.

Mais je n'avais plus rien à lire, j'ai donc ouvert le volume 1 de Sandman, et je me suis trouvé embarqué par l'histoire.

Pour ceux qui ont vu la série, ils ne seront pas perdus. Ce premier volume correspond à la première saison de la série et il est fidèle à celui-ci.

Pour ceux qui n'ont ni vu la série, ni lu le comics je vous fais un petit pitch. Sandman est le maître du royaume des rêves. C'est un infinis comme la mort ou le désir. Il est capturé par un sorcier au début du vingtième siècle, qui pensait capturer la mort et sera retenu prisonnier soixante-dix années. Une fois libre il voudra se venger et retrouver ses attributs, son royaume et remettre de l'ordre dans le songe.

Pour le style graphique, même s'il est approprié et l'œuvre de grands artistes comme Sam Kieth. Je n'ai pas
accroché. Par contre, les couvertures Dave McKean sont magnifiques. Heureusement pour moi, l'histoire m'a passionné.

Certes, c'est très violent et ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. Après tout, les cauchemars peuvent être très horribles. Et les hommes ont de l'imagination lorsqu'il s'agit d'horreur. Et encore Neil Gaiman nous suggère pas mal de choses encore plus horribles que ce que l'on voit.

Je ne peux vous en dire plus sur le contenu, mais j'ai été, je le répète encore une fois, captivé.

Maintenant je dois me poser la question, emprunter la suite à la médiathèque ou acheter la série ? Neuf cela me couterait 245 euros rien que pour 7 volumes de la série principale, ce qui est un coup.

Est-ce que vous avez lu cette série ?

vendredi 4 août 2023

Spider-Geddon

J'avais beaucoup aimé Spider-Verse et j'ai sauté sur l'occasion de lire Spider-Geddon dans la version à petit prix.

Dan Slott n'est pas le scénariste du siècle pour moi, mais il raconte bien des histoires courtes et fun. Et Spider-Geddon rentre tout à fait dans cette catégorie. On ne se prend pas la tête, on prend du bon temps et du fun.

J'aurais aimé qu'un seul dessinateur s'occupe de l'intégralité de la série. Mais globalement les styles s'accordent et c'est plutôt agréable à regarder.

De nouveau les Spider-Men du multivers vont avoir à faire avec les Héritiers, la famille de Morlun. Comme d'habitude cela ne va pas être simple pour autant de super-héros de s'entendre. Surtout lorsque certains sont des versions alternatives du Docteur Octopus ou de Norman Osborn.

Bien sûr, Dan Slott laisse la porte ouverte pour une suite.

Pour une fois j'aurais aimé lire les Tie-ins car ils semblent important dans tout comprendre de l'histoire. Mais je trouverais peut-être cela d'occasion dans ma boutique préférée.

En tout cas un bon moment passé sans prise de tête. 

jeudi 3 août 2023

Grant Morrison présente Batman - Tome 8 - Réquiem

C'est le dernier tome de la série. J'ai enchaîné la lecture de celui-ci juste après celle de tome sept. 

Les épisodes de ce tome, comme le précédent, sont issus de la série Batman Incorporated vol. 1, qui fut édité en même temps que les début de l'air New 52. DC comics avait complètement rebooter son univers suite à Flashpoint.

Je m'attendais à une bonne fin. Mais là, c'est carrément explosif. Il est certain qu'avec Grant Morrison on ne peut jamais deviner la fin. Même si j'ai deviné qui était derrière l'organisation Spiral, je ne pensais pas que cela aurait ces conséquences.

Ok, personne ne meurt de façon définitive dans les comics, sauf le premier Captain Marvel. Mais on a beau se dire qu'ils sont revenus, cela fait quand même quelque chose.

Il est dommage que cette version de l'univers D.C. soit remplacée, car j'aurais aimé lire la suite et les conséquences de ce qui se passe dans ce tome.

Ce run est à conseiller aux amoureux de Batman, et n'est en aucun cas une porte d'entrée pour l'univers de l'homme chauve-souri.

C'est la fin du run. Cela me laisse un petit goût particulier. J'ai passé un très bon moment en compagnie de l'univers de Batman. Merci Mr Grant Morrison.

