mercredi 1 décembre 2021

X-Men - Dawn of X #4

 

    On continue l'aventure Dawn of X avec le tome 4.

Marauder #4 On retrouve Kate Pryde au secours des mutants qui veulent rejoindre Krakoa et qui ne peuvent pas. Mais aussi d'enquêter sur une mystérieuse disparition dont on accuse les mutants. J'aime cette série essentiellement pour Kate Pryde et les membres du Hellfire Club. Cette série est pleine d'humour et d'intrigue.

Excalibur #4 Un épisode qui décolle et grace à Apocalypse. Les intrigues et les personnages semblent prendre place et c'est agréable. Même si la série reste encore un peu brouillonne à mon goût.

New Mutants #4 La suite directe de l'épisode précédent. J'aime toujours même si ce n'est pas la série phare cela reste une bonne série.

X-Force #4 La série sombre qui charcute. Toujours de l'action contre les personnes ou organisations qui essaient de mettre des bâtons dans les roues de la nation Mutante.

Fallen Angels #4 Rien à dire je suis toujours perdu... vivement la fin de la série.

X-Men #4 La nation Mutante rentre dans la cour des grands. Il ne s'agit pas que d'une force "militaire" mais aussi économique, diplomatique, et non officielle. Les mutants useront des mêmes armes que les grands qui dirigent ce monde pour arriver à ses fins. Toujours une bonne série, j'ai hâte de lire la suite.

    Je continue l'aventure pour au moins les séries X-Men, Marauder et New Mutants. J'ajouterais X-Force que j'aime moins mais qui me semble essentielle pour l'ensemble du travail de Hickman, Excalibur car j'aimerais en apprendre un peu plus sur les plans d'Apocalypse. Par contre je n'aime toujours pas Fallen Angels et je n'y trouve aucun intérêt.



lundi 29 novembre 2021

X-Men - Dawn of X #3

 

    On continue l'aventure Dawn of X avec le tome 3.

X-Men #3 L'épisode nous fait découvrir une nouvelle menace. Une menace qui pèse sur l'humanité entière, aussi bien sur les homo sapiens que sur les homos-superiors (les mutants). On pourrait en premier penser à une blague mais au final c'est une menace bien sérieuse et je ne sais pas comment nos mutants vont régler ce problème. La série est toujours très bonne.

Marauder #3 Un épisode sans Kate Pride mais avec Sebastian Shaw, The Black King, et son fils Shinobi Shawn. Il n'y a pas d'action dans ce numéro mais le Roi Noir place ses pions sur l'échiquier.

Excalibur #3 L'intrigue progresse lentement. C'est beau mais j'aimerais bien qu'elle progresse plus vite. Apocalypse est un peu plus présent dans cet épisode.

New Mutants #3 On quitte l'équipe d'origine et les balades dans l'espace pour des membres plus récents sur Terre. Et j'aime bien. Peut-être par ce que les personnages me rappellent la période Grant Morrison.

X-Force #3 La série la plus sombre des six séries. Et les dessins de Joshua Cassara rendent bien cet aspect sombre de l'histoire. Ce n'est pas ma série préférée mais j'ai l'impression qu'elle est essentielle au plan d'Hickman.   

Fallen Angels #3 Je suis toujours perdu dans cette série. Je ne sais pas à quoi elle sert dans le grand plan Dawn of X et où elle va. Cette série ne dure que six épisodes, nous sommes à mi-chemin.

    Encore un bon tome sur les mutants, je viens juste de commencer le tome quatre.



vendredi 26 novembre 2021

Les Trésors de Marvel - Tome 3 | Année 1968

 

    Les Trésors de Marvel, troisième tome de cette collection trimestrielle de Panini Comics. Ce tome regroupe les meilleurs ou les plus marquants épisodes de l'année 1968 des Éditions Marvel.

    Après les années 80 dans le premier tome, puis les années 70 dans le second nous voici maintenant dans la première décennie de Marvel, les années 60. Encore une fois c'est avec plaisir que je retrouve ces vieilles histoires sur ce papier mate et sous couverture souple qui me rappelle les années Lug et Semic.
  • Encore une fois nous commençons par une histoire de Spider-Man ; dans le Marvel Super-Heroes #14 The Reprehensible Riddle of... the Sorcerer! Au scénario nous avons Stan Lee et Ross Andru et aux dessins Ross Andru. Je note aussi les couleurs très vives de Stan Golberg.

    J'ai bien aimé cet épisode, même si l'histoire est à la limite de l'auto-parodie, car elle nous replonge dans la période du quatuor d'amis Peter Parket, Gwen Stacy, Mary Jane Watson et Harry Osborn. Un quatuor que l'on retrouve dans le Spider-Man Blue de Jeph Loeb et Tim Sale.

