dimanche 18 juillet 2021

Flash Anthologie

 

    Flash Anthologie chez Ubran Comics pour le prix de 25€.

    J'ai très envie de lire Flashpoint, son prélude et les mondes de Flashpoint. Je ne connaissais pas très bien Flash, où je devrais dire les Flash. Car oui il y a plusieurs Flash, Jay Garrick, Barry Allen et Wally West, sans oublier Bart Allen (petit-fils de Barry Allen). Et j'ai emprunté ce volume à la médiathèque pour me familiariser avec les personnages.

    Cette anthologie regroupe des épisodes allant de la première apparition de Flash, à ce moment la il sagit de Jay Garrick dans Flash Comics #1 de 1940, à un épisode spécial datant de 2014. Donc 75 années de Flash résumé dans ce volume.

    Je dois ajouter que le travail éditorial est très bon. Chaque épisode est présenté et mis en contexte. De plus nous avons aussi une courte biographie des différents scénaristes et dessinateurs qui ont réalisé ces épisodes. Bref, c'est un bon travail de la part d'Urban Comics.

    J'ai bien aimé cette anthologie. Bien sur plus certains épisodes plus que d'autres, mais globalement cela se laisse lire agréablement. Je connais maintenant un peu mieux le personnage et je suis prêt (dès que mes finances me le permettront) à lire le prélude de Flashpoint et la suite.

    Je note aussi que les épisodes de Geoff Johns et de Mark Waid m'ont donné envie de lire les runs complets de ces auteurs. Malheureusement seul celui de Geoff Johns est disponible chez Urban Comics.

Dómu - rêves d'enfant

 

    C’est après avoir visionné une trés bonne vidéo récente de @old_geek_man_thoughts que j’ai eu envie de relire Dómu - Rêves d’enfant de Katsuhiro Otomo. 

    Et bien @old_geek_man_thoughts a tout à fait raison. Ce livre est à la fois les prémices et un concentré d’Akira. Avec en plus le fait qu’il se passe à l’époque présente (enfin à la fin du 20eme) et que nous avons cette enquête policière qui nous raccroche à la réalité, au monde que nous connaissons. Un excellent moment qu’il faut prendre le temps de lire car il y a souvent peut de texte mais les dessins et surtout les visages contribuent à la narration

    Je vous conseille cette lecture, même si pour le moment elle est difficile à trouver (enfin à un prix raisonnable).

mercredi 14 juillet 2021

Les Trésors de Marvel - Tome 1 | Année 1982

 

    Les Trésors de Marvel sont une nouvelle collection trimestrielle de Panini Comics. Chaque tome est centré sur une année, le premier sur l'année 1982. Et il revient sur des épisodes phares de cette année. Cela peut être des épisodes marquant pour le personnage, ou pour la qualité de cet épisode, ou encore pour l'histoire des comics Marvel, comme la première apparition d'un personnage emblématique. Panini nous promet un épisode inédit dans chaque tome.

    C'est au format souple et sur un papier de qualité mais non glacé. Nous avons la couverture originale pour presque tous les épisodes.

    Ma première impression à la découverte de ce premier volume c'est la nostalgie. La nostalgie d'un vieux lecteur des Éditions Lug et Semic redécouvrant les épisodes qui ont bercé son enfance. Non seulement dans la contenue mais aussi dans le format souple et le papier mat. Bref cela sent bon le passé heureux des jeunes lecteurs de Strange. Cela me fait penser au Spécial Strange Origine, qui revenait sur les origines des super héros ou des super vilains, mais aussi sur des épisodes marquants.

    Ma première question a été : "Mais à qui s'adresse cette nouvelle collection?". Ce qui est certain c'est qu'elle s'adresse à moi, de façon volontaire de la part de l'éditeur ou pas. Mais sinon s'adresse-t-elle au nouveau lecteur? Je n'en suis pas certain. Que ce soit au niveau de la narration ou du style des dessins, nous sommes loin de notre époque. Alors peut être aux lecteurs confirmés qui auraient envie de découvrir de vieux épisodes de qualité sans acheter les intégrales, parfois indisponibles, et bien plus onéreuses, peut-être. Ce qui est certain c'est que je ne boude pas mon plaisir de lire cette collection.

