March comes in like a lion - Tome 10

    Tome dix de la série March comes in like à lion. Cette série en compose 15 de Chica Umino. 

    J'aime toujours cette série ou je suis la vie de Rei, jeune homme de 17 ans qui est joueur professionnel de Shogi.

    Encore une fois nous suivons la vie de tous les jours. La vie de Rei mais aussi de ses trois amis, toutes trois soeurs, Akari, Hinata et Momo.

    Rey protège et aide ses trois amies, et use de ses talents de joueur de Shogi lorsque la vie le demande. C'est le cas dans ce tome lorsque un membre de la famille des trois soeurs refait soudainement surface.

    Nous avons droit à une révélation surprenante dans ce tome. Et sincèrement je ne m'y attendais pas.

    J'ai encore été ému par ce tome. C'est toujours agréable et bien dessiné. J'ai les deux tomes suivant dans ma PAL et j'ai commandé les trois derniers de la série.

La Route de Tibilissi

    La Route de Tibilissi est une bande dessinée de David Chauvel au scénario, Alex Kosakowski aux dessins et Lou à la couleur, éditée par Delcourt.

    Cette fois ce n'est pas une nouveauté de la médiathèque mais un titre que j'ai pris en fouillant les bacs. J'ai été attiré par l'étrange couverture où nous voyons quatre personnages marcher dans un paysage de forêt enneigée.

    Car voilà, deux enfants dont les parents meurent fuis la guerre en compagnie d'un vieux robot et d'un animal étrange. Ils sont en route vers Tibilissi où leurs défunts parents espèrent qu'ils seront en sécurité.

    C'est l'histoire trop classique de civils fuyant les combats et toute l'horreur de la situation. Classique non pas au sens de la bande dessinée, mais de la réalité. Nous avons la vision de cette histoire par le petit Oto, enfant pas tout à fait sortie de la petite enfance.

    C'est un travail classique dans la forme, mais c'est le fond qui est le plus important. Les hommes, les femmes et les enfants qui essaient de survivre, ensemble ou séparément.

    Les dernières pages nous expliquent un peu mieux cet univers étrange ou vie Oto. À lire pour ne pas oublier que les civils souffrent de la guerre, de toutes les guerres, quel que soit le camp.

Sweet Tooth - Volume #1

    Sweet Tooth - Volume #1 de Jeff Lemire au scénario et dessins et Jeff Villarrubia à la couleur. C'est édité chez Urban Comics dans la collection Black Label. Ce tome comprend les épisodes #1 à #11 de la série. C'est l'une des premières oeuvres de Jeff Lemire pour D.C. dans le label Vertigo.

    Je n'étais pas particulièrement attiré par cette oeuvre de Jeff Lemire. Je l'ai trouvé au rayon nouveautés de la médiathèque à un moment où je n'avais pas grand-chose à lire. Je me suis dit, allons-y.

    Pour le pitch, une étrange épidémie s'est répandue dans le monde voilà huit ans (et non dix comme indiqué sur la quatrième de couverture) et des milliards d'humains sont morts.

    Depuis cette date, toutes les grossesses donnent naissance à des être hybride, mi-homme, mi-animaux. La part entre l'humain et l'animal chez ces enfants étant variable. Certains parlent, d'autres non

    Gus vit avec son père dans une petite cabane au milieu de la forêt en isolement total de ce qui reste de la civilisation. Il se retrouve seul lorsque son père meurt. Il est recueilli par un homme seul, Jepperd.

    Je vais commencer par les dessins de Jeff Lemire. C'est très très particulier. Je crois que j'ai failli m'arrêter au cours de la lecture en partie pour les dessins. J'ai l'impression que sur certaines cases il y a des soucis de technique, alors que d'autres cases sont plutôt réussies. Ce n'est pas très constant. Par contre les dessins et la couleur collent bien à l'ambiance du titre.

    L'autre raison pour laquelle j'ai failli arrêter c'est la première partie. Dans les cinq premiers chapitres rien ne se passent de très marquant pour notre personnage. Certes nous avons une mise en place de l'univers post-apocalyptique. Et c'est bien sûr nécessaire pour la suite de l'histoire. Mais je n'ai ressenti aucune profondeur.

    Et puis arrive le twist des dernières pages du chapitre cinq. Et là j'ai senti l'envie de continuer pour en savoir plus. Et effectivement nous en apprenons plus, non seulement sur Gus, mais aussi sur Jepperd. La seconde partie m'a beaucoup plus enthousiasmée. Les personnages prennent de l'ampleur et leurs comportements du sens.

