mercredi 30 juin 2021

Cochonulk #3

 Un petit message pour vous parler d'un projet Ulule Cochonhulk #3 par Fred et Phil. J'ai hâte de recevoir non seulement le numéro 3 mais aussi les deux premiers numéros que vous pouvez toujours commander.




mardi 29 juin 2021

Wolverine - Le retour de l'indigène


 Wolverine - Le retour de l'indigène, dans la Collection "Marvel - Le côté obscur" une opération Panini Comics et Carrefour.

Ce tome de la collection Marvel Dark nous propose trois histoires sur Wolverine:

  • Le Retour de l'Indigène - Return of the Native, Wolverine (2003) épisodes #13 à #19
  • Le Colis - The Package, Wolverine (2003) épisode #41
  • L'Homme dans la fosse - The Man in the Pit, Wolverine (2003) épisode #56

    Le premier récit est de Greg Rucka au scénario et Darick Robertson aux dessins. C'est un arc complet où l'on retrouve Sabretooth alias Victor Creed (Dents-de-sabre) employé pour retrouver une autre victime du projet Weapon X (Arme X) connue sous le nom de Native. Que ce soit Creed ou Logan, chacun joue son rôle, et leurs relations ne s'améliorent toujours pas. Nos trois personnages découpent à tour de bras, ou je devrais à tour de griffes. 

    Cette histoire n'apporte pas grand-chose à la mythologie de Wolverine. Mais elle reste plaisante à lire, et les dessins de Darick Robertson, en particulier les décors représentant les rocheuses Canadiennes sont plutôt sympas. 

    Le deuxième récit est de Stuart Moore au scénario et C.P. Smith aux dessins. C'est un récit politique sur fond de sauvetage d'un nouveau-né. Un récit sombre qui nous parle de ces pays d'Afrique déchirées par la guerre, elle-même entretenue par des puissances étrangères et financière qui veulent s'en accaparer les ressources. Mais il nous parle aussi de la non-ingérence des puissances voisines, qui aurait, peut-être, la possibilité d'apporter la paix. C'est un peu court, et cela aurait peut-être mérité plus qu'un one shot. Mais c'est un petit coup de poing et un rappel à notre conscience. J'ai beaucoup aimé, même si le papier et la qualité d'édition ne rendent pas hommage aux dessins et à la colorisation. 

    Le dernier récit est de Jason Aaron scénario et Howard Chaykin aux dessins. Pour ce dernier one shot, Jason Aaron nous parle de violence, de violence familiale, de violence policière, de violence payée, des souffrances qui peuvent en découler, et de la reproduction de la violence à travers un ancien policier, payé pour cribler de balles Wolverine coincées dans une fosse. C'est un bon récit la aussi un peu court, qui met en parallèle Wolverine qui se retrouve physiquement au fond d'un trou, et un homme qui est psychologiquement au fond du trou.

    Au final un bon tome de cette collection pour ceux qui ont déjà lu les classiques sur notre héros griffu.

samedi 26 juin 2021

Batman vs Deathstroke

 


Batman vs Deathstroke - Comics DC à 4.90 euros d'Urban Comics

Dans ce tome deux histoires tirées de la série Deathstroke 2016 (Rebirth):

  • Batman vs Deathstroke (numéros #30 à #35)
  • Deathstroke vs Superman (numéros #6 à #8)

    Les deux récits sont scénarisés par Christopher Priest et dessinés par Carlo Pagulayan. Ed Benes dessine l'épisode  #33.

    La première approche que j'ai eue de ce personnage est celle de la série Arrow. Niveau comics, zéro. Et donc c'est avec curiosité que j'ai commencé à lire ce tome (offert par ma fille pour la fête des pères).

    Côté dessins je n'ai pas reconnu Bruce Wayne ou encore Talia Al Ghul, mais c'est peut-être la seule chose qui m'ait gêné dans les dessins de Carlo Pagulayan qui brille plus sur ces pleines pages, ou ces quelques doubles pages que sur les visages.