Voyons voir ce qu'il y a dans ce premier tome.

Spider-Man


    Nous avons en premier les numéros #229 Nothing Can Stop the Juggernaut!, et #230 To Fight the Unbeatable Foe! de The Amazing Spider-Man, avec au scénario Roger Stern, et aux dessins John Romita Jr. Ces épisodes sont parus la première fois en France dans Strange #186 et #187. 

    Évidement je connaissais cette histoire pour l'avoir lu dans Strange en 1985, et c'est pour moi l'une de celle que m'ont marqué à cette époque. Notre ami Peter Parker affronte pour la première fois le terrible et inarrêtable Fléau (Juggernaut pour les Anglophone) pour sauver Madame Web. Aux dessins, le style de John Romita Jr est encore classique dans son trait, son découpage lui est déjà dynamique, et le tout donne un rendu trés agréable à lire. Du côté du scénario, cela n'a pas perdu une ride, la menace est sérieuse et une personne risque de mourrir si Spider-Man n'arrête pas le Fléau, vous l'aurez compris, Madame Web. En bref c'est une très bonne lecture.

Daredevil

    Nous avons là le numéro double de Daredevil #181 Last Hand, avec au scénario et aux dessins Frank Miller, et à l'encrage Klaus Janson. Cet épisode a été découpé en deux et publié dans les numéros #179 et #180 de Strange.

    Là encore je connaissais cette histoire, toujours pour l'avoir lu dans Strange, et même si le run de Frank Miller sur Daredevil est l'un de ceux que je préfère c'est plus dans l'intégralité que s'apprécie celui-ci. Mais cela c'était avant de le relire. Je ne sais pas si cela vient du fait de le lire en une fois, et non découpé en deux comme l'avaient fait les Éditions Lug. Ou si c'est la différence d'âge (37 ans de plus) mais lors de cette re-lecture j'ai tout simplement pris une énorme claque.

Uncanny X-Men

    Nous avons le numéro d'Uncanny X-Men #159 Nights Screams!, avec au scénario Chris Claremont et aux dessins Bill Sienkiewicz. Cet épisode n'a pas été publié à ma connaissance dans les Éditions Lug ou Semic. 

    Et bien là je ne connaissais pas cette histoire et elle est assez plaisante à lire. Bill Sienkiewicz n'a pas encore son style si particulier mais c'est loin d'être désagréable à lire. Chris Claremont nous offre une histoire sans conséquence, sympathique mais sans plus, centrée sur Kity Pride, Ororo et un vilain que je vous laisse découvrir.

    C'est l'inédit de ce tome, et je ne sais pas pourquoi Lug ne l'a pas publié dans Spécial Strange ou encore dans les albums Les Étranges X-Men.

Wolverine

    C'est le premier numéro de la toute première minisérie sur Wolverine en quatre parties Wolverine #1 - I'm Wolverine, avec au scénario Chris Claremont et aux dessins Joe Rubinstein et Frank Miller. Cette minisérie fut publiée dans le premier récit complet Marvel.

    Cette minisérie est vraiment très bien, et n'avoir simplement que le premier numéro n'est pas gênant. On y retrouve Mariko, l'un des grandes amours de Wolverine. Elle s'est marié par devoir pour rembourser la dête de son père avec une personne violente. J'aime beaucoup le combat entre Wolverine affaibli par le poison et le père de Mariko, Shingen, c'est très bien déssiné par les deux artistes.

Fantastic Four

    Nous avons le numéro de Fantastic Four #240 - Exodus, avec au scénario et aux dessins le grand John Byrne.  Cet épisode a été publié dans le Nova #106 (encore au trop petit format).