    Les oeuvres post-apocalyptiques sont nombreuses, avec par exemple Nocterra ou We live récemment, ou encore The Walking Dead pour l'un des plus anciens. Une différence, ici nous n'avons pas vraiment de monstre. Le point commun, les monstres sont souvent les humains.

    Un bon premier tome, je vais emprunter le deuxième qui est disponible, en attendant la suite.

Marshal Bass #3 Son nom est personne

    C'est le troisième tome de la série Marshal Bass édité par Delcourt. Je continue d'emprunter à la médiathèque la série. Après un bon tome acheté lors des 48h de la BD,  un tome deux un peu meilleurs j'ai lu le troisième avec plaisir.

    Côté dessins nous avons toujours le style réaliste que je n'aime toujours pas, mais qui est de très bonne facture. J'ai quand même l'impression que je m'y habitue, et cela me gène moins pour la lecture.

    Kordey continue de mettre une double page dans chaque album et nous avons droit dans celui-ci à une image très contemplative vraiment plaisante où l'on admire une forêt enneigée sous le soleil levant.

    L'action se passe principalement en hiver, dans un décor enneigé. Kordey nous livre des pages sombres malgré la neige, et cela rend parfaitement l'ambiance de l'histoire.

    Les deux premiers tomes n'étaient pas joyeux, c'est le moins que je puisse dire. La vie dans le far-west est difficile, et les morts violentes sont courantes. Ce volume est encore moins joyeux. On s'enfonce dans la noirceur.

    Nous sommes dans une histoire familiale où la fille ainée de Bass fait une fugue avec un jeune homme. Et le Marshall, toujours poursuivi par la famille de Defoe, se mêle à l'histoire. 

    C'est noir, très noir. J'ai lu l'histoire d'une traite. Le scénario de Macan est de plus en plus fort et je ne sais pas ou cela va s'arrêter. Nous avons des personnages qui ont leurs propres morales et cela peut générer des conflits violents. Personne n'est irréprochable dans cette époque troublée ou la justice est loin des hommes. Notre héros n'y échappe pas, et son comportement m'a parfois surpris.

Bref je trouve de plus en plus d'intérêts pour cette série, je continue.

All*Star Superman

    All*Star Superman de Grant Morrison au scénario, Frank Quitely aux dessins et  Jamie Grant à l'encrage et aux couleurs. Ce tome est édité par Urban Comics et devrait ressortir en août dans le Black Label.

    Je ne vais pas vous parler du scénario mais sachez que c'est une ultième confrontation entre Superman et Lex Luthor. Grant Morrison se lâche et nous raconte une histoire incroyable qui bouleverse l'ordre établi. C'est l'avantage d'être hors continuité. 

    Je dois dire que je me suis laissé emporter par cette histoire qui nous montre un Superman qui va au bout de lui-même. C'est une histoire riche et dense. Chaque éléments, même le plus petit, à son importance. 

    J'ai aimé les douze chapitres qui constitue cette histoire et en particulier le chapitre cinq ou Clark Kent interview Lex Luthor en prison.

    Grant Morrison réinvente les personnages mais en gardant leurs essences. J'ai en particulier aimé les collègues de Clark au Daily Planet, et surtout Jimmy Olsen. 

    Comme à son habitude il se sert de la grande histoire du héros pour composer la sienne. Chaque personnage, chaque élément est issue de l'histoire de Superman. Grant Morrison ingurgite cette histoire pour construire la sienne. Les spécialistes de Superman en tireront un grand plaisir. Les néophytes, comme moi, apprécieront aussi celle-ci.

    Côté dessin, je dois dire que j'aime assez ceux de Quitely dans les New X-Men mais là je les trouve extraordinaires. À chaque page j'en ai pris plein les yeux. L'encrage et les couleurs rendent hommage aux dessins de Quitely. C'est un véritable bijou graphique.

    Bref un titre que j'ai adoré du début à la fin. Je vous le conseille vivement, et je même si je l'ai emprunté à la médiathèque je vais peut-être l'acheter. Mais je dois vous avertir que cela risque de ne pas plaire à tout le monde.

Passage en médiathèque

    Voici les emprunts après un petit passage en médiathèque en fin de journée. Comme nous sommes vendredi j'ai eu le temps de passer avant la fermeture pour rapporter ce que j'ai lu et emprunté ce que j'ai envie de lire.

    On commence par du western avec les tomes trois et quatre d'Undertaker. Après avoir lu le premier diptyque je vais lire le deuxième.

    On continue avec du western et le troisième tome de Marshal Bass.

