lundi 17 mars 2025

Descender tome #5 et #6

Suite et fin de la lecture de la série Descender de Jeff Lemire et Dustin Nguyen.  Hier soir je ne pensais lire que le tome 5, mais j'ai tout de suite enchaîné sur celle du tome 6.

Quel bilan de lecture de cette série? J'ai beaucoup aimé cette histoire de Science-Fiction (avec une petite, très petite touche de magie) où le destin des êtres pensants (humains et autres) et des robots se termine de manière grandiose.

Je ne suis pas déçu par la fin car je ne voyais pas comment elle aurait pu être plus convaincante.

Par contre je ne me suis pas fait aux dessins de Nguyen, et c'est bien dommage.

Si les dessins ne vous gênent pas, foncez sur ce titre. Sinon, essayez le premier numéro pour vous faire une idée. Si enfin vous adorez les dessins, alors une édition grand format existe et vous devriez adorer.

mercredi 12 mars 2025

Uchronie[s] - New Harlem

Deuxième trilogie des Uchronie de d'Eric Corbeyran qui fait suite à New Byzance. Dans une autre uchronie où les Afro-Américains ont pris le pouvoir sur les Blancs aux U.S.A. (et aussi dans une partie du monde), on retrouve une autre version de nos personnages croisés dans New Byzance.

Le dessinateur est cette fois-ci Beka Tiberiu, dit Tibery. Je dois dire que j'ai moins apprécié les dessins de Tibery que ceux d'Eric Chabbert, et parfois il y a quelques petits soucis de proportion.

Le scénario est toujours aussi intéressant, même si la surprise initiale de New Byzance est passée, d'autres briques à l'univers des Uchornies se mettent en place.

Je pourrais juste faire le reproche d'une histoire un peu moins maîtrisée sur le plan du rythme.

Évidemment, nous avons la confrontation entre deux groupes de population, les blancs d'un côté, les Afro-Américains de l'autre. Confrontation inversée par rapport à la situation actuelle. Mais en gardant les mêmes valeurs, un groupe qui veut garder le pouvoir, et le business avant tout.

Et le business est surtout axé sur les capacités de precsience de certains individus qui valent une fortune et qui vont jusqu'à acheter ces prescients, alors enfants à leurs parents. L'un de nos personnages principaux, Zack Kosinski, est l'un d'eux. Mais il se met à voir le passé oublié de l'Amérique.

New Harlem parle aussi de la réécriture de l'histoire par le groupe dominant. Comme le dit l'expression : l'histoire est écrite par les vainqueurs. Et dans New Harlem, c'est le "Black Order" qui efface de l'histoire tout ce qui pourrait faire penser que les blancs ont un jour contrôlé les Afro-Américains.

C'est un thème récurrent depuis l'Antiquité ou dans la Rome antique, certains personnages, certains événements étaient supprimés de l'histoire officielle. C'est toujours le cas aujourd'hui, que ce soit par certains gouvernements comme celui de Russie, ou par certaines parties politiques.

Bref, une bonne histoire, avec du fond et de l'action qui donne envie de lire la troisième trilogie qui, avec un épilogue, conclut la première saison de la série (sur deux saisons pour le moment).

samedi 8 mars 2025

La Route

Je dois en premier lieu vous dire que je n'ai pas lu le roman éponyme de Cormac McCarthy, mais j'ai vu lors de sa sortie au cinéma le film de John Hillcoat avec l'incroyable interprétation de Viggo Mortensen.

J'ai emprunté cette bande dessinée de Manu Larcenet à la médiathèque de ma ville et j'attendais d'avoir un moment pour la lire d'une traite. C'est, comme vous l'avez compris, l'adaptation du livre de McCarthy.

Le pitch est simple : le monde est en ruines, un père et son fils tentent de survivre en traversant le pays vers le sud dans l'espoir d'un monde meilleur.

C'est une œuvre post-apocalyptique où le reste de l'humanité se dévore entre elle pour survivre. Elle se dévore au sens figuré et au sens propre. 

C'est aussi, et surtout, une œuvre sur un père et son fils, sur l'initiation aux valeurs, sur le bon et le mal. Une histoire de transmission et d'amour entre ces deux survivants. Une histoire où rester en vie peut vous faire perdre votre humanité.

Les dessins sont magnifiques, et les très peu nombreux dialogues nous laissent le temps d'apprécier les représentations d'un monde noir de cendres, noir du cœur des hommes, un monde complètement détruit. Ou finalement on voit juste quelques petites traces de lumière et de couleur.