    Même si dans cet épisode nous avons beaucoup d'événements importants pour l'univers de la première famille de super-héros, ce n'est pas forcément un numéro qui m'a passionné. C'est peut-être justement dû au fait que tous ces événements arrivent un peu trop rapidement. Mais cela fait surtout plaisir de retrouver les dessins de John Byrne, le dynamisme que l'on retrouve dans les scènes d'action, les expressions des visages, les décors. On peut reconnaitre le style Byrne sans problème.

Daredevil

    Un petit bonus publié dans le Marvel Fanfar #1 - Snow, avec au scénario Roger McKenzie et aux dessins Paul Smith. Cet épisode a été publié dans le Strange Spécial Origines #307. 

    Au début de la lecture je ne me souvenais pas de ce petit épisode, mais la mémoire m'est revenue lors des dernières pages. C'est un petit bonus tout à fait sympathique pour conclure ce premier tome.


    Vous l'avez compris j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ou relire ces histoires dans ce format si nostalgique que nous propose Panini Comics. Je vais sans souci prendre les suivants. Je pense que cette fois Panini m'a bien ciblé. Si vous êtes nostalgique de cette époque, foncé sur cette collection.

mercredi 30 juin 2021

Cochonulk #3

 Un petit message pour vous parler d'un projet Ulule Cochonhulk #3 par Fred et Phil. J'ai hâte de recevoir non seulement le numéro 3 mais aussi les deux premiers numéros que vous pouvez toujours commander.




mardi 29 juin 2021

Wolverine - Le retour de l'indigène


 Wolverine - Le retour de l'indigène, dans la Collection "Marvel - Le côté obscur" une opération Panini Comics et Carrefour.

Ce tome de la collection Marvel Dark nous propose trois histoires sur Wolverine:

  • Le Retour de l'Indigène - Return of the Native, Wolverine (2003) épisodes #13 à #19
  • Le Colis - The Package, Wolverine (2003) épisode #41
  • L'Homme dans la fosse - The Man in the Pit, Wolverine (2003) épisode #56

    Le premier récit est de Greg Rucka au scénario et Darick Robertson aux dessins. C'est un arc complet où l'on retrouve Sabretooth alias Victor Creed (Dents-de-sabre) employé pour retrouver une autre victime du projet Weapon X (Arme X) connue sous le nom de Native. Que ce soit Creed ou Logan, chacun joue son rôle, et leurs relations ne s'améliorent toujours pas. Nos trois personnages découpent à tour de bras, ou je devrais à tour de griffes. 

    Cette histoire n'apporte pas grand-chose à la mythologie de Wolverine. Mais elle reste plaisante à lire, et les dessins de Darick Robertson, en particulier les décors représentant les rocheuses Canadiennes sont plutôt sympas. 

    Le deuxième récit est de Stuart Moore au scénario et C.P. Smith aux dessins. C'est un récit politique sur fond de sauvetage d'un nouveau-né. Un récit sombre qui nous parle de ces pays d'Afrique déchirées par la guerre, elle-même entretenue par des puissances étrangères et financière qui veulent s'en accaparer les ressources. Mais il nous parle aussi de la non-ingérence des puissances voisines, qui aurait, peut-être, la possibilité d'apporter la paix. C'est un peu court, et cela aurait peut-être mérité plus qu'un one shot. Mais c'est un petit coup de poing et un rappel à notre conscience. J'ai beaucoup aimé, même si le papier et la qualité d'édition ne rendent pas hommage aux dessins et à la colorisation. 

    Le dernier récit est de Jason Aaron scénario et Howard Chaykin aux dessins. Pour ce dernier one shot, Jason Aaron nous parle de violence, de violence familiale, de violence policière, de violence payée, des souffrances qui peuvent en découler, et de la reproduction de la violence à travers un ancien policier, payé pour cribler de balles Wolverine coincées dans une fosse. C'est un bon récit la aussi un peu court, qui met en parallèle Wolverine qui se retrouve physiquement au fond d'un trou, et un homme qui est psychologiquement au fond du trou.