    Côté scénario, je me suis perdu. Je ne pense vraiment pas que ce récit soit un pont pointe d'entrée pour le personnage. J'ai l'impression que le premier tome de la série aurait été bien meilleur pour cela. Son ex-femme, ces enfants, les personnages qui gravitent autour de lui, je ne connaissais personne, et après la lecture je suis toujours perdue. Et c'est bien dommage car je pense sincèrement que c'est un personnage intéressant et une série rebirth qui vaut le coup d'être lue.

    Il est bien dommage qu'Urban Comics ne propose pas un petit édito pour nous accompagner dans cette histoire.

    Mais tout cela m'a quand même donné l'envie d'en lire un peu plus sur le personnage.


Les Montagnes Hallucinées - Gou Tanabe

 


    Les Montagnes Hallucinées de Gou Tanabe aux éditions Ki-oon.

    Je dois vous avertir, je ne suis pas un fan de l'épouvante. En fait en livre ou en bande dessinées, cela ne fonctionne pas sur moi. Et du côté cinéma, cela fonctionne un peu mieux, mais sans plus. Jules de la chaîne Jules et Nico en a parlé plusieurs fois, et il est rarement de mauvais conseil. Alors, lorsque je l'ai vu disponible dans les rayons de la médiathèque, je n'ai pas hésité.

    L'histoire commence simplement par une expédition scientifique en Antarctique dans les années 30, comme il y en a eu de nombreuses à cette époque. Et cette partie de l'histoire, qui n'est pas, et de loin, un prétexte à l'histoire principale, et très bien rendue et passionnante. Les difficultés d'une telle expédition, les espoirs des scientifiques nous emportent dans un réalisme impressionnant. Les paysages grandioses sont très magnifiquement rendus par les dessins.

    Mais ces scientifiques vont faire une découverte étonnante. Et c'est là que doucement, petit à petit, nous glissons vers l'épouvante. Cette épouvante très bien rendue par les regards qui passent de l'étonnement dû aux découvertes à des regards proches de la folie. Gou Tanabe a réussi à me faire passer cette sensation, plus dans les regards des scientifiques que par les dessins représentant les anciens. Plus par ce besoin que ressentent ces scientifiques de continuer plus loin leur exploration malgré le danger de plus en plus important, que par les paysages de ces montagnes effrayantes. Ils sont hypnotisés par ce qu'ils découvrent et l'impactent que cela pourrait avoir sur le monde et sa compréhension.

    Je ne vous en dis pas plus sur le scénario pour ne pas vous gâcher la lecture. C'est un très bon conseil de Jules et je vous enjoins de le suivre vous aussi.

Thanos - Là-haut, un dieu écoute

 

    Thanos - Là-haut, un dieu écoute dans la Collection "Marvel - Le côté obscur" une opération Panini Comics et Carrefour.

    Je vous l'ai déjà indiqué dans une précédente mino review sur Thanos Gagne de Donny Cates et Geoff Shaw, je ne suis pas un grand fan de Thanos. Et même si l'histoire de Cates m'avait plu, cela ne m'a pas transformé en grand admirateur du géant violet.

    Ce tome de la collection Marvel Dark nous propose quatre histoires sur Thanos:

  • L'ascension de Thanos - Thanos Rising, mini série de 2013.
  • Damnation et rédemption - Damnation And Redemption, Thanos annual 2014.
  • Là-haut, un dieu écoute - A God Up There Listening, mini série de 2014.
  • La promesse - The Comfort of the God, dans Thanos annual 2018.

    On commence par L'ascension de Thanos de Jason Aaron au scénario et Simone Bianchi aux dessins. Commençons donc par les dessins, le point fort de cette minisérie, j'ai vraiment aimé les dessins de Bianchi, et le papier de cette édition ne rend pas hommage aux couleurs. Du côté de l'histoire, c'est un autre point de vue. Je reconnais les qualités de ce récit, la jeunesse de Thanos et ses premières années. Il y a pas mal d'éléments qui permettent de mieux comprendre sa nature. Mais voilà, je n'ai pas accroché. 

