Sweet Tooth - Volume #1 de Jeff Lemire au scénario et dessins et Jeff Villarrubia à la couleur. C'est édité chez Urban Comics dans la collection Black Label. Ce tome comprend les épisodes #1 à #11 de la série. C'est l'une des premières oeuvres de Jeff Lemire pour D.C. dans le label Vertigo.
Je n'étais pas particulièrement attiré par cette oeuvre de Jeff Lemire. Je l'ai trouvé au rayon nouveautés de la médiathèque à un moment où je n'avais pas grand-chose à lire. Je me suis dit, allons-y.
Pour le pitch, une étrange épidémie s'est répandue dans le monde voilà huit ans (et non dix comme indiqué sur la quatrième de couverture) et des milliards d'humains sont morts.
Depuis cette date, toutes les grossesses donnent naissance à des être hybride, mi-homme, mi-animaux. La part entre l'humain et l'animal chez ces enfants étant variable. Certains parlent, d'autres non
Gus vit avec son père dans une petite cabane au milieu de la forêt en isolement total de ce qui reste de la civilisation. Il se retrouve seul lorsque son père meurt. Il est recueilli par un homme seul, Jepperd.
Je vais commencer par les dessins de Jeff Lemire. C'est très très particulier. Je crois que j'ai failli m'arrêter au cours de la lecture en partie pour les dessins. J'ai l'impression que sur certaines cases il y a des soucis de technique, alors que d'autres cases sont plutôt réussies. Ce n'est pas très constant. Par contre les dessins et la couleur collent bien à l'ambiance du titre.
L'autre raison pour laquelle j'ai failli arrêter c'est la première partie. Dans les cinq premiers chapitres rien ne se passent de très marquant pour notre personnage. Certes nous avons une mise en place de l'univers post-apocalyptique. Et c'est bien sûr nécessaire pour la suite de l'histoire. Mais je n'ai ressenti aucune profondeur.
Et puis arrive le twist des dernières pages du chapitre cinq. Et là j'ai senti l'envie de continuer pour en savoir plus. Et effectivement nous en apprenons plus, non seulement sur Gus, mais aussi sur Jepperd. La seconde partie m'a beaucoup plus enthousiasmée. Les personnages prennent de l'ampleur et leurs comportements du sens.
Les oeuvres post-apocalyptiques sont nombreuses, avec par exemple Nocterra ou We live récemment, ou encore The Walking Dead pour l'un des plus anciens. Une différence, ici nous n'avons pas vraiment de monstre. Le point commun, les monstres sont souvent les humains.
Un bon premier tome, je vais emprunter le deuxième qui est disponible, en attendant la suite.
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