    Je n'ai pas trouvé de trace d'une précédente parution en France de cet épisode. J'ai bien l'impression que c'est un inédit mais l'éditeur n'indique pas ce fait.

    Les dessins ne sont pas si vieillots que cela, et l'histoire passe sans soucis sans cependant vous marquer l'esprit.
  • Nous continuons avec une histoire en deux épisodes. Le premier se déroule dans le Daredevil #38 The Living Prison! Au scénario Stan Lee et aux dessins Gene Colan. La seconde partie se déroule dans le Fantastic Four #73 The Flames of Battle. Avec toujours Stan Lee au scénario mais avec le grand Jack Kirby aux dessins.

    C'est une histoire sommes toutes assez classique. Doctor Doom alias Fatalis échange son corps contre celui de Daredevil pour tromper et battre les Fantastic Four. Revenue dans son propre corps Daredevil doit convaincre par la force à ses alliés qu'il est bien Daredevil et non Doctor Doom. Pour cela il fera appel à son bon ami Spider-Man et à Thor.

    Cela donne l'occasion d'une bataille entre héros, qui à l'époque était souvent le fait d'une méprise. Et c'est aussi l'occasion de voir une magnifique planche de Jack Kirby où l'on peut voir The Thing et Thor se frapper mutuellement. Rien que pour cette planche l'épisode vaut le coup.

    Deux bons épisodes qui nous permettent de retrouver dans le second les dessins de Jack Kirby. Ces deux épisodes étaient parus dans les Strange #36 et #37 mais aussi dans les intégrales des deux séries.

  • Nous poursuivons avec le premier numéro de la série Nick Fury, Agent of SHIELD #1 Who is Scorpio. Au scénario et aux dessins nous retrouvons Jim Steranko. Cet épisode est paru en France dans L'Inattendu #7 chez Arédit-Artima et plus récemment en intégrale chez Panini.

    La dernière fois où j'ai lu une histoire de Nick Fury c'était dans la version intégrale consacrée au personnage chez Semic au début des années 90. Cela ne m'avait pas laissé un grand souvenir. Mais là j'ai franchement aimé l'histoire et les dessins de Steranko. Nous retrouvons les personnages principaux du SHIELD de l'époque, Nick Fury bien sur mais aussi Dum Dum Dugan et la Comtesse Valentina Allegro de Fontaine, alias Val.

    C'est très dynamique, intriguant et on peut dire que The Scorpio n'a pas consulté le bon horoscope ce jour-là. C'est franchement une bonne surprise et une agréable lecture. Si je trouve l'intégrale à la médiathèque je vais certainement l'emprunter.

  • Nous retrouvons ensuite deux épisodes des Avengers #57 Behold... the Vision! et #58 Even an Android Can Cry. C'est Roy Thomas qui est au scénario et John Buscema aux dessins. Ces épisodes sont parus en France dans Submariner #15 chez Arédit-Artima et dans les intégrales de Panini.

    Ce sont deux épisodes importants pour Vision. Le premier est sa toute première apparition et le second est l'épisode ou il se joint aux avengers et où on en apprend un peu plus sur ses origines et sur celles d'Ultron-5. Le scénario de Roy Thomas est efficace, mais plus que cela il laisse une place à chaque membre de l'équipe. Les dessins de John Buscema sont eux aussi très efficaces et son style me fait toujours de l'effet.

    Deux épisodes qui m'ont donné envie de lire un peu plus d'épisodes sur cette période des Avengers.

  • En avant-dernier nous avons droit à Iron Man #1 Alone Against A.I.M.! avec au scénario Archi Goodwin et aux dessins Gene Colan. Cet épisode est paru dans le Strange #2 et dans les intégrales Panini.

    Ce n'est pas la première apparition d'Iron Man. En effet ce super-héros est apparu pour la première fois dans Tales of Suspense #39. Mais c'est le premier numéro de sa propre série. Cet épisode suit le dernier épisode de Tales of Suspense #99.

    Je ne suis pas un grand fan d'Iron-Man mais je dois avouer que ce numéro m'a plu sans pour autant me transporté. Iron-Man après avoir affronté et vaincu la Maggia dans l'épisode précédent, se retrouve piégé par l'AIM (Advanced Idea Mechanics) pendant que Whitney Frost (celle qui deviendra Masque) manipule Jasper Sitwell.


  • Enfin nous avons un numéro regroupant The Sub-Mariner alias Namor et notre bon vieux Hulk dans Tales to Astonish #100 Let There Be Battle! C'est Stan Lee au scénario et Marie Severin aux dessins. Cet épisode est paru dans le Eclipso #43 chez Arédit-Artima.

    L'épisode 100 où l'on retrouve deux super-héros qui ne sont pas toujours considérés comme tel. D'un côté Namor le prince des mers, de l'autre Hulk le titan de jade. Ce dernier est manipulé par le The Puppet Master, le Maître des Maléfices en Français. Un bon épisode mais sans plus face aux autres épisodes de ce tome.