Grant Morrison présente Batman - Tome 7 - Batman Incorporated

Avant-dernier tome de la série consacrée à Batman Incorporated. Batman lors de son voyage dans le temps a aperçu un avenir sombre et de retour dans le présent, prépare une riposte. Pour cela il a besoin d'une armée de super-héros de par le monde financée par Bruce Wayne sous le nom de Batman Incorporated.

Du côté du dessin nous avons toujours une valse des dessinateurs. Ici nous avons droit à Yanick Paquette, Chris Burnham et Cameron Stewart, que j'apprécie. Et aussi Scott Clark et Dave Beaty sur un épisode que je n'ai pas vraiment apprécié.

On découvre l'organisation qui essaie de mettre à mal Batman et ses alliés à travers des personnages du passé éditorial de Batman.

C'est aussi la double occasion de voir Batman et Bruce Wayne en dehors de Gotham, et de voir ses alliés de par le monde. 

J'ai apprécié cette utilisation d'ancien personnage que je ne connaissais pas. Comme Kathy Kane, la première Batwoman et le premier amour de Bruce Wayne.

Grant Morrison relie tout cela de façon habile sans que cela apporte de la lourdeur et de la complexité au récit. Il construit un puzzle avec des pièces du passé, et de nouvelles pièces.

Je suis d'accord pour dire que la construction du run de Grant Morrison est complexe. Mais il y ajoute une couche de surface plus légère qui permet à chacun d'apprécier ces histoires. Personnellement si je retire le Dossier Noir, The Black Casebook, qui est la seconde partie du quatrième tome, j'ai bien apprécié ce run pour le moment.

lundi 31 juillet 2023

The Darkness

Je profite d'une petite boutique Nantaise qui propose de l'occasion (Vinyle, Comics, Manga, etc.), et en particulier des tomes de fascicule pour parfois un euro. C'est là où j'ai trouvé une bonne partie des WildC.A.T s et des Cyberfoce que j'ai lus récemment. 

Et là j'ai trouvé les six premiers fascicules de The Darkness édité par Semic. The Darkness est une création de Marc Silvestri, Garth Ennis et David Wahl. Il y en a d'autres, mais j'attendais de voir si j'aimais ou pas cette série.

À noter que les Éditions Delcourt ont publiaient cinq volumes pour cette série.

The Darkness #1-#6

Le premier arc de The Darkness est publié dans les trois premiers tomes des Éditions Semic. Il est scénarisé par Garth Ennis et dessiné par Marc Silvestri.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce personnage, Jackie Estacado est un orphelin, tueur à gages pour le maffieux Don Franchetti et terrible séducteur. Il va avoir 21 ans et le jour de son anniversaire se voit investi d'un terrible pouvoir, celui du Darkness.

Dès les premiers épisodes Ennis installe le monde de Darkness. Il y a la confrérie de l'Ombre qui essaie de contrôler le Darkness pour installer un ordre nouveau. Et nous avons le premier adversaire du Darkness, l'Angelus, un agent de la loi et de l'ordre.

Un premier arc que j'ai trouvé très sympathique. Évidemment c'est beau, après tout c'est du Marc Silvestri en pleine forme. L'encrage de Batt et les couleurs de Steve Firchow n'y sont pas pour rien. Je regrette juste le découpage de certaines pages qui ne facilite pas forcément la lecture. Mais je m'y suis fait.

The Darkness #7-#8

Deux épisodes où notre Jackie en fait un peu trop dans sa soif de tuer et met en danger la famille Franchetti alors que celle-ci essaie de mettre en place une trêve avec les Yakuzas.

C'est David Wohl, co-créateur du personnage, accompagné de Christina Z. qui s'occupe du scénario. Pour les dessins, Silvestri fait les six premières pages du numéro #7 avant de laisser la main à un paquet de dessinateurs.

Witchblade #18 - The Darkness #9-#10 - Witchblade #19 - Liens de famille

La guerre entre la Yakusa, la Maffia et un groupe de policiers agissant en dehors de la loi atteint son apothéose. Derrière tout cela, des personnes qui manipulent les différentes factions pour en tirer profit. On retrouve nos deux "héros" dans une confrontation. Il devront s'allier pour se sortir des plans de Sonatine et Bruce Wilder.