Prenez le temps de regarder plus que de lire car le désespoir et l'espoir se lisent dans les dessins.

Cela ne m'a pas autant bouleversé que le film, certainement que l'effet de surprise n'était plus là. Mais si vous n'avez pas lu la BD, ni le livre, ou vu le film, je vous conseille fortement ce titre magistral de Manu Larcenet. C'est une claque visuelle immense et une histoire très forte.

dimanche 2 mars 2025

Descender 4

Suite de la lecture de la série Descender avec le tome 4 ; Mise en Orbite.

Après un tome 3 où nous avions plus de background sur les différents personnages de la série, le tome 4 fait bien avancer l'histoire.

Ce tome reprends les épisodes #17 à #21 de la version originale.

J'ai toujours du mal avec le style de Dustin NGuyen, mais j'adore toujours l'histoire de Jeff Lemire.

C'est peut-être la colorisation ou l'encrage, ou le manque d'encrage qui me perturbe avec les dessins de NGuyen. Pourtant ses couvertures sont magnifiques et certaines planches superbes, mais globalement je n'apprécie pas son style.

Cela ne va absolument pas m'empêcher de lire la suite que j'ai déjà empruntée à la médiathèque et qui se trouve dans ma pile à lire.

dimanche 23 février 2025

Ultimate Univers #3

Troisième numéro du bi-mensuel Ultimate Univers chez Panini qui regroupe toutes les séries du nouvel univers Ultimate de Marvel. Ce numéro a fait l'objet d'un blind pack et j'ai eu la couverture de Clayton Crain.

Il contient:

Ultimate Spirder-Man #5 et #6.

Une série qui prend son temps pour mettre en place l'univers Ultimate. C'est toujours la meilleure série Ultimate et les dessins de Checchetto (uniquement sur le numéro #6, il est remplacé par David Messina sur le #5) sont toujours impressionnants. On y découvre un peu plus Wilson Fisk et le Docteur Octavius. J'ai hâte de lire la suite.

Ultimate X-Men #4 et #5.

Il y a peu d'amateurs de cette série en France. Personnellement j'aime bien la proposition de Peach Momoko. Je prends de plus en plus de plaisir à lire cette série.

Ultimate Black Panther #4 et #5.

Je dois dire que c'était la série que j'appréciais le moins dans la revue. Mais cela change avec le temps et elle devient de plus en plus intéressante. L'action se met en place, et les point, les rois et les dieux se positionnent sur l'échiquier.

Ultimates Free comics book day 2024 et #2.


C'est les épisodes que j'ai le moins appréciés, mais je n'étais pas dans un bon mood pour lire ceux-ci. Je les relirai avec les suivants dans le prochain numéro.

Globalement un bon numéro qui donne envie de lire la suite. Il va falloir attendre deux mois (un peu moins maintenant). Je me demande comment va faire Panini lorsqu'arriveront les séries Ultimate Wolverine, Ultimate Gardians of the Galaxie et les annuals. Est-ce que la revue passera en mensuel?

dimanche 16 février 2025

Descender 3

Je continue la lecture de la série Descender de Jeff Lemire et Dustin NGuyen parue en France chez Urban Comics. Le tome 3 s'intitule Singularités.

Dans ce tome, Jeff Lemire nous conte dans ses cinq épisodes le passé des différents personnages de la série. À travers ces origines, nous comprenons un peu mieux les raisons d'agir de Tim 22, Telsa, Bandit, Andy, Effie et Foreur.

J'ai toujours un peu de mal avec le style de Dustin NGuyen, mais l'univers et l'histoire de Jeff Lemire sont toujours intéressants.

Veil

Acheté cinq euros en bon état dans l'Emmaüs proche de chez moi en novembre dernier, le titre est resté tout ce temps dans ma pile à lire.

C'est un titre édité chez Dark Horse Comics, scénarisé par Greg Rucka, dessiné, encré et mis en couleur par Toni Fejzula. Il est paru en France chez Delcourt.

Je dois en premier vous prévenir du style de Toni Fejzula dans ce titre qui pourrait en repousser certains. Personnellement j'ai trouvé que cela collait très bien à l'histoire.

Un être étrange apparaît dans une station abandonnée du métro sous la forme d'une femme nue et magnifique. Et dès que les hommes la voient, ils veulent la posséder (dans tous les sens du terme). Son nom est Veil.

C'est en fait un succube (c'est masculin), un être des enfers qui séduit les hommes et abuse d'eux pendant leur sommeil et leurs rêves.