    Voilà encore un bon numéro de ces Trésors de Marvel. Il manque deux des couvertures originales mais je pense qu'elles n'ont pas été ajouté par manque de place. Et il manque toujours la numérotation des pages alors que le sommaire y fait référence. Mais ce sont des points négatifs très mineurs. J'ai de nouveau pris plaisir à lire ces vieilles histoires de la maison des idées. J'ai déjà le tome 4 dans ma pile de lecture, mais je prendrais certainement les suivants.




    

dimanche 14 novembre 2021

Batman - Detective Comics

 

    Batman Detective Comics en sept tomes chez Urban Comics. Sept tomes écrit principalement par James Tynion IV et dessiné par plusieurs artistes.

    J'ai commencé la lecture de cette série en profitant de l'offre : le deuxième tome offert pour l'achat du premier, et surtout par les bons retours que j'ai pu lire sur cette série. Et je n'ai pas été déçu et cela dès le premier tome. J'ai donc profité d'un bon d'achat offert par mes anciens collègues pour prendre les cinq tomes suivants (encore merci à eux).

    Nous allons évacuer tout de suite le côté dessin de cette série. Les numéros de Detective Comics sortant au rythme de deux par mois il n'était pas possible qu'une seule équipe d'artistes puissent réaliser les dessins, l'encrage et le coloriage. Nous avons donc un paquet d'artiste qui se succède numéro après numéro. J'ai aimé le travail de certains et pas celui d'autres. Mais dans l'ensemble cela passe assez bien.

    Côté scénario c'est beaucoup plus simple, James Tynion IV écrit le scénario de l'ensemble de la série, même s'il est parfois aidé sur certains numéros. Pour le speech, l'histoire démarre simplement, Batman sent qu'une menace importante plane sur la ville de Gotham et qu'il ne pourra pas y faire face seul. Il recrute alors une équipe qu'il place sous la direction de Batwoman. Cette équipe comprend donc :

  • Kathy Kane, alias Batwoman la cousine de Bruce Wayne.
  • Stéphanie Brown, alias Spoiler que j'avais découvert dans Batman Eternal.
  • Timothy "Tim" Drake, alias Red Robin, le troisième Robin.
  • Cassandra Cain, alias Orphan dont j'ignore à peu près tout.
  • Basil Karlo, alias Gueule d'Argile (Clayface en version originale) ancien vilain qui essaie de s'amender.
Viendrons s'ajouter Jean-Paul Valley, alias Azrael et Luke Fox, alias Batwing. C'est donc une équipe hétéroclite et assez jeune qui essaie de combattre cette nouvelle menace, la colonie.

    Je dois dire qu'il y a peu de temps mort, la lecture des différents tomes s'enchaîne assez facilement, et seul le tome trois m'a moins intéressé, et c'est peut-être dû aux dessinateurs présents dans ce tome dont le travail ne m'a pas plu.

    Mais la particularité de ce run c'est qu'il ne parle pas que de Batman. Même si ce dernier est le pilier de l'histoire, chaque membre de l'équipe a le droit à la lumière. Et cela fait du bien d'en connaître un peu plus sur l'histoire de chacun. En particulier sur celles de Cassandra Cain et de Basil Karlo qui deviendront de bons amis. Une mention particulière pour Red Robin, qui bien qu'absent une partie de la série, est très bien exploitée par le scénariste. Ces doutes, sa quête d'un monde meilleur à tout prix est bien en adéquation avec le personnage tel qu'il est depuis les origines.

    Chaque personnage est bien caractérisé et ses réactions face aux événements sont tout à fait cohérentes. Les tensions au sein de l'équipe montent au fur et à mesure que l'histoire avance, en fonction des choix et des principes de chacun, jusqu'à la scission. 

    Du côté des méchants il y a la colonie qui me paraît un peu fade mais essentielle pour le scénario, mais aussi la très bonne idée de ce run le Syndicat des Victimes. Regroupement de personnes civiles qui ont été les victimes collatérales des combats de Batman contre les super-vilains, elles-mêmes transformées en super-vilains.

    Une mention particulière pour le dernier tome de la série. Le premier et le dernier chapitres sont tout simplement ceux qui m'ont le plus. Un premier chapitre où il n'y a pas d'action mais ou la Bat Family se réunit pour discuter de l'acte de Batwoman. Chacun donne son avis, là encore en cohérence avec le personnage, et Batman en prends pour son grade. Le dernier, qui m'a arraché une larme, et Batman n'a pas pour habitude de me faire pleurer, ou l'histoire se termine. Chaque personnage s'en retrouve changé, grandit, et reprend son chemin. Un dernier chapitre qui conclut parfaitement l'histoire.