    Deuxième récit, scénarisé par Jim Starlin, le père du personnage, et dessiné par Ron Lim, l'un des grands artistes ayant travaillait sur le titan fou, j'attendais beaucoup de ce récit d'une trentaine de pages. Eh bien je suis resté un peu sur ma fin. J'ai eu l'impression de lire un épisode bonus du Gant de L'infinie. Comme d'habitude j'ai beaucoup apprécié les dessins de Ron Lim, mais l'histoire valait elle vraiment le coup d'être racontée?

    Troisième récit, scénarisé par Rob Williams et dessiné par Iban Coello, Neil Edwards et Paco Diaz. On y suit les aventures de Thane, le fils de Thanos et je dois dire que cela m'a laissé complètement froid. Certes il y a des sujets intéressants que l'auteur a essayé de développer, comme l'héritage et peut-on vraiment y échapper. Mais je n'ai pas aimé la façon dont c'est raconté. Je n'ai pas réussi à trouver le moindre intérêt à Thane.

    Dernier récit, le plus court, d'Al Ewing au scénario et Frazer Irving aux dessins. Et bien en huit petites pages, Al Ewing a réussi à me passionner plus que les trois autres récits. Certes c'est court et cela aurait mérité d'être beaucoup plus développé, mais au moins l'idée de base est très intéressante. 

    Voilà, je n'étais pas un grand fan du Titan fou, et c'est toujours le cas. Est-ce que c'est dû à sa folie? À sa trop grande puissance? Je ne sais pas. Bref ce n'est pas pour moi, mais la grande variété des récits devrait permettre à tout le monde de se faire un avis.


samedi 5 juin 2021

The Punisher - Cauchemar

 

The Punisher - Cauchemar dans la Collection "Marvel - Le côté obscur" une opération Panini Comics et Carrefour.

Deux parties dans ce tome, une mini série Punisher: In the blood (2011), et une seconde mini série Punisher: Nightmare (2013).

Pour être sincère je ne suis pas un très grand fan de Punisher. Que ce soit dans ces apparitions dans les séries Spider-Man ou Daredevil, ou encore dans sa version intégrale qui n'aura duré que 6 numéros en France.

Ni la maxi série en 12 chapitres de Garth Ennis, Steve Dillon et Jimmy Palmiotti (2000-20001) que j'ai lu dans la collection Hachette ne m'avait pas convaincu (peut-être les dessins de Steve Dillon ou les couleurs de Chris Sotomayor).

C'est donc un peu à reculons que j'entamais la lecture de ce tome regroupant deux mini séries plus récentes.

Je commence par la première mini série, scénarisée par Rick Remender, et dessinée et encrée par Roland Boschi, colorisée par Dan Brown.

Même si les premières pages ne m'enchantent pas (certainement à cause de mon a priori), et si je manque un peu de background sur le personnage, rapidement je me fais prendre par l'histoire et les dessins. Je pensais voir du mal à terminer cette histoire et je me retrouve à la dévorer.

Est-ce que c'est une bonne histoire? Un grand oui. Est-ce que c'est sombre? Oh que oui. Est-ce que c'est du bon Punisher? Je pense que oui. Est-ce que c'est accessible? Moyennement, mais ce n'est pas le plus important, et on finit par s'en sortir. Mais en un mot c'est une claque... et je me dis que c'est la mini série qui donne tout son intérêt à ce tome.

Je repose le livre et j'attends deux jours avant de lire la suivante, persuadé qu'elle ne pourrait pas rivaliser avec la première. Elle est scénarisée par Scott M. Gimple, dessinée et encrée par Mark Texeira, et colorisée par Frank D'Armata. Et c'est une seconde claque. Là encore je ne décroche pas de l'histoire tant que je n'ai pas terminé.

