lundi 21 novembre 2022

X-Men : Le Destin du Phénix - partie 4

    Dernière partie de ma critique de ce premier tome de la collection Epic Collection consacré au X-Men.

    On commence par l'annual #4 des X-Men ou Nightcrawler, accompagné de Colossus, Wolverine, Storm et Dr Strange font un tour aux Enfers. Je n'avais pas aimé la lecture de cet épisode il y a plusieurs années. Et je n'aime toujours pas. 

    Cet épisode, ainsi que l'annual #3 est paru pour la première fois dans le premier album les étranges X-Men #1 - Descente aux enfers.

    Viens ensuite les épisodes #139 à #140 où Wolverine et Nightcrawler donnent un coup de main à la division Alpha pour capturer Wendigo. J'aime bien ces deux épisodes qui nous permettent d'en savoir un peu plus sur la division Alpha et nous propose de belles cases de combat contre Wendigo.

    Je relis encore une fois Days of Futur Past, les épisodes #141 et #142. C'est un autre classique des aventures des X-Men de Claremont et Byrne. Je ne m'en lasserais jamais. 

    Trente ans dans le futur les Sentinelles dominent l'Amérique du nord et ont pratiquement éradiqué les mutants. Pour éviter la fin du monde proche, une télépathe envoie l'esprit de Kate Pryde dans son corps trente ans plus tôt pour empêcher l'événement déclencheur d'une telle catastrophe. C'est aussi la première apparition de Rachel Summers. 

    Puis le dernier épisode des X-Men, le #143, avant les bonus de cette édition. Un épisode de Noël où Katherine Pryde affronte les N 'garai. Il n'a rien de transcendant. 

    Il ne nous reste plus que les bonus...

vendredi 18 novembre 2022

X-Men : Le Destin du Phénix - partie 3

    Troisième partie de cet Epic Collection avec la conclusion de la Saga du Phoenix Noir. Et c'est une conclusion magistrale que nous avons sur les épisodes #135 à #137.

    Si vous ne connaissiez pas ces trois derniers épisodes, je vous les conseille vivement. 

    Jean Grey est devenu le Phoenix Noir, une entité à la puissance d'un dieu capable de détruire la Terre. Est-ce qu'on peut la laisse en vie?

    La plus belle mort d'un super-héros (à égalité avec celle du premier Captain Marvel) qui sera gâché par une résurrection bien des années plus tard.

    L'apothéose de la saga, des dessins parfois sublimes de John Byrne. À lire absolument.

    En épilogue, l'épisode #138, lors de l'enterrement de Jean Grey, Scott Summers se remémore les aventures des X-Men. Cela m'a donné envie de lire ces aventures, surtout la partie avec les nouveaux X-Men.

mardi 15 novembre 2022

X-Men : Le Destin du Phénix - partie 2

    La deuxième partie de cet Epic Collection voit le deuxième round entre les X-Men et l'Hellfire Club. Il regroupe les épisodes #132 à #134.

    Toujours le même trio d'auteur, Claremont, Byrne et Austin pour nouveau combat cette fois-ci à l'initiative des X-Men qui cherchent des réponses à la première attaque.

    Jason Wyngarde pense contrôler Jean Grey et ses servire d'elle pour défaire les X-Men, mais son amour pour Scott va la libérer et retourner une situation où les X-Men étaient prisonniers.

    Mais Jason Wyngarde en manipulant Jean va abattre les barrières qui empêchent le phénix Noir de prendre pleinement possession du corps de Jean.

    Encore trois bons épisodes avec des cases iconiques comme celle de Wolverine dans les égouts de New York qui sera reprise par d'autres artistes. 

    Encore trois épisodes qui marquent la légende des X-Men.

dimanche 13 novembre 2022

X-Men : Le Destin du Phénix

    Premier tome de la collection Panini Marvel Epic Collection qui est consacré aux X-Men. Et quel tome puisque c'est peut-être les meilleurs épisodes des X-Men qui nous sont proposés ici.