    Vous l'avez compris j'ai vraiment bien aimé lire ce run de James Tynion IV qui doit se lire en entier. C'est une très bonne histoire sur Batman et ses alliés dosant très bien les aspects psychologiques de chaque personnage et les moment de combats.

    Donnez moi votre avis sur la série si vous l'avez lue, ou si cet article vous a donné envie de la lire.


mercredi 3 novembre 2021

Batman Amère Victoire

 
    Batman - Amère Victoire de Jeph Loeb au scénario, Tim Sale aux dessins et Gregory Wright a la couleur. Édité dans la collection DC Essentiels chez Urban Comics.

    Nous avons la la suite de l'excellent Batman - Un Long Halloween par le même trio d'artistes. 

    Je commencerais par l'édition d'Urban Comics, le titre existant dans une ancienne édition chez Semic, sous le titre Batman Dark Victory, en quatre parties que l'on peut trouver d'occasion. Cette édition en papier mate de bonne épaisseur est, de mon avis, le meilleur format pour cette histoire. Cette qualité de papier rend parfaitement bien les dessins de Tim Sale et les couleurs de Gregory Wright. Pour avoir le titre précédent, Un Long Halloween, chez Panini en papier glacé, je peux voir la différence. Et pour moi elle est vraiment importante, je vote sans problème pour ce papier mat épais. Si je le peux j'échangerais ma version Panini d'un Long Halloween par celle d'Urban Comics.

    Pour le reste du travail éditorial nous avons droit à une introduction de Tim Sale et un résumé de l'histoire précédente. Malgré cela je vous encourage fortement à lire Un Long Halloween avant ce titre. Le numéro zéro de la série réalisé pour le magazine Wizard et l'intégralité de la série ainsi qu'un petit épisode bonus dessiné par Tim Sale avec Catwoman et Batman.

    Vous avez peut-être deviné les dessins de Tim Sale, mis en couleur par Gregory Wright, sont juste magnifiques. Chaque planche, chaque case est une oeuvre que j'aimerais afficher sur les murs de mon bureau. C'est juste un travail incroyable. Certes le style de Tim Sale ne peut pas plaire à tous, mais sur moi cela fonctionne à merveille. Son style sied à merveille au caractère sombre de Batman et de la ville de Gotham. Cela donne un côté polar noir des années cinquante à l'histoire qui correspond bien au scénario de Jeph Loeb.

    Pour le scénario nous sommes en présence d'un Batman Détective, loin des gadgets technologiques et des ordinateurs surpuissants que nous voyons dans les oeuvres récentes. Batman fait fonctionner son cerveau et ses muscles pour venir à bout de cette énigme: qui tue chaque mois des flics ou anciens flics du GCPD, The Gotham City Police Department. Jeph Loeb maîtrise son scénario de façon encore plus magistrale que dans un Long Halloween. On ne peut deviner qui est derrière ces meurtres et pourquoi la personne tue.

    Encore une fois nous avons le droit à la galerie des échant de Gotham. Certains sont plus exploité que d'autres mais c'est toujours au service de l'histoire, et en respectant la nature profonde de chacun d'entre eux. Mais nous avons aussi la galerie de membres des différentes familles de la mafia de Gotham. Des familles déchirées après les événements d'un Long Halloween. Les deux catégories rentrent en opposition pour le contrôle de la ville.

    Une histoire sombre, ou chaque personnage à son rôle. L'auteur nous convie à une partie d'échecs où nous devons découvrir qui sont les deux rois de l'échiquier. Nous avons aussi l'arrivée de Richard "Dick'" Grayson et une origine story du premier Robin. Et cela est très bien intégré à l'histoire. Même si on retrouve le short ridicule de Robin.

    Pour résumé c'est, de mon avis, une pièce maîtresse des comics Batman qui faut lire après un Long Halloween. Et je conseille de lire ce dernier après Batman - Année Un.

dimanche 24 octobre 2021

Neige


    Neige de Didier Convard au scénario et Gine aux dessins, chez Glénat dans la collection Grafica.

    Dans mon désir de terminer les séries en cours j'ai pris les deux derniers tomes de Neige. Je possédais déjà les douze premiers, j'avais certainement abandonné, happé par d'autres lectures. Je pensais la série terminée, mais non. Le tome 14 est la première partie d'une histoire en deux parties. Il est publié 13 ans après le tome 13. Entre ces deux tomes nous avons eu droit à deux trilogies; Neige Origine et Neige Fondation (Je n'ai pas lu ces deux séries dérivées).

    Dans une Europe isolée du reste du monde, ou suite à un accident du contrôle climatique, l'hiver règne en permanence. Une jeune enfant, gisant près de ses parents morts, est recueillie par un homme mystérieux Northman. Il lui donnera le nom de Neige et en fait son fils.