    Au final un bon tome de cette collection pour ceux qui ont déjà lu les classiques sur notre héros griffu.

samedi 26 juin 2021

Batman vs Deathstroke

 


Batman vs Deathstroke - Comics DC à 4.90 euros d'Urban Comics

Dans ce tome deux histoires tirées de la série Deathstroke 2016 (Rebirth):

  • Batman vs Deathstroke (numéros #30 à #35)
  • Deathstroke vs Superman (numéros #6 à #8)

    Les deux récits sont scénarisés par Christopher Priest et dessinés par Carlo Pagulayan. Ed Benes dessine l'épisode  #33.

    La première approche que j'ai eue de ce personnage est celle de la série Arrow. Niveau comics, zéro. Et donc c'est avec curiosité que j'ai commencé à lire ce tome (offert par ma fille pour la fête des pères).

    Côté dessins je n'ai pas reconnu Bruce Wayne ou encore Talia Al Ghul, mais c'est peut-être la seule chose qui m'ait gêné dans les dessins de Carlo Pagulayan qui brille plus sur ces pleines pages, ou ces quelques doubles pages que sur les visages.

    Côté scénario, je me suis perdu. Je ne pense vraiment pas que ce récit soit un pont pointe d'entrée pour le personnage. J'ai l'impression que le premier tome de la série aurait été bien meilleur pour cela. Son ex-femme, ces enfants, les personnages qui gravitent autour de lui, je ne connaissais personne, et après la lecture je suis toujours perdue. Et c'est bien dommage car je pense sincèrement que c'est un personnage intéressant et une série rebirth qui vaut le coup d'être lue.

    Il est bien dommage qu'Urban Comics ne propose pas un petit édito pour nous accompagner dans cette histoire.

    Mais tout cela m'a quand même donné l'envie d'en lire un peu plus sur le personnage.


Les Montagnes Hallucinées - Gou Tanabe

 


    Les Montagnes Hallucinées de Gou Tanabe aux éditions Ki-oon.

    Je dois vous avertir, je ne suis pas un fan de l'épouvante. En fait en livre ou en bande dessinées, cela ne fonctionne pas sur moi. Et du côté cinéma, cela fonctionne un peu mieux, mais sans plus. Jules de la chaîne Jules et Nico en a parlé plusieurs fois, et il est rarement de mauvais conseil. Alors, lorsque je l'ai vu disponible dans les rayons de la médiathèque, je n'ai pas hésité.

    L'histoire commence simplement par une expédition scientifique en Antarctique dans les années 30, comme il y en a eu de nombreuses à cette époque. Et cette partie de l'histoire, qui n'est pas, et de loin, un prétexte à l'histoire principale, et très bien rendue et passionnante. Les difficultés d'une telle expédition, les espoirs des scientifiques nous emportent dans un réalisme impressionnant. Les paysages grandioses sont très magnifiquement rendus par les dessins.

    Mais ces scientifiques vont faire une découverte étonnante. Et c'est là que doucement, petit à petit, nous glissons vers l'épouvante. Cette épouvante très bien rendue par les regards qui passent de l'étonnement dû aux découvertes à des regards proches de la folie. Gou Tanabe a réussi à me faire passer cette sensation, plus dans les regards des scientifiques que par les dessins représentant les anciens. Plus par ce besoin que ressentent ces scientifiques de continuer plus loin leur exploration malgré le danger de plus en plus important, que par les paysages de ces montagnes effrayantes. Ils sont hypnotisés par ce qu'ils découvrent et l'impactent que cela pourrait avoir sur le monde et sa compréhension.

    Je ne vous en dis pas plus sur le scénario pour ne pas vous gâcher la lecture. C'est un très bon conseil de Jules et je vous enjoins de le suivre vous aussi.