J'avais un peu de mal à trouver un sens à ce cross-over, mais le final m'a éclairé. Il reste cependant beaucoup de question en suspend, surtout du côté de Witchblade.

The Darkness #11-#14

Les deux vies de Jackie Estacado se mêlent de plus en plus. Nous assistons au retour de la fille de Don Franchetti, Appolonia. Et les histoires de famille sont encore plus compliquées lorsque c'est une famille de la Maffia.

Une nouvelle incarnation d'Angelus apparaît et c'est très surprenant. Bien sûr, elle s'oppose à The Darkness et l'affrontement fera une victime.

J'ai bien aimé cet arc. La série prend de la consistance. Je lui trouve un petit côté The Soprano qui n'est pas désagréable, en plus de la magie.

Et puis nous avons les premiers pas de Joe Benitez sur la série. Et ça, ce n'est pas rien.




samedi 29 juillet 2023

Grant Morrison présente Batman - Tome 6 - Batman Contre Robin

J'ai enfin trouvé les trois derniers tomes de la série pour un prix très raisonnable. C'est-à-dire 10 euros par tome. 

Et je commence par le tome 6 ; Batman contre Robin.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, Bruce Wayne est perdu dans le temps suite à une manœuvre de Darkseid et c'est Dick Grayson qui a repris le rôle de Batman. C'est bien sûr Damian Wayne, le fils de Bruce et de Talia al Ghul qui porte le costume de Robin.

Le Docteur Hurt est le grand méchant de l'histoire et, comme tout bon méchant Batman, essaie de conquérir Gotham. Et cela ne fait pas plaisir à Batman et Robin, ni à un adversaire iconique de Batman.

Dick et Damian vont donc trouver un allié inattendu et un autre espéré.

Je dois dire que ce tome m'a plu. Il est dans la droite lignée du précédent. Et si je retire le tome 4 ; Le Dossier Noir. J'aime beaucoup ce run de Grant Morrison.

Seul bémol en ce qui me concerne pour ce tome, le passage au dessin de Frazer Irving sur trois numéros et demi, après Andy Clark. Je ne suis pas un grand fan de ce qu'il a fait sur ces numéros. Cela a failli me sortir de ma lecture.

Heureusement le dernier numéro, annonçant le prochain tome est dessiné par David Finch. Et là, j'ai bien plus aimé.

En résumé une bonne lecture, je vais lire la suite pendant mes vacances.

vendredi 28 juillet 2023

Witchblade

Witchblade #1 chez Semic

Witchblade est une autre série de Top Cow des années 90. Je suis en cours de lecture de The Darkness, du même studio, lorsque je suis arrivé au cross-over entre les deux séries. J'ai trouvé dans ma boutique d'occasion préférée les treize premiers numéros édités par Semic pour un euro le numéro.

Tout comme The Darkness, j'avais fait l'impasse sur cette série lorsqu'elle est sortie en 1996. Semic sortaient de plus en plus de séries et je n'ai pas tout suivi.

Pour information, la série a été éditée par Semic jusqu'au numéro #50, puis aussi été éditée par Edition U.S.A. jusqu'au #34 et enfin par Delcourt du numéro #70 au numéro #105.

La série contient 185 numéros aux U.S.A. ainsi que des spin-offs et autres cross-over.

Witchblade #1-#8

Le premier arc de la série est scénarisé par David Wohl, Brian Haberlin, Christina Z. et Michael Turner. Il est dessiné par Michael Turner.


Ce premier arc nous raconte les début de la nouvelle détentrice du Witchblade, Sara Pezzini.

Ce que l'on voit en premier dans cette série c'est la sexualisation des personnages féminins et en particulier de l'héroïne, Sara Pezzini. Même si les années 90 étaient très portées sur ce point, on peut dire que Michael Turner le pousse au maximum. Personnellement cela ne me dérange pas, mais me lasse par moment.

J'aime beaucoup le style de Turner, il n'y a rien à dire à cela. Et je trouve qu'il prend son envol avec cette série. Je regrette qu'il ait disparu si vite.

Du côté du scénario, je dois dire que c'est assez différent des autres séries Image Comics. Tout comme The Darkness il y a moins de super-héros et de monde à sauver.  

Sara Pezzini est lieutenant de la police criminelle de New-York et son univers est composé de policier, gangster et de monsieur tout le monde.