    Neige c'est l'histoire d'un combat, celui de Northman et de l'organisation qu'il a créée; les douze, contre le monde extérieur qui voudrait faire de l'Europe une décharge ou verser son surplus de population et ses déchets toxiques. Mais c'est aussi un combat pour redonner à cette glaciale Europe un visage humain en essayant de préserver l'espoir et en se donnant comme objectif de redonner un printemps à l'Europe.

    Les hommes et femmes essaient de survivre dans cet enfer blanc où règne une maladie, le mal d'Orion, qui décime les hommes. On découvre, un peu à l'image de The Walking Dead, que le plus grand danger n'est pas la nature inhospitalière ou la maladie, ni encore la faim, mais les autres.

    Côté scénario je suis plutôt mitigé. J'ai relus les douze premiers numéros pour lire les deux derniers en date. L'aventure est toujours la, mais la narration est parfois un peu laborieuse à mon goût dans les premiers albums, même si cela s'améliore par la suite. En tout cas rien qui ne gène vraiment la lecture. L'histoire elle est toujours intéressante. On pense tout savoir des secrets de Northman et des douze mais nous découvrons toujours de nouvelles intrigues.

    Côté dessins je suis encore plus mitigé. Le style de Gine s'améliore doucement avec le temps, mais il a mis beaucoup de temps à maitriser les visages de face. Non le plus difficile reste le lettrage, qui à l'époque était souvent négligé à mon avis, mais qui ne facilite pas la lecture. Par contre les paysages sont toujours magnifiques et c'est le point fort de cette série. Que ce soit les plaines enneigées ou les restes de la splendide Venise. Nous en prenons pleins les mirettes. On prend plaisir à tourner les pages pour découvrir de nouveau décor. 

    Une lecture mitigée mais intéressante. Je vais attendre la seconde partie du tome 14 avec intérêt.

mardi 5 octobre 2021

X-Men - Dawn of X #2


    On continue avec le tome 2. Toujours aussi agréable à lire dans l'ensemble, avec un peu plus d'humour peut être dans certaines séries.

  • X-Men #2 L'épisode est toujours bien écrit, nous avons droit à une aventure de Cyclope et de ses deux enfants, Câble et Prestige. Je connaissais cette dernière sous le nom de Phoenix, mais je n'ai pas eu de mal à la reconnaitre. Je dois avouer que c'est peut-être le meilleur épisode de ce volume. Il y a de l'action, l'histoire avance et un nouveau mystère entre en jeu, et surtout pas mal d'humour. On s'amuse bien du côté de la famille Summers.

  • Excalibur #2 Je commence à prendre mes marques, le premier numéro de la série m'avait un peu perdu. Je suis curieux de voir la suite, car je trouve cela intrigant.

  • Marauders #2 C'est la série de Kate Pryde. Certes elle n'est pas toute seule, mais sans elle, l'équipe serait un peu moins bien. On ne voit pas très bien où veulent en venir les scénaristes, mais le poste qu'occupe Kate Pryde à la fin de l'épisode est trop jouissif. 

  • New Mutants #2 Toujours aussi drôle, on ne sait pas ou cela nous mène mais on rigole bien, c'est l'essentiel. Et les dessins de Rod Reis continuent de me faire penser à ceux de Bill Sienkiewicz.

  • X-Force #2 J'avais moyennement apprécié le premier numéro. Mais je trouve celui-ci meilleur. Elle dénote avec l'humour présent dans les autres séries, et c'est bien.

  • Fallen Angels #2 Je suis toujours mitigé sur cette série. Je ne sais pas ce qu'elle apporte à l'ensemble, et le scénario me semble toujours confus.

Les Trésors de Marvel - Tome 2 | Année 1973



     Les Trésors de Marvel, deuxième tome de cette collection trimestrielle de Panini Comics. Ce tome regroupe les meilleurs ou les plus marquants épisodes de l'année 1973 des Éditions Marvel.

    Ce sont des épisodes plus anciens que le premier numéro de la collection et cela se ressent dans le style des dessins et dans la narration des histoires. L'effet du numéro un s'estompe un peu, mais la nostalgie est toujours là. Nous avons toujours le papier mat que je trouve agréable pour cette époque, et un travail éditorial léger mais de qualité. Petite remarque pour Panini, c'est bien de mettre un sommaire avec les numéros de page de chaque épisode, mais si vous n'indiquez pas les numéros de page dans le reste de la revue, cela ne sert à rien.

    Ci-dessous le détail de chaque épisode et mon avis. Personnellement j'ai apprécié les histoires de Jim Starlin, les deux épisodes de Spider-Man et la courte histoire sur Santana.


dimanche 3 octobre 2021

L'histoire des 3 Adolf

 

    L'histoire des 3 Adolf de Osamu Tezuka, une intégrale en deux tomes chez Delcourt - Tonkam.