Thanos - Là-haut, un dieu écoute

 

    Thanos - Là-haut, un dieu écoute dans la Collection "Marvel - Le côté obscur" une opération Panini Comics et Carrefour.

    Je vous l'ai déjà indiqué dans une précédente mino review sur Thanos Gagne de Donny Cates et Geoff Shaw, je ne suis pas un grand fan de Thanos. Et même si l'histoire de Cates m'avait plu, cela ne m'a pas transformé en grand admirateur du géant violet.

    Ce tome de la collection Marvel Dark nous propose quatre histoires sur Thanos:

  • L'ascension de Thanos - Thanos Rising, mini série de 2013.
  • Damnation et rédemption - Damnation And Redemption, Thanos annual 2014.
  • Là-haut, un dieu écoute - A God Up There Listening, mini série de 2014.
  • La promesse - The Comfort of the God, dans Thanos annual 2018.

    On commence par L'ascension de Thanos de Jason Aaron au scénario et Simone Bianchi aux dessins. Commençons donc par les dessins, le point fort de cette minisérie, j'ai vraiment aimé les dessins de Bianchi, et le papier de cette édition ne rend pas hommage aux couleurs. Du côté de l'histoire, c'est un autre point de vue. Je reconnais les qualités de ce récit, la jeunesse de Thanos et ses premières années. Il y a pas mal d'éléments qui permettent de mieux comprendre sa nature. Mais voilà, je n'ai pas accroché. 

    Deuxième récit, scénarisé par Jim Starlin, le père du personnage, et dessiné par Ron Lim, l'un des grands artistes ayant travaillait sur le titan fou, j'attendais beaucoup de ce récit d'une trentaine de pages. Eh bien je suis resté un peu sur ma fin. J'ai eu l'impression de lire un épisode bonus du Gant de L'infinie. Comme d'habitude j'ai beaucoup apprécié les dessins de Ron Lim, mais l'histoire valait elle vraiment le coup d'être racontée?

    Troisième récit, scénarisé par Rob Williams et dessiné par Iban Coello, Neil Edwards et Paco Diaz. On y suit les aventures de Thane, le fils de Thanos et je dois dire que cela m'a laissé complètement froid. Certes il y a des sujets intéressants que l'auteur a essayé de développer, comme l'héritage et peut-on vraiment y échapper. Mais je n'ai pas aimé la façon dont c'est raconté. Je n'ai pas réussi à trouver le moindre intérêt à Thane.

    Dernier récit, le plus court, d'Al Ewing au scénario et Frazer Irving aux dessins. Et bien en huit petites pages, Al Ewing a réussi à me passionner plus que les trois autres récits. Certes c'est court et cela aurait mérité d'être beaucoup plus développé, mais au moins l'idée de base est très intéressante. 

    Voilà, je n'étais pas un grand fan du Titan fou, et c'est toujours le cas. Est-ce que c'est dû à sa folie? À sa trop grande puissance? Je ne sais pas. Bref ce n'est pas pour moi, mais la grande variété des récits devrait permettre à tout le monde de se faire un avis.


samedi 5 juin 2021

The Punisher - Cauchemar

 

The Punisher - Cauchemar dans la Collection "Marvel - Le côté obscur" une opération Panini Comics et Carrefour.

Deux parties dans ce tome, une mini série Punisher: In the blood (2011), et une seconde mini série Punisher: Nightmare (2013).

Pour être sincère je ne suis pas un très grand fan de Punisher. Que ce soit dans ces apparitions dans les séries Spider-Man ou Daredevil, ou encore dans sa version intégrale qui n'aura duré que 6 numéros en France.

Ni la maxi série en 12 chapitres de Garth Ennis, Steve Dillon et Jimmy Palmiotti (2000-20001) que j'ai lu dans la collection Hachette ne m'avait pas convaincu (peut-être les dessins de Steve Dillon ou les couleurs de Chris Sotomayor).