Certes, elle devient la porteuse de la Witchblade et se voit confrontée à des personnes hors du commun. Mais tout cela est dans un style bien différent.

Sa personnalité est complexe, même si elle est du côté de la loi elle est souvent à la limite de celle-ci. On sent aussi un certain manque de confiance en elle, en particulier sur son physique, mais aussi un manque affectif qu'elle a du mal à combler.

L'autre point, c'est l'importance des sentiments et des relations sentimentales dans ce comics. L'amour, l'amitié, l'amour familial sont présents. Mais il y a aussi des relations de domination et de soumission, que ce soit sexuel ou non. Et ça, c'est très particulier à ce comics. J'ai rarement vu cela dans un autre.

Dans l'épisode #7 on voit Lisa Buzanis, une amie de Sara, Julie Pezzini, la sœur de Sara et Ms Boucher rentrer dans un club BDSM. Cela ne m'aurait pas gêné si Lisa n'avait pas 16 ans.

La narration est parfois un peu lourde, et la traduction m'a semblé étrange une ou deux fois. Mais cela se lit quand même bien.

Pour conclure j'ai bien aimé ce premier arc. Le talent de Turner associé à un scénario vraiment différent des autres comics et à une caractérisation intéressante donnent de grandes qualités à ce titre.

Witchblade #9

Un épisode dessiné par Tony Daniel dont le style de l'époque me fait beaucoup penser à Todd McFarlane. Cette épisode préfigure la série Tales of the Witchblade ou nous voyons les porteuses dans le temps de la Witchblade.

Ici, c'est une pirate qui combat pour conserver son navire et son trésor. C'est sympa, mais cela ne vaut que pour ses graphismes.

Witchblade #10-#14

Le tueur au "micro-onde" sévit toujours. Sara Pezzini et Jake McCarthy enquêtent toujours sur ce mystérieux tueur. On finit par apprendre qui se cache derrière ce serial-killer. L'histoire de Kenneth Irons et de sa famille s'étoffe. 

Witchblade #15-#17

Sara est suspendue suite à toutes ses erreurs et mystères et Jake quitte la police. Chacun retourne de son côté mais ce n'est pas certain que leur relation soit terminée.

Un arc où Sara est envoyé dans une mission au Brésil par Adam Gahan d'une branche du ministère de la Justice. C'est un piège et Sara s'en sort encore grâce à un ange gardien, Ian Nottingham, un peu particulier.

Witchblade #18 - The Darkness #9-#10 - Witchblade #19 - Liens de famille

La guerre entre la Yakusa, la Maffia et un groupe de policiers agissant en dehors de la loi atteint son apothéose. Derrière tout cela, des personnes qui manipulent les différentes factions pour en tirer profit. On retrouve nos deux "héros" dans une confrontation. Il devront s'allier pour se sortir des plans de Sonatine et Bruce Wilder.

J'avais un peu de mal à trouver un sens à ce cross-over, mais le final m'a éclairé. Il reste cependant beaucoup de question en suspend, surtout du côté de Witchblade.

Witchblade #20-#25

Suite au cross-over avec The Darkness, c'est maintenant Ian Nottingham, un assassin professionnel, qui est le porteur de la Witchblade. Cependant ce n'est pas facile pour lui qui a déjà une âme bien noire de résister au désir de tuer de celle-ci.

Après le monde de la mode et des mannequins, les scénaristes David Wohl et Chrsitina Z. explore celui de la religion. J'ai remarqué des liens entre cette religion fictive de la Prosperité et celle de la Scientologie. C'est encore plus vrai lorsqu'il cette religion tisse des liens avec des artistes de cinéma ou de la musique. 

Certes ce n'est pas très subtil comme pour le monde des mannequins, mais ces thèmes abordés dans une série qui est maintream la rend un peu particulière et plus réelle.

A noté que l'histoire du père de Sara Pezzini prend tout doucement de l'ampleur et de l'importance. Sara se pose de plus en plus de questions sur son père et ses liens avec Kenneth Irons.


mardi 25 juillet 2023

Justice League - New 52

J'ai commencé ce run de Geoff Johns, avec au début, Jim Lee aux dessins, il n’y a pas mal de temps. Mais j'ai pris mon temps. 

