Neige de Didier Convard au scénario et Gine aux dessins, chez Glénat dans la collection Grafica.
Dans mon désir de terminer les séries en cours j'ai pris les deux derniers tomes de Neige. Je possédais déjà les douze premiers, j'avais certainement abandonné, happé par d'autres lectures. Je pensais la série terminée, mais non. Le tome 14 est la première partie d'une histoire en deux parties. Il est publié 13 ans après le tome 13. Entre ces deux tomes nous avons eu droit à deux trilogies; Neige Origine et Neige Fondation (Je n'ai pas lu ces deux séries dérivées).
Dans une Europe isolée du reste du monde, ou suite à un accident du contrôle climatique, l'hiver règne en permanence. Une jeune enfant, gisant près de ses parents morts, est recueillie par un homme mystérieux Northman. Il lui donnera le nom de Neige et en fait son fils.
Neige c'est l'histoire d'un combat, celui de Northman et de l'organisation qu'il a créée; les douze, contre le monde extérieur qui voudrait faire de l'Europe une décharge ou verser son surplus de population et ses déchets toxiques. Mais c'est aussi un combat pour redonner à cette glaciale Europe un visage humain en essayant de préserver l'espoir et en se donnant comme objectif de redonner un printemps à l'Europe.
Les hommes et femmes essaient de survivre dans cet enfer blanc où règne une maladie, le mal d'Orion, qui décime les hommes. On découvre, un peu à l'image de The Walking Dead, que le plus grand danger n'est pas la nature inhospitalière ou la maladie, ni encore la faim, mais les autres.
Côté scénario je suis plutôt mitigé. J'ai relus les douze premiers numéros pour lire les deux derniers en date. L'aventure est toujours la, mais la narration est parfois un peu laborieuse à mon goût dans les premiers albums, même si cela s'améliore par la suite. En tout cas rien qui ne gène vraiment la lecture. L'histoire elle est toujours intéressante. On pense tout savoir des secrets de Northman et des douze mais nous découvrons toujours de nouvelles intrigues.
Côté dessins je suis encore plus mitigé. Le style de Gine s'améliore doucement avec le temps, mais il a mis beaucoup de temps à maitriser les visages de face. Non le plus difficile reste le lettrage, qui à l'époque était souvent négligé à mon avis, mais qui ne facilite pas la lecture. Par contre les paysages sont toujours magnifiques et c'est le point fort de cette série. Que ce soit les plaines enneigées ou les restes de la splendide Venise. Nous en prenons pleins les mirettes. On prend plaisir à tourner les pages pour découvrir de nouveau décor.
Une lecture mitigée mais intéressante. Je vais attendre la seconde partie du tome 14 avec intérêt.
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