Ce qui m'a le plus scotché c'est les multiples narrations des pensées des personnages. Celle du Punisher, celles de Jake / Johnny et celle de Dubose. À chaque personne est associée une couleur, et cela nous permet simplement de nous y retrouver. Le scénario est classique mais bien exécuté, et c'est surtout la psychologie bien fouillée des personnages qui donne un grand plus à cette histoire. On peut comprendre, mais pas forcément accepter, les motivations de ceux-ci. 

En cela le blog de Jake / Johnny est un bon exemple. Rien n'est fait au hasard dans cette histoire, tout ce tiens. Y compris la descente en enfer de Jake / Johnny.

Les dessins collent parfaitement à l'histoire et à son côté sombre, encore plus sombre que la première histoire. Je ne pensais pas qu'après la première histoire j'allais encore plus apprécier la seconde.

Si j'ai le temps j'en parlerais en vidéo sur ma chaîne Youtube pour en dire tout le bien que j'en pense, et si vous connaissez des histoires du Punisher de ce niveau, dites-le-moi.

lundi 24 mai 2021

Daredevil - Jaune

 

Daredevil - Jaune chez Panini dans la collection Le printemps des comics.

Au scénario Jeph Loeb et aux dessins Tim Sale

Donnons un peu de contexte.

Il y a quatre ou cinq ans j'ai lu le Spider-Man - Bleu du même duo créatif, et cela ne m'avait pas plus marqué que cela. Ce n'était peut-être pas le bon moment pour le lire.

Il y a quelques semaines j'ai enfin trouvé le titre Batman - un long Halloween du même duo créatif, pour pas très cher et je me suis régallé à la lecture de cette oeuvre. Chaque planche est une oeuvre d'art. Et le scénario, intéressant est maîtrisé de bout en bout. Une véritable suite à Batman - Année un où Batman est un détective. Bref c'est un titre incontournable du Batman.

Quelques jours plus tard, lorsque j'ai vu que Panini allait proposer l'opération le printemps des comics j'ai décidé de faire une vidéo dessus. Sur les dix titres de cette opération, j'en avais lu cinq. Pour en parler dans la vidéo je les ai relus, et donc aussi le Spider-Man - Bleu encore une fois du même duo créatif. Et je l'ai trouvé bien meilleur qu'à ma première lecture (comme quoi parfois une seconde lecture est importante). Même si je le trouve un peu en dessous de leurs Batman. Et c'est donc avec un grand intérêt que j'ai acheté Daredevil - Jaune.

Voilà pour le contexte.

Et bien encore une fois Loeb et Sale m'ont enchanté.

Le scénario est une copie de ce qu'il avait fait sur Spider-Man - Bleu. Loeb y raconte les débuts du personnage et sa rencontre avec l'amour de sa vie, en prenant la voix et les pensées du personnage. Peter Parker raconte comment il devient Spider-Man et tombe amoureux de Gwen Stacy, Matt Murdock raconte comment il devient Daredevil et tombe amoureux de Karen Page.

La différence est dans la bonne idée de Loeb d'ajouter dans l'histoire la mort de Jack Mudock et la vengeance de Matt sur les assassins de son père. Et tout de suite cela donne un aspect moins sentimental à ce titre (contrairement à celui sur Spider-Man) et rend le récit bien meilleur.

On retrouve parfaitement les jeunes Matt Murdock, Franklin "Foggy'" Nelson et Karen Page. Le trio est super bien caractérisé, et c'est un plaisir de les voir plus jeunes, plus naïf, moins sombre que par la suite de leurs aventures. Côté vilain j'ai adoré le Hibou, vraiment fantastique. C'est peut-être la première fois où graphiquement il me fait vraiment penser à son animal totem.

Côté dessins, si vous ne connaissez pas Tim Sale vous allez être surpris. Je ne sais pas comment décrire son style. Il me fait penser à du Frank Miller mais en moins sombre dans l'encrage. Je trouve les planches incroyables. Cela me donne envie d'encadrer chacune d'elles pour les mettre sur les murs de mon bureau.

Notons les couleurs de Matt Hollingworth, qui encore une fois fait un travail exceptionnel que ce soit dans les pages lumineuses ou plus sombres.