    Osamu Tezuka est considéré par beaucoup comme l'un des mangakas les plus influents de son époque. Il est surnommé le dieu du manga. Je n'avais lu de lui que le titre Bouddha que j'avais bien aimé. Je me suis donc attaqué à l'Histoire des 3 Adolf sans attente particulière.

    Pour ce qui est de l'édition, elle est de très bonne qualité, aussi bien au niveau de la qualité du papier et de la fabrication que du travail éditorial. Concernant ce travail éditorial de presque cent pages réparties sur les deux volumes nous avons plusieurs articles sur des éléments de l'Histoire avec un grand H qui nous éclaire sur les événements de l'histoire des 3 Adolf. Cela nous permet de mieux comprendre le fonds historique des événements que vivent nos protagonistes. Nous avons aussi quelques articles sur l'auteur, Osamu Tezuka.

    Le style de Tezuka est particulier. Il est à la fois simple, expressif et réaliste. Par moments les formes des personnages sont déformées pour appuyer les émotions. Cela m'a parfois perturbé mais permet d'apporter un peu de douceur, d'humour à l'histoire. Attention cela ne veut pas dire que les dessins ne sont pas maîtrisés, bien au contraire ils sont d'une très grande qualité.

    Du côté du scénario, nous suivons l'histoire de trois personnages, des années 30 aux années 70. Elle commence avec les jeux olympiques de Berlin en 1936 où l'un des trois protagonistes, le journaliste Sohei Togue, couvre ces olympiades pour le compte d'un journal Japonais. 
    Les deux autres protagonistes sont deux enfants allemands portant le prénom d'Adolf, comme le Führer Adolf Hitler, vivant tous les deux au Japon. 
    Adolf Kaufmann, fils d'un attaché de l'ambassade d'Allemagne au Japon, et d'une japonaise et Adolf Kamil, fils d'une couple de boulanger Juif allemand. Deux enfants que tout sépare, entre le père Nazi de l'un et les parents Juifs de l'autre mais qui se rapproche et se lie d'amitié.
    
    L'autre sujet de l'histoire est un document secret indiquant une ascendance Juive d'Adolf Hitler que les nazi voudraient détruire et leurs opposants sans servir pour mettre fin à la guerre. L'auteur s'est basé sur un fait historique faux en vogue pendant de nombreuses années, avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Mais ce n'est que le prétexte pour nous compter l'histoire des deux Adolf et de Sohei.

    Nous pouvons voir à travers cette histoire ce que devait être la vie au Japon entre 1936 et 1945. Ce pays est sous la coupe d'une dictature militaire. La police secrète élimine les opposants au régime. Le patriotisme, le nationalisme, la propagande sont poussés au maximum. Toute voie dissonante est considérée comme ennemi de la nation et supprimée.
    
    La population vie mal, les denrées alimentaires sont de plus en plus rationnées. Mais conduite par la propagande la population reste calme et croit en la nation. Nous avons ainsi un aspect historique dont nous entendons peut parler. Nous avons une vision de la Seconde Guerre mondiale très centrée sur l'Europe et nous ignorons ce qui s'est passé en Asie.

    Nous voyons aussi l'ascension du petit Adolf Kaufmann, d'abord opposé à sont entrés dans les jeunesses Hitlériennes, il s'y retrouve malgré lui mais devient au fil du temps un parfait nazi. Endoctriné, même après la fin de la guerre il sera toujours un ennemi du peuple Juif, malgré son amour pour Élisa Geltheimer, jeune Juive qu'il fera envoyer au Japon. Certaines personnes font preuvent d'incrédulité face à ce qui se passe réellement en Allemagne. Et même le père de la petite Julia pense être à l'abris des nazis, travaillant avec des hauts dignitaires du parti, malgré le fait qu'il soit Juif.

    Les habitants de ces deux pays vivent une histoire parallèle. Ils sont endoctrinés par une propagande, dans un pays ou on élimine toute opposition et on exalte le patriotisme et la nation. Le destin de ces deux nations fut le même, la folie de leurs dirigeants mèneront leurs peuples et d'autres nations à la souffrance et à la destruction.

    Le dernier quart de terre histoire, entre la fin de la guerre et la mort des deux Adolf est poignant. C'est pour moi la meilleure partie de l'histoire. C'est l'apothéose des chapitres précédent. Cela résume la haine que peuvent ressentir les êtres humains. Cette haine qui peut les mener très loin, dans une guerre sans fin, faîte de souffrance, de mort et de vengeance. Cette haine d'Adolf Kaufmann pour les Juifs et pour Adolf Kamil.
    Sohei Togue, acteur et témoin de cette histoire décide de l'écrire et de la publier lorsque les deux Adolf sont mort, pour la léguer aux générations futures. Et c'est un véritable testament que cette oeuvre.