    Il regroupe les épisodes #129 à #143 plus pas mal de bonus. Mais dans cet article nous parlerons que des trois premiers épisodes, histoire de faire durer le plaisir.

    Ces épisodes sont parus pour la première fois dans les Spécial Strange #28 et #29 avec des couvertures de Jean Frisano.

    Ces trois épisodes voient les X-Men confronté pour la première fois au Club des Dannés (Hellfire Club) et de ses membres les plus hauts comme Sebastian Shaw, Emma Frost mais aussi Katherine "Kitty'" Pride et Alison Blaire plus connu sous le nom de Dazzler.

    Un affrontement sans ménagement dont on ne connaît pas vraiment la raison, si ce n'est la soif du pouvoir des membres du cercle interne du Hellfire Club.

    Du beau monde pour un arc qui voit les doutes de Scott Summers sur celle qu'il aime, Jean Grey. Des doutes sur son pouvoir qui semble illimité et sur son humanité qui peut en souffrir. Une Jean Grey manipulé par l'un des membres du Hellfire Club.

    Une première manche que les X-Men gagnent, mais qui n'est que le premier round de deux organisations qui n'auront de cesse de se battre pendant pas mal d'années.

    J'adore ces épisodes. Ils font partie pour moi de la période faste du trio Claremont-Byrne-Austin qui nous a livré des épisodes jamais égalés des X-Men. Si vous vous intéressez aux X-Men vous devez lire ces épisodes.

lundi 7 novembre 2022

Les Frères Rubinstein - 1 - Shabbat Shalom

    Voilà un titre dont j'ai entendu parler mais qui jusque-là ne m'intéressait pas plus que cela. Emprunter des livres à la médiathèque permet de lire des histoires que l'on n'aurait pas forcément acheté.

    C'est une série scénarisée par Luc Brunschwig, à qui l'on doit entre autres titres; Holmes 1854/1891. Aux dessins nous avons le duo Étienne Le Roux et Loïc Chevalier, et enfin à la couleur nous avons Elvire de Cock.

    Dans ce premier tome l'histoire se déroule sur trois lignes temporelles et nous compte les aventures des deux frères de confession Juive, les Rubinstein. 

    La première se passe dans le nord de la France, ou les deux frères sont les fils d'un tailleur dans une ville minière. Cela se passe dans les années trente. Les deux frères font l'objet d'antisémitisme dans une époque ou les riches font les règles.

    La deuxième se passe à Hollywood où nos deux comparses essaient de se faire une place au soleil, et ce n'est pas facile.

    La troisième se passe pendant la seconde guerre mondiale, ou le plus jeune se retrouve dans un train de la mort en direction de Sobibór, centre d'extermination des Nazis.

    Un récit poignant qui m'a pris aux tripes. Je vais lire la suite.

S.O.S. Bonheur - Saison 2 - Volume 1

    C'est en rédigeant un article sur S.O.S. Bonheur de Van Hamme et Griffo, trilogie qui à maintenant 30 ans que j'ai découvert une suite. Toujours dessiné par Griffo mais cette fois scénarisé par Stephen Desberg. 

    Est-ce qu'on pouvais faire une suite à ces histoires de régile totalitaire en place pour nous apporter le bonheur au prix de certain sacrifice? J'avais des doutes et lorsque j'ai vu ce premier volume à la médiathèque je l'ai emprunté.

    Ce premier volume nous décrit une société malade sans même qu'elle s'en rende compte. Le négationnisme, l'ordre moral, la dénie de justice, le cout de la santé, l'immigration, la préférence nationale, la manipulation... tant de sujet qui sont traités dans ce premier volume. 

    Et tout me semble crédible, j'ai même parfois l'impression d'entendre ces idées chez certaines personnes d'extrême droite. Cela me fait froid dans le dos.