Ne voulant pas acheter les intégrales, plus gênante à lire en raison du poids, j'ai dû acheter les derniers tomes d'occasions. Comme le dernier était hors de prix, j'ai attendu l'occasion de trouver celui-ci à un prix raisonnable. C'est-à-dire en dessous du prix initial.

Vous avez donc une première édition en dix tomes que l'on ne trouve plus que d'occasion, une intégrale en quatre tomes qui se trouve toujours, et enfin une édition dans la collection Nomade en six tomes.

Après l'événement Flashpoint (disponible aussi chez Urban Comics, et je vous le conseille), l'univers D.C. est rebouté. Les héros sont apparu cinq ans avant cette histoire et la Justice League n'a jamais existé. Une bonne occasion de démarrer par cette série.



Aux Origines - Justice League #1-#12 + Justice League #0 + DC Comics Free Comics Book Day 2012.

Sept héros solitaires qui ne se connaissent pas, se réunissent pour défendre la Terre contre une menace comique, Darkseid. Ce dernier projette, ni plus ni moins de conquérir la Terre.

Un scénario certes très classique, mais qui fonctionne à merveille. Je suis plus sceptique sur la présence de Cyborg dans cette équipe.

Une porte d'entrée magnifique pour la Justice League, avec une fraicheur que j'ai rarement retrouvée par la suite. 

Je regrette juste que Jim Lee se soit arrêté assez rapidement de dessiner ces épisodes. Son travail est comme toujours impressionnant. Une mention spécial pour la première double page sur Batman qui me rappel ce qu'il a fait sur Batman Silence.

Le Trône d'Atlantis - Justice League #13-17 + Aquaman #14-#16

Un classique de D.C. qui a son équivalent chez Marvel. Le monde d'Atlantis, dont Aquaman refuse d'être le roi, après un incident, réplique par l'attaque des États-Unis. 

Malgré la valse des dessinateurs se tome est agréable à lire. Mais il est bien plus agréable si vous avez lu les épisodes d'Aquaman #1-#13. Évidemment si vous prenez les tomes de la série Aquaman, vous aurez un doublon complet de cet arc. Mais vous comprendrez mieux l'histoire.

La Guerre des Ligues - Justice League of America #1-#7 + Justice League #18-#23 + Justice League Dark #22-#23 + Trinity of Sin: Pandora #1 + Trinity of Sin: The Phantom Stranger #11

Un maxi cross-over entre plusieurs séries. Une nouvelle League de Justice of America est créée par le gouvernement américain pour, le cas échéant, se confronter à la Justice de Justice si nécessaire. Et évidemment elle se confronte à celle-ci, ainsi qu'une League moins officiel tourné vers la magie.

Je ne garde pas un énorme souvenir de cette partie. J'ai cependant bien aimé voir des personnages qui autrefois faisaient partie des Ligues de Justice avant Flashpoint, comme Martian Manhunter. J'ai aussi aimé voir Star Girl en comics, après avoir vu la première saison de sa série T.V. Mais je devrais peut-être la relire.

Le premier numéro de Justice League of America a été décliné avec les 50 drapeaux des états des États-Unis.

Le Règne du Mal - Forever Evil #1-#7 + Justice League #23.4, #24-#29 + Justice League of America #7.4

Autre maxi arc qui est un prélude à la fin du run de Geoff Jones. Une version maléfique de la Justice League, le Syndicat du Crime, débarque sur Terre et écrase les super-héros. Le salut viendra d'une personne que l'on n'attend pas, mais c'est très logique.

Un arc qui a remonté mon intérêt pour la série. Plusieurs personnages secondaires son présent dans cet arc, ce qui apporte de la consistence à l'évenement.

Les personnalités des membres du syndicat du Crime sont très intéressantes, et non sans conséquence sur leur défaite et sur la suite du run.

C'était vraiment intéressant de voir ces versions maléfiques de nos héros, leurs forces, leurs faiblesses et la façon qu'ils travaillent, tant bien que mal, en équipe.

La Ligue d'Injustice - Justice League #30-#39 + Justice League Of America #14

Le syndicat du Crime défait, de nouveaux membres issus de la résistance à ce dernier, intègre la ligue de justice. Mais ce n'est pas forcément facile d'accepter ses anciens super-vilains. Mon intérêt pour cette série augmente fortement avec ces épisodes. J'avais hâte de lire la suite.