    Je dois vous parler d'un passage qui m'a choqué. Dans le chapitre deux du premier tome, le personnage principale, Sohei Togue a une relation sexuelle avec l'ex petite amie de son frère défunt sans qu'on ait l'impression que se soit pleinement consentie par la jeune femme. Cela m'a vraiment mis mal à l'aise, et je me suis demandé si j'allais continuer à lire. Lorsqu'on voit qu'il l'avait violemment frappé juste avant pour la faire parler.

    Ce n'est pas un titre facile à lire. Même s'il est adouci par les dessins tout en rondeurs de Tezuka, il est rempli de violence, de haine, de vengeance, de mort. Même Sohei Togue est loin d'être le héros de l'histoire, blanc et immaculé. Lui aussi a sa part de noirceur. Bien sûr il y a aussi l'espoir, l'amitié, la justice et l'amour tout au long de cette histoire. Malheureusement la balance penche le plus souvent du mauvais côté. Les derniers chapitres m'ont mis la larme à l'oeil de tristesse face à cette noirceur de l'âme des deux Adolf. C'est une oeuvre sombre de Tezuka. Malgré cela je vous conseille la lecture de ce titre.



vendredi 1 octobre 2021

Billy Bat


    Billy Bat, une série en 20 tomes de Naoki Urasawa aux dessins et au scénario, et Takashi Nagasaki au scénario. C'est édité chez Pika Édition.

    J'ai emprunté les quatre premiers tomes de la série à la médiathèque après avoir emprunté et lu la série Monster de Naoki Urasawa que j'avais beaucoup aimé. Je dois en premier vous dire que si je n'avais pas persévéré je me serais arrêté au tome quatre de la série. J'étais un peu perdu dans l'histoire et un peu déboussolé. J'ai quand même emprunté la suite à la médiathèque, et là je suis devenu accro et je n'ai lâché l'histoire qu'au dernier tome.

    Que vous dire. J'ai adoré cette histoire, autant, voire plus, que Monster. Le scénario complexe demande un tout petit effort, mais on finit par être embarqué par les nombreuses histoires qui forment la tapisserie de cette série. Et pour ne rien gâcher, les dessins sont superbement maîtrisés.

    Je dois avouer que les derniers tomes m'ont tous mis la larme à l'oeil à un moment ou à un autre. L'intensité des émotions, qui sont transmises par les dessins et le scénario, monte progressivement tout au long de l'histoire pour terminer en apothéose. Et les quatre derniers chapitres, sont tout bonnement époustouflants.

    Rentrons un peu plus dans le détail, et commençons par les dessins. Comme je disais juste avant ils sont maîtrisés. L'histoire se déroulant sur plusieurs décennies les personnages grandissent et vieillissent, mais la qualité des dessins, et des traits des visages permettent de les reconnaitre sans souci. Et pourtant des personnages il y en a beaucoup, mais jamais nous ne sommes perdus comme cela peut être dans certaines bandes dessinées. Cette qualité dans le trait des visages permet aussi de faire passer toutes les émotions. Qu'elles soient exubérantes comme celles de Yamashita, ou plus intérieures comme celles de Kevin Goodman.

    Pour le scénario, nous avons donc une histoire qui se passe principalement au cours des 70 dernières années, même si nous avons quelques passages plus anciens, et une fin qui se passe dans les années futures.  Le premier tome commence, si mes souvenirs sont bons, à la fin des années 40. On suit Kevin Yamagata, dessinateur de comics de la série à succès Billy Bat, qui par un concours de circonstances apprend que ce personnage de Billy Bat était dessiné au Japon et qu'il aurait peut-être inconsciemment influencé par ce dernier pour ses comics lors de sa présence dans ce pays. Il part donc au Japon, un pays alors occupé par les États-Unis, en pleines reconstructions.

    Mais à une histoire qui paraît simple se joignent une multitude d'histoires qui s'entrecroisent et se rejoignent pour former une seule et grande histoire sur plus de 70 ans. Ces histoires ne sont pas racontées de manière linéaire. Nous passons d'une époque à une autre. Nous pourrions être perdus, mais c'est là, la force de ce scénario très bien maîtrisé. Une fois habitué tout ce lit facilement malgré la complexité des liens entre les histoires, entre les personnages, entre les époques. Parfois un chapitre fait référence à trois ou quatre cases d'un chapitre des débuts de la série.

    C'est un immense puzzle qui s'assemble pièce après pièce. Un puzzle qui se construit sans que nous ayons le modèle sous les yeux. On ne comprend pas très bien ou la pièce peut s'emboiter, mais au final tout cela forme un tableau complet qui se construit sous nos yeux ébahis. C'est un véritable travail d'orfèvre.

    Ok, nous avons vu la construction complexe de cette série. Mais de quoi cela parle? Et bien cela parle de beaucoup de choses. Et plus j'y réfléchis et plus je m'aperçois que derrière les choses évidentes se cachent encore d'autres choses. 