    Jusqu'où une société est prête à aller pour un peu de bonheur de ces citoyens. Que sommes-nous prêt à accepter pour le bonheur? Est-ce que nous sommes prêts à accepter moins de liberté ou d'exclure de la société certaines personnes?

    Un volume parfaitement dans la lignée de la première trilogie. J'ai hâte de lire la suite.

dimanche 6 novembre 2022

Les Aigles de Rome - Livre 1

    Comme je le disais dans un article précédent, je voulais essayer ce premier tome de la série de Marini. Je ne suis pas un grand lecteur des bandes dessinées sur le monde Romain. Bien sûr je ne parle pas d'Astérix qui n'est pas vraiment dans cette catégorie. Mais j'aime bien sortir de mes habitudes.

    L'histoire débute au début de notre avec deux adolescents que tout sépare. Le premier est le fils d'un riche romain, ancien militaire, le second est le fils d'un chef barbare germain, otage pour être éduqué comme un Romain.

    Marini retranscrit bien l'idée que je me fais du monde romain de cette époque. Sous le vernis de la civilisation qui s'oppose aux barbares se cache la cruauté, la débauche et la violence. Qui sont vraiment les civilisés et qui sont les barbares.

    Pour les dessins, il n'y a rien à dire. C'est beau, et les scènes de combat sont superbement bien retranscrites. Les différents lieux, les forêts de Germanie, la campagne Romaine et Rome nous donnent droit à de magnifiques paysages.

    La lecture est agréable, même si c'est là un premier tome introductif. Je vais me laisser tenter par la suite à la médiathèque.

Basketful of heads

    Je n'ai jamais été un grand fan de l'horreur. En fait, en dehors du cinéma, cela ne me fait pas peur. Que ce soit en comics ou en roman. Cependant j'ai apprécié Something Is Killing The Children, mais ce n'est pas pour le côté horrifique.

    Cependant, l'horreur est souvent la couche superficielle qui cache souvent d'autres monstruosités. Les films d'horreur cachent parfois un discours protestataire de notre société comme le montre Romero.

    Joe Hill l'a bien compris, ce qui fait la plus peur ce n'est pas chose horrible et inexplicable comme ces têtes coupées qui continue à parler, mais le coeur de certains hommes et des certaines femmes.

    Sur une petite île touristique d'Amérique, relié au continent par un pont, June Branch rejoint son petit ami, Liam, embauché pour l'été par le shérif local pour régler les petits délits et les problèmes de circulation. 

    C'est la fin de l'été, une tempête arrive et quatre prisonniers s'évadent.

    Joe Hill met dans le panier tous les ingrédients d'une petite histoire d'horreur et les détourne. Il s'amuse, et je dois dire que je m'amuse avec lui. On lit le titre d'une traite et on est surpris à chaque chapitre. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais j'ai passé un bon moment.

    Une mention spéciale pour les couvertures de Reiko Murakami, pour les petites phrases qui termine certains chapitres, et enfin pour la traduction d'Arnold Petit et Camille Gardeil qui apporte beaucoup au titre en Français.

Choco Boys

    Voici un des titres en hommage au personne de Morris; Lucky Luke. Celui-ci est écrit et dessiné par le célèbre auteur de bande dessinée Allemand; Ralf König, dont l'enfance a visiblement été bercée par ce cow-boy.

    J'avais déjà lu des titres de König et je savais que cela tourné souvent autour des relations entre hommes, et cette histoire ne fait pas exception. Il y a aussi beaucoup d'humour dans l'oeuvre de König et là aussi nous y avons droit. 

    Le personnage du cow-boy n'était pas forcément blanc (voir un  cow-boy dans le coton, Chinaman, Marshal Bass....) et hétéro. 

    La diversité existait aussi dans le Far-west malgré la représentation que nous pouvons nous faire, représentation alimentée par les westerns d'Hollywood.