Je pense que vous l'avez compris c'est pour moi un incontournable de Daredevil. Et pour le prix de 5.99 dans cette édition, foncez pauvres fous.


samedi 22 mai 2021

Venom - Rex

 

Venom REX - Panini collection Le printemps des comics.

Au scénario Donny Cates, aux dessins Ryan Stegman.

Il s'agit du premier arc du run Cates et de Stegman. Je suis allé un peu à reculons sur ce tome. Je ne suis pas un grand fan du personnage de Venom, même si je n'ai pas lu grand-chose sur lui, si ce n'est à travers toutes les histoires du symbiote depuis son apparition dans les guerres secrètes.

Je ne connaissais pas non plus le travail de Donny Cates si ce n'est un autre tome du même scénariste Tanos - Gagne dans la même collection. Qui m'avait plu mais dans plus. De même je n'avais pas lu un seul comics (il me semble) dessiné par Ryan Stegman.

Je partais donc vers l'inconnue. Et ce fut une très grande aventure. J'ai lu le tome d'une traite, et si la suite est du même niveau je vais continuer avec grand plaisir.

Côté dessins, c'est impeccable. Nous avons un festival du double pages, de splash page terminant chaque chapitre. Un découpage en case qui est adapté à chaque fois à la narration. L'encrage de JP Mayer et les couleurs, tout en rouge, noir et blanc de Franck Martin donnent un résultat à la fois classique et dynamique. Les couleurs légèrement délavées utilisées pour les flashbacks de Rex Strickland donnent un ton vraiment bien adapté.

Côté scénario l'édito présent au début du tome nous permet de nous remettre dans le bain. L'histoire qui commence comme une banale histoire de super-héros face à Jack O'lantern se transforme rapidement en un arc très intéressant. Eddy Brock, l'hôte du symbiote, a du mal à contrôler ce dernier qui se met à agir et parler de façon étrange... Je ne vous en dis pas plus mais sachez que cet arc va à 100 à l'heure, et qu'on y retrouve Miles Morales.

100% réussi pour ce tome de Venom qui m'a réconcilié avec ce personnage et m'a fait découvrir le temps de Donny Cates et celui de Ryan Stegman.

Vivement que je puisse lire la suite.

Jessica Jones - Angle mort

 

Collection Marvel Dark chez Panini et Carrefour.

Ce tome contient un arc de la série The Pulse (2017), la minisérie Angle Mort de 2020 et un numéro spécial de 2014.

La première partie est donc l'arc Fear - La peur de la série The Pulse (2017) regroupant les numéros 11 à 14 de Brian Michael Bendis au scénario et Michael Gaydos aux dessins.

On a plusieurs histoires dans ces quatre numéros. Celle de la naissance de Dani, la fille de Jessica Jones et Luke Cage, l'histoire de la déchéance d'un super-héros de seconde zone, D-Man avec Ben Urich, et enfin un flashback sur la rencontre de Jessica et Luke.

Les trois histoires ont un point commun, la vie avec ses joies, ses douleurs, ses rencontres, ses déchéances. C'est magnifiquement mis en oeuvre par Bendis.

L'édition ne rend pas hommage aux dessins de Gaydos qui sont très bon et bien adapté au personnage de Jessica. C'est dommage, mais pour ce prix on ne peut pas tout avoir.

La deuxième partie est la minisérie Blind Spot - Angle Mort de Kelly Thompson au scénario et de Mattia De Iulis aux dessins.

Les cinq premiers numéros de la minisérie nous permettent de découvir le côté enquêtrice privée de Jessica. Et je dois dire que j'aime beaucoup (cela me rappelle la très bonne série Netflix). Une personne tue des femmes connues, super-vilaines, super-héroines, ou femme ayant une forte personnalité et tue Jessica Jones. Mais elle surive à sa mort. Un bon scénario, assez bien mené, et qui permet de croisée des personnes que je ne connaissais pas forcément, comme Elsa Bloodstone.

Côté dessins, c'est plaisant sans être extra-ordinaire, mais à un bon rendu sur cette édition.