    Je vous ai parlé de ces deux séries dernièrement et je profite du fait qu'elles se trouvent entièrement à la médiathèque.

    Pour le dernier titre j'ai choisi quelque chose dont je n'ai absolument pas entendu parler; La Route de Tibilissi de David Chauvel et Alex Kosakowski.

    Me voilà parti pour de nouvelles lectures. Est-ce que vous connaissez ces titres?

Scurry #1 La Colonie Condamnée

    Un titre de Delcourt de Mac Smith au scénario, dessins et couleurs. J'ai emprunté ce titre à la médiathèque sur un seul critère, la couverture. J'ai peut-être aussi été inconsciemment influencé par les différentes critiques que j'ai vues passer sur instagram.

    C'est une histoire postapocalyptique où les humains ont disparu, et nous suivons la vie d'un groupe de souri essayant de survivre, la colonie. Ces souris doivent faire face au manque de nourriture, aux dangers des chats et des autres animaux qui essaient de les dévorer. 

    Elles doivent aussi combattre contre les divergences et les manigances d'une partie de la colonie.

    Bon et bien c'est très beau, vraiment magnifique, rien que pour les dessins je suis content d'avoir ouvert ce comic. Par contre je n'ai vraiment pas été touché par l'histoire. J'ai même eu du mal à le terminer.

    En résumé, ce n'est absolument pas pour moi. Mais que c'est beau.

Marshal Bass #2 Meurtres en famille

    Après la lecture du premier tome acheté lors des 48h de la BD je n'étais pas entièrement convaincu par la série de Darko Macan et Igor Kordey chez Delcourt. J'ai donc emprunté le deuxième tome à la médiathèque pour me faire une meilleure idée.

    Les deux tomes contiennent des histoires séparées, mais se passent l'une après l'autre. Notre Marshal Bass est à la recherche d'un tueur en série Timothy Brown, et va croiser une galerie de personnages plus horrible les uns que les autres. 

    Il fait la connaissance, en particulier, une famille d'immigrés Néerlandaise immonde (les deux ne sont pas liés évidemment) à la relation familiale très particulière.

    Je dois dire que ces personnages m'ont mis mal à l'aise, et pas uniquement cette famille. Seul le shérif de Dryheave semble épargné par l'immoralité ambiante. 

    Même notre personnage principal, River Bass, ne s'en sort pas tout blanc. La vie est très dure dans le far-west et on y croise la lie de l'humanité. Il est difficile de rester indemne.

    Pour les dessins ils sont bons. Nous avons droit, comme dans le premier tome, à une très bonne double page, et la colorisation de Nicolas Victović est bien adaptée au style de Kordev. Mais le style réaliste n'est toujours pas mon style préféré, même si la il est bien adapté à cette histoire poisseuse.

    Pour résumé, ce tome m'a plus intéressé que le premier, je continue l'aventure Marshal Bass.

Doom Patrol - Grant Morrison - Richard Case - Volume 1

    Une des nouveautés de la médiathèque que je n'avais pas vraiment prévu de prendre au départ. Je ne connais presque pas la Doom Patrol, en tout cas je n'ai rien lu aucun titre de cette équipe. Le fait que ce soit écrit par Grant Morrison, et l'envie de compléter un peu ma petite connaissance du monde D.C. m'ont poussé à le prendre.

    Bon je vous raconte des conneries, c'est la couverture qui m'a décidée de le prendre. Le lecteur de B.D. est souvent faible, en tout cas je le suis.

    C'est une série en trois tomes, scénarisé par Grant Morrison et dessinée par Richard Case.

    Qu'est-ce que la Doom Patrol? Pour résumer rapidement, c'est une équipe de personnages qui vivent en marge de la société pour des raisons diverses. Elle est dirigée par Chief, alias le Docteur Niles Caulder, qui a sauvé la plupart des membres de l'équipe de la mort ou d'un handicap.

    Urban Comics a la bonne idée de commencer ce tome par un one shot nous racontant par la voie d'un membre de l'équipe, Robotman, alias Cliff Steel, le début de la Doom Patrol. Et pour ceux qui ne connaissaient pas cette équipe c'est une bonne idée. 

    Ce one-shot est Secret Origin Annual #1 scénarisé par le scénariste des épisodes précédents de la Doom Patrol, Paul Kupperberg et dessiné par l'un de mes artistes préféré, le grand John Byrne*.

    Je dois dire que j'ai aimé lire une histoire dessinée par Byrne, je reconnais son style sans souci. Par contre je ne sais pas si c'est un problème de délai ou d'envie, mais le grand John a un peu bâclé certains décors. 