Les Succubes obéissent à Lilith, qui selon certains textes serait la première femme d'Adam (oui celui d'Adam et Ève). Lilith peut être vue comme l'égale d'Adam contrairement à Ève.

Greg Rucka nous conte, à travers une histoire de sorcellerie, de démons et d'hommes, l'émancipation de la femme du patriarca. La femme n'est pas la possession de l'homme et doit se libérer des chaînes qui l'entravent dans cette position. C'est en tout cas mon interprétation de ce récit.

Que ce soit au premier degré, ou au second, ce titre est intéressant et le travail de Fejzula plutôt remarquable. Il est loin de l'univers et du style classique du comics américain et se rapproche de la bande dessinée franco-belge, tout en adoptant certains découpages comme le gaufrier qui est utilisé en première page de chaque numéro.

Une lecture pas déplaisante que je vous conseil si vous la trouvez dans une médiathèque ou d'occasion.

Petit pays

J'adore quand des histoires personnelles se mélangent aux grands événements historiques. C'est justement ce qui se passe dans cette bande dessinée qui nous raconte, à travers les yeux d'un enfent, la guerre civile au Burundi et le génocide rwandais qui a suivi.

Cette bande dessinée est l'adaptation du livre de Gaël Faye. C'est Marzena Sowa qui a fait le scénario, et Sylvain Savoia qui s'est occupé des dessins, aidé par Luc Perdriset pour les couleurs.

Pour ceux qui ont vécu cette époque, on se rappelle bien du génocide rwandais et de ses répercutions dans la politique Française. C'est une blessure encore vive dans ce pays et dans les pays voisins. Les anciennes puissances coloniales sont elles aussi impliquées, comme la France ou la Belgique. 

Pour les plus jeunes, je vous conseille vraiment de lire cette BD. L'histoire vient directement de ce qu'a vécu Gaël Faye quand il était petit.

Le héros, c'est le petit Gaby, 10 ans, qui vit à Bujumbura (la capitale du Burundi) avec sa petite sœur et ses parents. Son père est français, et sa mère est une Rwandaise Tutsie qui s'est réfugiée au Burundi.

Au début, tout ce passe bien pour le petit Gaby. Il partage son temps entre l'école et les jeux avec ses copains dans son impasse, où vivent aussi pas mal d'Européens qui travaille au Burundi.

Mais les choses vont se gâter... La guerre civile qui avait commencé l'année précédente au Burundi s'étend à la capital, et les massacres commencent. Gaby et ses amis vont devoir prendre des décisions et commettre des actes qui vont les marquer à vie, à tout jamais.

Cette histoire m'a pris aux tripes. Le décalage entre le monde heureux de Gaby au début de l'histoire, malgré les tensions que l'on peut voir chez les adultes, et la confrontation avec les événements hyper-violents par la suite est sidérant. Gaby passe du paradis sur Terre à un véritable enfer.

Gaby trouve refuge dans les livres, grâce à sa voisine grecque qui a une impressionnante bibliothèque. Ça devient un peu sa bouée de sauvetage, le moyen de s'échapper de tout cela. Mais cela ne sera pas suffisant.

C'est une histoire touchante, et seul Gaël Faye sait quelle part de sa vie perso il a mis dedans.

L'adaptation par Savoia et Sowa est vraiment réussie et intense. Les dessins de Savoia montre parfaitement cette dualité entre le monde paradisiaque et l'enfer des massacres et des combats.

Je vous recommande chaudement ce titre. C'est un bande dessinée que j'ai empruntés à la médiathèque et que j'aimerais bien avoir dans ma bibliothèque.

@gaelfaye @marzenasowa_ @savoiaonair #lucperdriser @dupuis_bd @aire___libre @mediathequediderot_reze

Dawnrunner

"Dawnrunner", la création de Ram V, mérite vraiment qu'on s'y attarde. Cette mini-série de cinq numéros publiée chez Dark Horse Comics réunit le talent du dessinateur Evan Cagle et des coloristes Francesco Segala et Dave Stewart. 

Hi Comics nous propose une superbe édition française en grand format qui met parfaitement en valeur l'œuvre.

L'histoire nous plonge dans un futur où l'humanité doit faire face à une menace inattendue : des créatures gigantesques, les Tetzas, qui émergent d'un portail au Guatemala. Pour les combattre, on a développé des mechas, seules armes à la hauteur de ces monstres.