Le dernier numéro est une histoire séparée. Toujours scénarisé par Thompson mais dessiné par Marcio Takara. Et nous compte la préparation de l'anniversaire de Dani de façon humoristique. Cet épisode sert de prélude à la minisérie Jessica Jones: Purple Daughter - Jessica Jones : L’enfant Pourpre.

Enfin l'épisode anniversaire où l'on retrouve Bendis et Gaydos, de neuf pages sont plus là pour remplir ce tome, et nous aurions pu nous en passer.

Bref, un bon tome qui me donne franchement envie d'en lire plus sur Jessica Jones.

jeudi 20 mai 2021

Doctor Strange - Récidive

 

Doctor Strange - Récidive - Collection Marvel Dark chez Panini et Carrefour.

Ce tome se compose d'une minisérie, le début et la fin, et de quatre épisodes du Doctor Strange de Jason Aaron.

Pour la minisérie de Joseph Michael Straczynski et Sara Barnes au scénario et Brandon Peterson aux dessins.

Cette minisérie a pour but de nous donner une nouvelle origine story du Doctor Strange. Et pour tout vous dire, cela ne fonctionne pas sur moi. Je me suis ennuyé à lire les six chapitres. Pourquoi vouloir absolument et complètement réécrire l'origine story du Doctor Strange? Pour relancer l'intérêt du personnage? 

Côté dessins rien à dire, c'est propre, c'est beau. J'espère que la seconde partie de ce tome sera meilleure.

Pour la suite nous avons droit aux épisodes 17 à 20 de la série Docteur Strange de 2014 avec Jason Aaron au scénario et Chris Bachalo (épisodes 18, 19, 20), Frazer Irving (épisode 17), Kevin Nowlan (épisode 20).

Côté dessins, le fait d'avoir trois dessinateurs sur quatre chapitres est un peu déstabilisant, mais cela reste acceptable, les trois fournissant un travail bon mais sans plus.

Côté scénario c'est étrange de débarquer sur la fin du run de Jason Aaron sur Doctor Strange. L'histoire n'est pas mauvaise, il a de l'humour, de la magie et la Déesse du tonnerre. Tout cela est de bonne qualité, mais le méchant de l'histoire débarque des épisodes précédents, ce qui n'aide pas forcément à la compréhension.

Si le run de Jason Aaron vous intéresse il a été publié par Panini dans la collection 100% Marvel en 4 tomes.

Bref un tome mi-figue mi-raisin, qui me donne simplement envie de lire le début du run de Jason Aaron sur Doctor Strange.

mardi 18 mai 2021

Thanos Gagne

 

Thanos Gagne de Donny Cates et Geoff Shaw chez @apninicomics 5.99 € dans la collection "Le printemps des comics" ou 26 € (avec un annual en plus) dans la collection Marvel Delux.

J'étais attiré par le scénariste Donny Cates (je n'avais rien lu de lui) alors que Thanos n'est pas l'un de mes personnages préférés.

Le scénario est plus qu'intéressant. Thanos est envoyé dans le futur pour aider Thanos, qui pourtant semble avoir tout gagné.

Il y a un paquet de bonnes idées, voir de très bonnes idées, le dernier Hérault de Galactus, le déchu, le but de ce voyage temporel. C'est bien mené, et cela respecte le personnage de Thanos. Tout cela avec une bonne dose d'humour et de dérision.

Il n'est pas forcément nécessaire de connaître par coeur le bio de Thanos, tout est expliqué dans cet arc, presque tout le monde peut le lire.

Côté dessin, rien à dire, c'est beau, c'est propre, c'est dynamique, c'est à la hauteur du Titan fou, on n'en prends pleins les yeux.

Il manque un petit quelques choses qui en ferait un titre extrat. Mais c'est pas mal du tout.

Ce n'est pas cela qui va me faire acheter un autre titre de Donny Cates, mais il reste encore Venom Rex... Mais pour 5.99 € cela vaut largement la peine.

Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...