    L'auteur joue avec ce beau cow-boy solitaire, une solitude qui peut faire naitre des questions. Il joue aussi avec tout le folklore qui existe autour du personnage de Morris, comme la chanson de Joe Dassin. 

    Il y introduit aussi une note fantaisiste avec ces vaches Suisses qui ont pour objectif la fabrication de chocolat Suisse.

    Bref Ralf König s'amuse dans cette hommage tout en gardant son cheval de bataille, et moi aussi je me suis amusé.


 

Shelton & Felter - 1. La Mort Noire

    Voici un titre dont je n'avais jamais entendu parler. Le scénariste et dessinateur Jacques Lamontagne nous offre ici la création d'un duo d'enquêteurs pour le moins particulier Isaac Shelton et Thomas Felter. 

    Du côté des dessins, même si nous sommes dans du Franco-Belge assez classique, ceux-ci sont beaucoup plus moderne dans le style et les couleurs. Il y a dans ces dessins un petit côté Hergé qui n'est pas forcément désagréable.

    Côté scénario ce premier tome nous compte la formation de ce duo assez improbable entre un ancien boxer issu des quartiers défavorisés de Boston, Shelton, et un libraire hypocondriaque, Felter.

    Le duo marche bien, même si j'aurais aimé un peu plus de profondeur de ces deux personnages. Mais peut-être que les tomes suivants, pour le moment trois, me permettront de m'intéresser un peu plus à ces personnages.

    L'histoire même si elle est classique, fonctionne plutôt bien. Nos deux amis sont confrontés à une histoire de meurtre en série étrange. Shelton qui essaie de percer dans le journalisme, entraine Felter, aux capacités de déduction digne d'un Sherlock Holmes, dans la résolution de cette affaire.

    J'ai réservé le deuxième tome à la médiathèque pour cette lecture pas désagréable sans être exceptionnelle.

mercredi 2 novembre 2022

Shangri-La

    Troisième oeuvre de Mathieu Bablet que j'ai lue après l'intéressant Adrastée et le très bon Carbon & Silicium, voici Shangri-La.

    Je vais évacuer le petit reproche que l'on puisse faire à ce titre et à Mathieu Bablet, le dessin des visages si particulier que cela m'a pris du temps pour être certain de quel personnage parlé à quel moment. C'est surtout difficile dans un univers ou presque tout le monde s'habille de la même façon.

    C'est le seul reproche que je puisse lui faire.

    L'histoire se déroule dans notre futur ou la planète Terre est devenue inhabitable et ou l'ensemble de la population vit dans une énorme station orbitale sous la direction d'une unique entreprise, Thianzhu, qui gère absolument tout. La vie des habitants se résume à Travailler pour consommer.

    Mathieu Bablet nous décrit, en grossissant le très, une société qui ressemble beaucoup à la nôtre. Cette idée de travailler pour toujours consommer plus, avoir la dernière version du dernier téléphone portable me rappelle le monde dans lequel nous vivons. 

    Il n'y a pas, ou peu, de personnes pour remettre en question le système. Et souvent ces personnes sont pas ou mal comprises par le reste de la population, quand elles ne sont pas moquées par certain.

    Mais il nous parle aussi du désir d'une poignée de scientifiques un peu fous qui se prenne pour Dieu. Finalement est-ce que ce n'est pas le cas d'un peu tout le monde? Est-ce qu'on ne se prendrait pas pour l'être suprême sur notre petite et fragile planète?

    Cela aurait pu être un bon titre de science-fiction et d'anticipation si ce n'était le choc que j'ai ressenti un peu après la moitié du livre et l'emballement de l'histoire jusqu'a la fin. Une fin que je trouve tout simplement incroyable. 

    Mathieu Bablet traite de nos défauts collectifs et individuels, de notre sombre avenir, et c'est tout bonnement très juste, très fort et très bon. Une oeuvre que j'ai trouvée encore plus fort de Carbon & Silicium. C'est à lire absolument.

Justice League, Crise d'Identité

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