En finale nous avons le dernier épisode de la ligue de justice d'Amérique. Un épisode qui fait un peu regretter la fin de cette série. Et mon envie de voir plus souvent StarGirl a grandi.

La Guerre de Darkseid - Justice League #40-#50 + New 52 Divergence FCBD Special Edition #1 +
Justice League Darkseid War Special #1

L'apothéose du run de Geoff Johns, avec cette fois-ci beaucoup moins de dessinateurs différents.  Jason Fabok nous livre un travail qui m'a beaucoup plus, Francis Manapul m'a aussi beaucoup plus. 

Une enfant née sur Themyscira le même jour que Wonder-Woman manoeuvre dans l'ombre depuis des années pour tuer Darkseid. Son champion devra être très puissant. Malheureusement pour la ligue de justice, l'affrontement se passe sur Terre.

J'ai énormément aimé cet arc final. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce final grandiose. La plus grande confrontation est peut-être celle de Superman et Lex Luthor.

Malheureusement pour tiré tout le profit de ce récit vous devez presque lire l'intégralité du run. Mais cela vaut le cout.

Et puis il y a Mister Miracle, et nous en apprenons un peu plus sur ses origines.

En conclusion

Un run sur la ligue de justice maitrisé par le grand Geoff Johns. J'aurais aimé plus de stabilité des dessinateurs, mais la première partie de Jim Lee et la fin de Jason Fabok sont fabuleuses.

Le début et la fin sont parfaits, et l'on sent que Geoff Johns avait prévu la fin de son run bien des numéros avant celle-ci. Il n'y a aucun temps mort et peu d'épisodes anecdotique. C'est une histoire complète en plus de 70 chapitres. C'est énorme.

Est-ce que vous avez lu ce run? Qu'en pensez-vous? Quelle partie avez-vous préférée?

dimanche 23 juillet 2023

Wildstorm Rising

Wildstorm Rising c'est le premier (et le dernier?) méga cross-over entre les séries des studios de Jim Lee; Wildstorm.

J'ai trouvé les trois tomes édités par Semic pour un euro chacun. C'est-à-dire, pas grand-chose.

Ce cross-over est composé de;

    Wilstorm Rising #1 
    WildC.A.T.s #20
    Union #4
    Gen 13 vol.2 #2
    Grifter #1
    Deathblow #16 
    Wetwork #8
    Backlash #8
    Stormwatch #22
    Wildstorm Rising #2






Comme tout bon cross-over, nos héros ne partent pas unis. Dans un premier temps ils s'affrontent avant de s'allier contre les méchants. C'est classique, mais cela donne toujours l'occasion de voir s'affronter les super-héros.

Puis enfin réuni ils affrontent plusieurs Daemonites, Helspont, Defile, White, etc. Comme je le disais
classique, mais c'est rarement dans un cross-over que l'on trouve un scénario recherché.

J'ai trouvé la troisième partie (les trois derniers épisodes) scénarisé par Ron Marz plus classique, mais plus maitrisé que le début.

Du côté des dessins, la aussi on en a pour les gouts. Mais avec un premier épisode, et toutes les couvertures dessinés par le grand Barry Windsor-Smith. Et rien que cela vaut les trois euros dépensés.

J'ai trouvé que c'était un bon cross-over, même si certains épisodes sont un peu en dessous. Et il donne du lien entre les différentes séries du studio Wildstorm.

jeudi 20 juillet 2023

Superman Chronicles 1987 - Volume 1

J'avais envie de lire un peu plus de Superman. J'avais envie de lire du Byrne que je n'avais pas encore lu. La solution, je l'ai trouvé, lire les Superman Chronicles. 

Après Crisis on Infinite Earths, l'heure est au renouveau pour D.C. Comics. Et c'est John Byrne qui se charge du personnage de Superman.

Il commence par une minisérie en six parties ou il redéfinit l'histoire de Superman, The Man of Steel. Puis trois titres Superman prennent la relève.