Même si on est en pleine science-fiction cyberpunk, l'histoire nous renvoie à des questions bien actuelles. Elle nous fait notamment réfléchir sur notre façon de consommer les images de guerre comme un spectacle (souvenez-vous de la médiatisation de la guerre du Golfe). 

On explore aussi les relations familiales, particulièrement ce lien fort entre parents et enfants, et jusqu'où on peut aller pour protéger les siens.

C'est intéressant de voir que face à ces Tetzas mystérieux, l'humanité choisit directement l'affrontement plutôt que la compréhension.

Le grand format choisi par Hi Comics est vraiment un plus - certaines planches sont à couper le souffle. C'est une BD qui vaut vraiment le détour, tant pour son histoire que pour sa réalisation visuelle impressionnante.

samedi 15 février 2025

The One Hand and The Six Fingers #1

Oui, je n'ai pas encore lu un titre de Ram V. C'est donc le premier titre de cet auteur. Il faut dire que j'ai été attiré par le format de publication mensuel en fascicule. 

Au U.S., nous avons eu deux mini-séries de cinq numéros à lire en parallèle. The One Hand qui est scénarisé par Ram V, dessiné et encré par Laurence Campbell et mis en couleur par Lee Loughridge. The Six Fingers qui est scénarisé par Dan Watters, dessiné et encré par Sumit Kumar et mis en couleur par Lee Loughridge

Chaque numéro, il y en aura cinq, se compose d'un épisode de chacune des mini-séries.

Dans The One Hand, on suit Ari Nassar, un policier qui, juste avant de prendre sa retraite, enquête sur une dernière affaire qui ressemble trait pour trait à deux enquêtes difficiles qu'il a déjà résolues. Un serial killer à la signature particulière.

Dans The Six Fingers, on suit Val, un étudiant en archéologie qui cherche à convaincre d'obtenir des subventions pour des fouilles entamées par son père.

L'histoire se passe en 2873 à Neonovena, mais je ne vous en dis pas plus sur ce premier numéro pour ne pas vous gâcher la lecture.

L'ambiance de la première série fait très roman noir, alors que la seconde frôle plus avec la science-fiction et le fantastique.

J'ai beaucoup apprécié ce premier numéro, et j'aime devoir attendre un mois pour lire la suite. Je vous recommande.

dimanche 9 février 2025

Retro Comics #2 - Spawn Univers #2 (1993)

Je continue la lecture des Spawn avec l'année 1993.

C'est l'année de la valse des scénaristes sur le titre Spawn. Les détracteurs de Todd McFarlane reprochent à la série un scénario très léger. Ce dernier pour étayer un peu l'univers de Spawn demande à des scénaristes de renom d'écrire des épisodes de la série.

Je suis quand un peu sceptique sur l'apport de scénaristes extérieurs sur l'univers de Spawn. Si certains ont apporté de la consistance à celui-ci, comme Neil Gaiman, Grant Morrison et Alan Moore, Franck Miller a fait un numéro filling et Dave Sim un pamphlet sur les big two et leur manque de reconnaissance des auteurs et artistes.

Cela donne une année un peu étrange mais pas inintéressante.

C'est aussi l'année où Greg Capullo fait un premier numéro de Spawn. Par la suite, il deviendra le dessinateur de la série régulière pour mon plus grand plaisir.

Ces épisodes ont été publiés dans la version intégrale Semic Spawn du numéro #4 à #9, presque dans l'ordre, que vous pouvez trouver d'occasion. 

Ils peuvent aussi être retrouvés chez Delcourt dans l'intégrale de Spawn numéro #1 Résurection et #2 Malédiction.

Spawn #7 (Janvier 1993) - Payback 2/2
Scénario                  : Todd McFarlane et Terry Fitzgerald
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Seconde partie de l'arc Vengeance (Payback en V.O.) où Spawn prend sa revanche sur Overt-Kill, un cyborg tueur à gage au service de la mafia. Al Simons utilise sa mémoire d'ancien membre du gouvernement pour se munir d'armes de pointe pour détruire ce dernier.

Spawn #8 (Février 1993) - In Heaven
Scénario                  : Alan Moore
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics 

C'est le premier numéro écrit par Alan Moore. Ce dernier se concentre sur l'arrivée aux enfers du meurtrier d'enfant, Billy Kincaid, qui avait été tué dans l'épisode #5. Ce dernier traverse avec des compagnons les 'sphères' des enfers avant d'être recruté dans les légions de Malebolgia, seigneur de la huitième sphère des enfers.

Alan More développe l'univers de Spawn sur les enfers, dans un épisode d'un humour très britannique.