    Cela reste une bonne introduction à la Doom Patrol.

    Le premier arc de ce tome, Crawling from the wreckage, se compose des chapitres #19 à #22. Je serais bien incapable de vous fournir une traduction correcte. C'est une aventure étrange en quatre chapitres qui à pour premier objectif de rassembler et de nous présenter une nouvelle équipe Doom Patrol. 

    Ce qui m'a surtout intéressé c'est les personnages de Crazy Jane qui apparait pour la première fois dans le numéro #19 et qui semble avoir beaucoup de potentiel. Il y a aussi celui de Negative Man, alias Larry Trainor, enfin Negative Man n'est pas uniquement Larry Trainor mais la composition de trois entités.

    J'ai trouvé du potentiel dans ce premier arc, et je suis curieux de lire la suite. 

    La suite confirme les premiers épisodes. C'est complètement étrange, loufoque, drôle, un peu horrifique et absolument  barré, mais assez bizarrement mon intérêt pour la série est allé grandissant. Il me restait six chapitres et malgré mon envie de dormir j'ai continué jusqu'a la fin. 

    Je trouve personnellement que c'est très fort de la part de Grant Morrison de nous tenir captivé avec des histoires aussi particulières et des personnes plus étranges les uns que les autres. Nous avons droit à la Confrérie Dada, la secte du livre inachevé, ou encore les petites soeurs de Notre-Dame du Rasoir. Oui c'est complètement déjanté.

    La cerise sur le gâteau pour les derniers numéros nous avons droit à des couvertures de Simon Bisley et je les trouve superbes.

    Bref j'ai passé un super moment, mais je dois dire que cette série ne va pas plaire à tout le monde. Un conseil si vous commencez ce titre, essayez d'aller jusqu'a la fin du tome.

* J'entends la marmotte de The Amazing Geek crié "John" à chaque fois que je parle de John Byrne. Allez voir sa chaîne Youtube, elle est excellente.

Undertaker #2 - La Danse des Vautours

    Seconde partie du premier diptyque d'Undertaker, avec toujours le trio créatif Ralph Meyer aux dessins, Xavier Dorison au scénario, et Ralph Meyer et Caroline Delabie aux Couleurs.

    On poursuit et termine l'aventure de notre trio, Jonas Crow le croquemort, Rose Prairie et Mademoiselle Lin pour une mission tout à fait particulière. Chaque membre de ce trio semble avoir une raison personnelle pour mener à bien cette mission. Des raisons que nous allons découvrir parfois de façon inattendue. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la lecture.

    Le scénario est toujours aussi nerveux et l'histoire se lit d'une traite sans temps mort. On ressent la tension présente du début jusqu'à la presque toute fine. C'est pourquoi l'humour caustique est moins présent, mais je le retrouve en fin de tome. 

    On en apprend un tout petit peu plus sur l'histoire de nos personnages principaux, et nous avons droit à quelques révélations surprenantes. On peut voir aussi l'aspect négatif de l'effet de groupe sur les poursuivants, et en particulier sur George. Le Far-west n'est absolument pas tendre avec les faibles et les crétins. Et une mort atroce est souvent le destins des imbéciles.

    Du côté des dessins nous sommes exactement sur la même veine que le premier tome. De bons voire très bons dessins et une très bonne colorisation.

    Je vous conseille de lire les deux tomes d'une traite sans délai trop important entre les deux. C'est du bon western et je vais emprunter le diptyque suivant dès qu'il sera disponible à la médiathèque.

Maudit Sois-Tu #1 Zaroff

    Dernière BD des 48h de la BD de cette année pour ma part. C'est le premier tome d'une trilogie scénarisée par Philippe Pelaez et dessinée par Carlos Puerta.

    Je dois vous dire que je n'aime pas les dessins réalistes, voir hyperréaliste. Et Carlos Puerta nous dessine un tome magnifiquement, mais qui chez moi fonctionne comme un repoussoir. J'ai l'impression de lire un roman-photo, et je n'aime pas cela. Je suis quand même allez jusqu'au bout.

    Mais cela a été difficile pour moi. Ce n'est pas le côté fantastique et hommage aux romans du dix-neuvième siècle qui m'a dérangé. Bien au contraire j'adore ces romans fantastiques. Mais je n'ai absolument pas retrouvé l'ambiance de ceux-ci dans cette bande dessinée. Les raisons des actions de Zaroff et la fin m'ont complètement déçu. Je suis complètement passé à côté. 

    Alors que je vois beaucoup de bonnes critiques sur Instagram et Youtube, cette BD n'est pas pour moi. Encore un petit cadeau a faire.