J'avais entendu le plus grand bien des contenues de ces Chronicles, d'un point de vue éditorial, qui accompagne le nouveau comme le vieux lecteur. Et c'est vrai, le lecteur n'est pas perdu, et apprend pas mal de chose.

Ce que j'ai appris dans cet éditorial, c'est que John Byrne a un melon gros comme une montgolfière. Je comprends que collaborer avec lui doit être parfois difficile. Ce n'est pas la modestie qui l'étouffe.

Ce que j'ai aussi remarqué, c'est que l'encrage peut changer complètement un dessein. Je trouve bien meilleur les dessins de John Byrne encrés par Terry Austin, que ceux encrés par Dick Giordano dans The Man of Steel. Est-ce qu'une partie du plaisir que je prends à regarder les dessins de Byrne vient de l'encrage de Terry Austin? Je pense que oui. Même si l'association Byrne et Giordano est meilleure par la suite.

Je n'ai pas eu de souci avec la fabrication de ce tome, comme ont pu souligner certaines personnes. Je dois avoir de la chance pour cette fois.

Passons au contenu.

The Man of Steel #1-#6

Dans cette minisérie Byrne redéfinie complètement Superman. Des histoires racontant les origines de l'homme d'acier sont nombreuses et ce n'est pas forcément la meilleure que j'ai lue mais je dois avouer qu'elle est puissante.

Le premier épisode raconte la fin de Krypton et le départ de Kal-El tout bébé vers la Terre. C'est un épisode fondateur où John Byrne, à mon avis, veut montrer la grande différence entre Krypton et la Terre. Peut-être pour bien marquer la dualité, plus tard, entre Clark Kent Terrien et Kal-El Kryptonien.

La suite pause les bases du monde de Superman. Nous retrouvons les personnages des Lois Lane, Lana Lang, Lex Luthor, Jimmy Olsen, etc.

C'est une bonne minisérie, qui représente une bonne porte d'entrée pour apprendre à connaitre Superman. Même si je n'ai pas apprécié plus que cela les dessins de Byrne et l'encrage de Giordano.

Superman #1 à 4, Action Comics #584 à 587, Adventures of Superman #424 à 428

Nous avons droit ensuite aux épisodes des trois séries Superman de l'époque (deux anciennes et une nouvelle). Les épisodes nous sont présentés dans l'ordre de parution de chaque numéro.

John Byrne, Dick Giordanno et Terry Austin se charge de Superman et Action Comics. Marv Wolfman et Jerry Ordway se chargent d'Aventure of Superman.

Rien de bien extraordinaire dans ces épisodes, même s'ils sont plutôt sympathiques. On retrouve un peu plus le style de Byrne dans les dessins. Ceux de Jerry Ordway sont tout aussi plaisants.

Parmi ces épisodes, il y a les chapitres #17 à #19 du cross-over Legend. Cross-Over qui est paru en Français sous le titre La Légende De Darkseid.

Un bon premier volume, le suivant sera certainement pour le moi prochain.

dimanche 9 juillet 2023

CyberForce - Version Semic

Avec beaucoup de nostalgie je me suis procuré les premiers épisodes de Cyberforce parus chez Semic. 

Editions en Français

Pour rappel voici les différentes éditions du titre Cyberforce en Français.

Cyberforce chez Semic
  • Collection Image #1 - Cyberforce reprend la minisérie Cyberforce vol.1 #1-#4.
  • Version Intégrale Cyberforce #1-#12 reprend les épisodes de la première série régulière Cyberforce vol.2 #1-#24.
  • Titans #216-#221 reprennent les épisodes suivants de la série régulière Cyberforce vol.2 #25-#30.
Cyberforce chez Editions U.S.A.

Je n'ai pas le contenue des six tomes de Cyberforce dans cette édition. Ce que je sais c'est que c'est un peu chaotique et que les épisodes ne se suivent pas forcément. Si vous avez des infos dessus je suis preneur.

Cyberforce aux éditions Reflexions

Cet éditeur reprend la publication de ce titre avec deux premiers volumes. J'espère sincèrement qu'ils iront au bout de la série. 
  • Cyberforce #1; un premier tome qui reprend la minisérie Cyberforce vol.1 #1-#4 et le tome #0.
  • Cyberforce #2; un second tome pas encore sorti mais qui devrait reprendre le cross-over avec les Wild.C.A.T.S de Jim Lee, Killer Instinct. Je présume que nous aurons les épisodes Cyberforce vol.2 #1-#3 et WildC.A.T.S vol.1 #6-#7.
Et le contenu...