Spawn #9 (Mars 1993) - Angela

Scénario                  : Neil Gaiman
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

C'est un numéro écrit par Neil Gaiman qui introduit dans l'univers de Spawn le personnage d'Angela qui aura droit à une mini série en 1994 par le même Neil Gaiman avec le jeune Greg Capullo au dessin.

Mais Neil Gaimen crée aussi les personnage du Conte Nicholas Gagliostro, Gabrielle et Médiaval Spawn que l'on retrouvera par la suite.

Une case du rêve de Spawn sera utilisé dans l'épisode suivant par Dave Sim.

Spawn #10 (Mai 1993) - Crossing Over
Scénario                  : Dave Sim
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

C'est un épisode très particulier ou Spawn rencontre Cerebus, le personnage de Dave Sim. C'est un épisode qui parle des droits d'auteurs et du fait qu'un artiste n'a pas les droits sur les personnages qu'il crée chez les Big Two.

Spawn #11 (Juin 1993)

Scénario                  : Franck Miller
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane, Rob Liefeld; Jim Lee; Marc Silvestri #11
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

C'est au tour de Franck Miller de prendre le scénario pour un épisode. On ne peut pas dire que ce soit un franc succès. C'est une histoire qui ne restera peut-être pas dans l'univers de Spawn. Tout ce que l'on peut dire, c'est que Spawn protège son petit royaume, une impasse où il vit parmi les sans-abri.

Spawn #12 (Juillet 1993) - Flashback 1/2
Scénario                  : Todd McFarlane
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane, Rob Liefeld; Jim Lee; Marc Silvestri
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

La mémoire d'Al Simmons revient peu à peu, il se rappelle maintenant qui est son assassin. Ce n'est autre qu'un de ses collègues et amis ; Bruce Stinson. Il est plus connu sous le nom de Chapel, maintenant membre des Youngblood.

Jason Wynn soupçonne que quelqu'un cherche des informations sur la mort d'Al. Il décide de faire surveiller son meilleur ami et celui qui a épousé sa veuve ;  Terry Fitsgerald.

Spawn #13 (Août 1993)
 - Flashback 2/2
Scénario                  : Todd McFarlane
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Spawn parvient à infiltrer les locaux des Youngblood. Il emporte Chapel et l'affronte. Spawn lui révèle son identité et on en apprend un peu plus sur Chapel.

Ces deux épisodes apportent un peu de lien à l'univers partagé d'Image Comics.

Spawn #14 (Septembre 1993) - Myths 1/2
Scénario                  : Todd McFarlane
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Alors que Sam et Twitch sont lavés de tout soupçon sur l'assassinat de Billy Kincaid, ils reprennent l'enquête sur Spawn et intègrent les SDF.

De son côté, Violator, toujours coincé dans son corps humain, raconte à sa façon sa rencontre avec Médieval Spawn devant un groupe d'ados blasés. Il se donne le rôle du héros alors que c'est le méchant.

Spawn #15 (Novembre1993)
 - Myths 2/2
Scénario                  : Todd McFarlane
Dessins                    : Todd McFarlane
Encrage                   : Todd McFarlane
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Violator continue son histoire et on en apprend un peu plus sur Médiéval Spawn et Violator.

Spawn #16 (Décembre 1993) - Reflections 1/3
Scénario                  : Grant Morrison
Dessins                    : Greg Capullo
Encrage                   : Dan Panosian et Art Thibert #16
Mise en couleur      : Steve Oliff ; Reuben Rude et les studios Olyoptics

Première partie de cet arc en trois numéros où Todd McFarlane n'intervient ni au dessin ni au scénario. C'est aussi un arc dessiné par Greg Capullo qui restera pendant pas mal de temps sur le titre. Et même si j'adore les dessins de Todd McFarlane, et que Capullo n'est pas encore au sommet de son art, j'ai beaucoup apprécié son travail sur cet arc.

Grant Morrison développe l'univers de Spawn, en particulier le côté du 'Paradis'. Il crée le personnage d'Anti-Spawn qui n'est autre que Jason Wynn. Je suis mitigé sur l'histoire de Grant Morrison qui n'est pas mauvaise mais qui ne m'accroche pas. C'est peut-être l'épisode #18 qui m'a un peu surpris.

Descender tome #5 et #6

Suite et fin de la lecture de la série Descender de Jeff Lemire et Dustin Nguyen.  Hier soir je ne pensais lire que le tome 5, mais j'ai...