C'est donc un peu à reculons que j'entamais la lecture de ce tome regroupant deux mini séries plus récentes.

Je commence par la première mini série, scénarisée par Rick Remender, et dessinée et encrée par Roland Boschi, colorisée par Dan Brown.

Même si les premières pages ne m'enchantent pas (certainement à cause de mon a priori), et si je manque un peu de background sur le personnage, rapidement je me fais prendre par l'histoire et les dessins. Je pensais voir du mal à terminer cette histoire et je me retrouve à la dévorer.

Est-ce que c'est une bonne histoire? Un grand oui. Est-ce que c'est sombre? Oh que oui. Est-ce que c'est du bon Punisher? Je pense que oui. Est-ce que c'est accessible? Moyennement, mais ce n'est pas le plus important, et on finit par s'en sortir. Mais en un mot c'est une claque... et je me dis que c'est la mini série qui donne tout son intérêt à ce tome.

Je repose le livre et j'attends deux jours avant de lire la suivante, persuadé qu'elle ne pourrait pas rivaliser avec la première. Elle est scénarisée par Scott M. Gimple, dessinée et encrée par Mark Texeira, et colorisée par Frank D'Armata. Et c'est une seconde claque. Là encore je ne décroche pas de l'histoire tant que je n'ai pas terminé.

Ce qui m'a le plus scotché c'est les multiples narrations des pensées des personnages. Celle du Punisher, celles de Jake / Johnny et celle de Dubose. À chaque personne est associée une couleur, et cela nous permet simplement de nous y retrouver. Le scénario est classique mais bien exécuté, et c'est surtout la psychologie bien fouillée des personnages qui donne un grand plus à cette histoire. On peut comprendre, mais pas forcément accepter, les motivations de ceux-ci. 

En cela le blog de Jake / Johnny est un bon exemple. Rien n'est fait au hasard dans cette histoire, tout ce tiens. Y compris la descente en enfer de Jake / Johnny.

Les dessins collent parfaitement à l'histoire et à son côté sombre, encore plus sombre que la première histoire. Je ne pensais pas qu'après la première histoire j'allais encore plus apprécier la seconde.

Si j'ai le temps j'en parlerais en vidéo sur ma chaîne Youtube pour en dire tout le bien que j'en pense, et si vous connaissez des histoires du Punisher de ce niveau, dites-le-moi.

lundi 24 mai 2021

Daredevil - Jaune

 

Daredevil - Jaune chez Panini dans la collection Le printemps des comics.

Au scénario Jeph Loeb et aux dessins Tim Sale

Donnons un peu de contexte.

Il y a quatre ou cinq ans j'ai lu le Spider-Man - Bleu du même duo créatif, et cela ne m'avait pas plus marqué que cela. Ce n'était peut-être pas le bon moment pour le lire.

Il y a quelques semaines j'ai enfin trouvé le titre Batman - un long Halloween du même duo créatif, pour pas très cher et je me suis régallé à la lecture de cette oeuvre. Chaque planche est une oeuvre d'art. Et le scénario, intéressant est maîtrisé de bout en bout. Une véritable suite à Batman - Année un où Batman est un détective. Bref c'est un titre incontournable du Batman.

Quelques jours plus tard, lorsque j'ai vu que Panini allait proposer l'opération le printemps des comics j'ai décidé de faire une vidéo dessus. Sur les dix titres de cette opération, j'en avais lu cinq. Pour en parler dans la vidéo je les ai relus, et donc aussi le Spider-Man - Bleu encore une fois du même duo créatif. Et je l'ai trouvé bien meilleur qu'à ma première lecture (comme quoi parfois une seconde lecture est importante). Même si je le trouve un peu en dessous de leurs Batman. Et c'est donc avec un grand intérêt que j'ai acheté Daredevil - Jaune.

Voilà pour le contexte.