Et maintenant de quoi cela parle et qu'est ce que j'en penses. Les premiers épisodes sont scénarisés par Eric et Marc Silvestri et dessinés par ce dernier.

Cyberforce vol.1 #1-#4

Je me souviens d'avoir essayé de la lire en V.O. lors de sa sortie en commandant les épisodes auprès de le regretter comics shop Lillois; Dangereuse Visions. Et même si mon Anglais n'étais pas bon (et c'est toujours le cas) je n'avais rien compris.

En relisant en Français je comprends mes difficultés. Cette introduction est fouillis. C'est beau, mais pas facile de comprendre l'histoire. Cependant il ne faut pas négliger cette introduction, car la suite est, à mon avis, bien meilleure.

Cyberforce vol.2 #1-#3 et WildC.A.T.S. #6-#7.

Un premier épisode pour introduire le premier cross-over de l'équipe qui rencontre les WildC.A.T.S. Édité comme des sagouins par Semic, ce n'est pas facile à lire, car à l'époque les épisodes des WildCA.T.S. sont souvent découpées en deux et pas forcément édités dans l'ordre. 

Heureusement les Éditions Réflexions et Urban Comics vont tous les deux éditer ce cross-over dans les titres respectifs Cyberforce et WildC.A.T.S.

Un bon cross-over, on sent que Marc et Éric Silvestri commence à tenir leurs personnages. Les dessins de Silvestri et Jim Lee sont très bons, mais cela qui peut en douter.


Cyberforce vol.2 #4-#7 Assault with a Deadly Woman - Assaut d'une Femme Fatale

C'est le premier arc de la série régulière. L'univers de Cyberforce prend progressivement de la profondeur et j'ai commencé à prendre du plaisir à lire cette série. Nous en apprenons un peu plus sur Ballistic, son passé et les liens avec Cyberforce.

Cyberforce vol.2 #8

Image comics avait décidé d'échanger les créateurs des séries. Et c'est ainsi que nous retrouvons Tod MacFarlane sur cet épisode. Au scénario nous avons toujours Éric Silvestri. 

Le trait de McFarlane est toujours agréable à retrouver et on sent que le scénario est fait pour lui. On y retrouve les monstres du créateur de Spawn. J'ai trouvé cet épisode vraiment sympathique.

Cyberforce vol.2 #9-#11- S.H.O.C.

Deuxième arc de la série régulière, celui-ci est scénarisé par Chris Claremont. J'ai relu deux fois cet arc, et j'ai toujours un doute sur la compréhension de l'histoire. Pourtant les deux premiers épisodes sont bons, mais le troisième semble précipité la fin. Je trouve cela dommage.

Cyberforce vol.2 #12-#15 

Un arc ou une partie de l'équipe se retrouve propulsé dans le passé. Alors que d'autres intrigues liées à Cyberdata se mettent en place. 

Une race de robots extraterrestres c'est installé discrètement sur plusieurs sites sur Terre et détruit ceux-ci si jamais il y a trop de curieux. Et bien sûr Cyberdata n'est jamais loin.

L'univers de Cyberforce continue de prendre de l'ampleur et je prends vraiment plus de plaisir à la lire.

C'est aussi le moment ou Marc Silvestri céde sa place à David Finch (avec un épisode d'Anthony Winn).

Finch commence par appliquer le style de Silverstri sur Cyberforce avant de commencer doucement à peaufiner le sien.

Cyberforce vol.2 #16

Un épisode qui nous compte les origines de Ripclaw en quête de ses racines. C'est le style d'épisode qui permet à la trame principale de prendre du repos et aux lecteurs de mieux connaître un personnage.

Cyberforce vol.2 #17-#22 - Kraken

Pendant que le Dr Corben se sent tiraillé par son passé, une créature de Cyberdata, peut être la plus terrible, est libérée. Cyberforce essaie de la contenir, pendant que Cyberdata, détruit, passe sous la main de Kimata.

Je m'arreêe la pour le moment le temps de me procurer la suite dans Titans.


Justice League, Crise d'Identité

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