    Cela parle de bandes dessinées et du plaisir que l'on peut avoir à les réaliser et à les lire, de l'impact que celles-ci peuvent avoir sur les lecteurs au-delà du divertissement. Le message des bandes dessinées peut nous faire avancer dans la vie, nous faire prendre conscience de certaines choses. Elles peuvent aussi nous soutenir lorsque les difficultés arrivent dans notre vie.

    Cela parle du pouvoir sous diverses formes et de la recherche de ce pouvoir. Est-ce que finalement cette recherche du pouvoir et tout ce que nous sommes prêts à faire pour l'obtenir n'est pas une illusion?

    Cela parle des regrets et des remords et comment nous pouvons corriger nos erreurs, de ce qui nous forge et nous construit. Si nous avions la possibilité de remonter dans le temps, que changerions nous?

    Cela parle aussi d'écologie et de la destruction de notre planète par l'homme. Cela parle du rôle de chacun, petit ou grand, pour essayer d'améliorer les choses. 

    Et tout cela en parcourant les événements importants de ces dernières années; la Seconde Guerre mondiale, l'assassinat de Kennedy, la ségrégation raciale en Amérique, la conquête spatiale, le World Trade Center, la destruction écologique de notre planète, les théories du complot, etc...

    Voilà cela parle de beaucoup de choses, et je n'ai pas tout cité. Mais je n'ai jamais senti une accusation de la part des auteurs, mais plutôt de nous mettre devant les fait, de nous questionner, et c'est aussi à nous d'y répondre. Quelles que soient les circonstances c'est à nous de choisir ce que nous voulons faire de notre vie, et de notre société.

    Mais Billy Bat c'est aussi une formidable histoire, pleine de mystères, de suspenses et d'émotions. On ne s'ennuie pas à lire les aventures des différents protagonistes. Les différents personnages sont attachants et évoluent tout au long de l'histoire. On comprend les motivations de chacun, le pourquoi de leurs actes. Chaque personnage est méticuleusement dépeint. Cela leur donne une vie propre et riche.

    J'aime beaucoup cette série et je vous la conseille vivement. Pour le moment, avec Monster, la meilleure lecture de cette année.

samedi 18 septembre 2021

Un petit tour à Nantes

    J'habite juste à côté de Nantes, où se trouvent quatre librairies de Bandes Dessinées. Il y a trois généralistes, Aladin, Story BD, et la Mystérieuse Librairie Nantaise, et une spécialisée comics A Plein Rêves. Elles se trouvent toutes dans le centre de Nantes, il est donc facile d'aller de l'une à l'autre.

    Il me restaient encore deux bons d'achat offert par mes collègues de Talend. Un pour la librairie Aladin, et un pour A Plein Rêves. Et il me restait aussi un avoir chez Story BD.

     Si on ajoute le fait que je suis passé par la médiathèque de ma ville. Ce fut un moment BD.

    En premier donc, passage à la médiathèque pour retourner un paquet de BD, et prendre les tomes 9 à 14 de Billy Bat. Je vais pouvoir lire ces tomes tranquillement pendant mon trajet en semaine dans les transports en commun.

    En deuxième passage chez A Plein Rêves pour le Batman Day. Je prends deux titres Batman, les tomes 5 et 6 de Batman Rebirth, pour profiter de l'offre deux titres Batman achetés, un exemplaire noir et blanc du titre de l'année. Cette année c'est Le Duel, de John Layman et Jason Fabok.

    Je complète mes achats avec le titre Batman The World. Je prends la version avec une couverture alternative du Français Thierry Martin qui me fait furieusement penser à un hommage à David Mazzucchelli. J'ajoute le Superman - American Alien, le tome 2 de Down of X et pour la nostalgie Les Trésors de Marvel tome 2.

    Je continue mon chemin vers Story BD où il me restait un petit avoir. Je l'utilise pour prendre le tome 1 des Cahiers D'Esther de Riad Sattouf pour ma fille (et un peu pour moi aussi), et encore du Batman avec Amère Victoire, un classique de Jeph Loeb et Tim Sale.

    Je termine mon périple chez Aladin, ou je prends pour ma femme (et peut-être aussi ma fille et moi-même) Zaza Bizarre l'histoire d'une petite fille dys et de ses difficultés dans la vie de tous les jours et à l'école. Comme ma fille est dyspraxique (et visiblement moi aussi), que ma femme vend des livres qui sont adaptés aux dys, j'ai offert cette BD à ma femme. J'ai complété par Flashpoint Prélude et par le premier tome de Il faut flinguer Ramizez, dont j'ai entendu le plus grand bien.

    Voilà, après un petit  kebab, je suis rentré lourdement chargé chez moi, avec le plein de lecture en perspective. C'est mal PAL (Pile à lire) qui ne va pas être contente.



Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...