Et bien encore une fois Loeb et Sale m'ont enchanté.

Le scénario est une copie de ce qu'il avait fait sur Spider-Man - Bleu. Loeb y raconte les débuts du personnage et sa rencontre avec l'amour de sa vie, en prenant la voix et les pensées du personnage. Peter Parker raconte comment il devient Spider-Man et tombe amoureux de Gwen Stacy, Matt Murdock raconte comment il devient Daredevil et tombe amoureux de Karen Page.

La différence est dans la bonne idée de Loeb d'ajouter dans l'histoire la mort de Jack Mudock et la vengeance de Matt sur les assassins de son père. Et tout de suite cela donne un aspect moins sentimental à ce titre (contrairement à celui sur Spider-Man) et rend le récit bien meilleur.

On retrouve parfaitement les jeunes Matt Murdock, Franklin "Foggy'" Nelson et Karen Page. Le trio est super bien caractérisé, et c'est un plaisir de les voir plus jeunes, plus naïf, moins sombre que par la suite de leurs aventures. Côté vilain j'ai adoré le Hibou, vraiment fantastique. C'est peut-être la première fois où graphiquement il me fait vraiment penser à son animal totem.

Côté dessins, si vous ne connaissez pas Tim Sale vous allez être surpris. Je ne sais pas comment décrire son style. Il me fait penser à du Frank Miller mais en moins sombre dans l'encrage. Je trouve les planches incroyables. Cela me donne envie d'encadrer chacune d'elles pour les mettre sur les murs de mon bureau.

Notons les couleurs de Matt Hollingworth, qui encore une fois fait un travail exceptionnel que ce soit dans les pages lumineuses ou plus sombres.

Je pense que vous l'avez compris c'est pour moi un incontournable de Daredevil. Et pour le prix de 5.99 dans cette édition, foncez pauvres fous.


samedi 22 mai 2021

Venom - Rex

 

Venom REX - Panini collection Le printemps des comics.

Au scénario Donny Cates, aux dessins Ryan Stegman.

Il s'agit du premier arc du run Cates et de Stegman. Je suis allé un peu à reculons sur ce tome. Je ne suis pas un grand fan du personnage de Venom, même si je n'ai pas lu grand-chose sur lui, si ce n'est à travers toutes les histoires du symbiote depuis son apparition dans les guerres secrètes.

Je ne connaissais pas non plus le travail de Donny Cates si ce n'est un autre tome du même scénariste Tanos - Gagne dans la même collection. Qui m'avait plu mais dans plus. De même je n'avais pas lu un seul comics (il me semble) dessiné par Ryan Stegman.

Je partais donc vers l'inconnue. Et ce fut une très grande aventure. J'ai lu le tome d'une traite, et si la suite est du même niveau je vais continuer avec grand plaisir.

Côté dessins, c'est impeccable. Nous avons un festival du double pages, de splash page terminant chaque chapitre. Un découpage en case qui est adapté à chaque fois à la narration. L'encrage de JP Mayer et les couleurs, tout en rouge, noir et blanc de Franck Martin donnent un résultat à la fois classique et dynamique. Les couleurs légèrement délavées utilisées pour les flashbacks de Rex Strickland donnent un ton vraiment bien adapté.

Côté scénario l'édito présent au début du tome nous permet de nous remettre dans le bain. L'histoire qui commence comme une banale histoire de super-héros face à Jack O'lantern se transforme rapidement en un arc très intéressant. Eddy Brock, l'hôte du symbiote, a du mal à contrôler ce dernier qui se met à agir et parler de façon étrange... Je ne vous en dis pas plus mais sachez que cet arc va à 100 à l'heure, et qu'on y retrouve Miles Morales.

100% réussi pour ce tome de Venom qui m'a réconcilié avec ce personnage et m'a fait découvrir le temps de Donny Cates et celui de Ryan Stegman.

Vivement que je puisse lire la suite.

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