lundi 24 mai 2021

Daredevil - Jaune

 

Daredevil - Jaune chez Panini dans la collection Le printemps des comics.

Au scénario Jeph Loeb et aux dessins Tim Sale

Donnons un peu de contexte.

Il y a quatre ou cinq ans j'ai lu le Spider-Man - Bleu du même duo créatif, et cela ne m'avait pas plus marqué que cela. Ce n'était peut-être pas le bon moment pour le lire.

Il y a quelques semaines j'ai enfin trouvé le titre Batman - un long Halloween du même duo créatif, pour pas très cher et je me suis régallé à la lecture de cette oeuvre. Chaque planche est une oeuvre d'art. Et le scénario, intéressant est maîtrisé de bout en bout. Une véritable suite à Batman - Année un où Batman est un détective. Bref c'est un titre incontournable du Batman.

Quelques jours plus tard, lorsque j'ai vu que Panini allait proposer l'opération le printemps des comics j'ai décidé de faire une vidéo dessus. Sur les dix titres de cette opération, j'en avais lu cinq. Pour en parler dans la vidéo je les ai relus, et donc aussi le Spider-Man - Bleu encore une fois du même duo créatif. Et je l'ai trouvé bien meilleur qu'à ma première lecture (comme quoi parfois une seconde lecture est importante). Même si je le trouve un peu en dessous de leurs Batman. Et c'est donc avec un grand intérêt que j'ai acheté Daredevil - Jaune.

Voilà pour le contexte.

Et bien encore une fois Loeb et Sale m'ont enchanté.

Le scénario est une copie de ce qu'il avait fait sur Spider-Man - Bleu. Loeb y raconte les débuts du personnage et sa rencontre avec l'amour de sa vie, en prenant la voix et les pensées du personnage. Peter Parker raconte comment il devient Spider-Man et tombe amoureux de Gwen Stacy, Matt Murdock raconte comment il devient Daredevil et tombe amoureux de Karen Page.

La différence est dans la bonne idée de Loeb d'ajouter dans l'histoire la mort de Jack Mudock et la vengeance de Matt sur les assassins de son père. Et tout de suite cela donne un aspect moins sentimental à ce titre (contrairement à celui sur Spider-Man) et rend le récit bien meilleur.

On retrouve parfaitement les jeunes Matt Murdock, Franklin "Foggy'" Nelson et Karen Page. Le trio est super bien caractérisé, et c'est un plaisir de les voir plus jeunes, plus naïf, moins sombre que par la suite de leurs aventures. Côté vilain j'ai adoré le Hibou, vraiment fantastique. C'est peut-être la première fois où graphiquement il me fait vraiment penser à son animal totem.

Côté dessins, si vous ne connaissez pas Tim Sale vous allez être surpris. Je ne sais pas comment décrire son style. Il me fait penser à du Frank Miller mais en moins sombre dans l'encrage. Je trouve les planches incroyables. Cela me donne envie d'encadrer chacune d'elles pour les mettre sur les murs de mon bureau.

Notons les couleurs de Matt Hollingworth, qui encore une fois fait un travail exceptionnel que ce soit dans les pages lumineuses ou plus sombres.

Je pense que vous l'avez compris c'est pour moi un incontournable de Daredevil. Et pour le prix de 5.99 dans cette édition, foncez pauvres fous.


samedi 22 mai 2021

Venom - Rex

 

Venom REX - Panini collection Le printemps des comics.

Au scénario Donny Cates, aux dessins Ryan Stegman.

Il s'agit du premier arc du run Cates et de Stegman. Je suis allé un peu à reculons sur ce tome. Je ne suis pas un grand fan du personnage de Venom, même si je n'ai pas lu grand-chose sur lui, si ce n'est à travers toutes les histoires du symbiote depuis son apparition dans les guerres secrètes.

Je ne connaissais pas non plus le travail de Donny Cates si ce n'est un autre tome du même scénariste Tanos - Gagne dans la même collection. Qui m'avait plu mais dans plus. De même je n'avais pas lu un seul comics (il me semble) dessiné par Ryan Stegman.

Je partais donc vers l'inconnue. Et ce fut une très grande aventure. J'ai lu le tome d'une traite, et si la suite est du même niveau je vais continuer avec grand plaisir.

Côté dessins, c'est impeccable. Nous avons un festival du double pages, de splash page terminant chaque chapitre. Un découpage en case qui est adapté à chaque fois à la narration. L'encrage de JP Mayer et les couleurs, tout en rouge, noir et blanc de Franck Martin donnent un résultat à la fois classique et dynamique. Les couleurs légèrement délavées utilisées pour les flashbacks de Rex Strickland donnent un ton vraiment bien adapté.

Côté scénario l'édito présent au début du tome nous permet de nous remettre dans le bain. L'histoire qui commence comme une banale histoire de super-héros face à Jack O'lantern se transforme rapidement en un arc très intéressant. Eddy Brock, l'hôte du symbiote, a du mal à contrôler ce dernier qui se met à agir et parler de façon étrange... Je ne vous en dis pas plus mais sachez que cet arc va à 100 à l'heure, et qu'on y retrouve Miles Morales.

100% réussi pour ce tome de Venom qui m'a réconcilié avec ce personnage et m'a fait découvrir le temps de Donny Cates et celui de Ryan Stegman.

Vivement que je puisse lire la suite.

Jessica Jones - Angle mort

 

Collection Marvel Dark chez Panini et Carrefour.

Ce tome contient un arc de la série The Pulse (2017), la minisérie Angle Mort de 2020 et un numéro spécial de 2014.

La première partie est donc l'arc Fear - La peur de la série The Pulse (2017) regroupant les numéros 11 à 14 de Brian Michael Bendis au scénario et Michael Gaydos aux dessins.

On a plusieurs histoires dans ces quatre numéros. Celle de la naissance de Dani, la fille de Jessica Jones et Luke Cage, l'histoire de la déchéance d'un super-héros de seconde zone, D-Man avec Ben Urich, et enfin un flashback sur la rencontre de Jessica et Luke.

Les trois histoires ont un point commun, la vie avec ses joies, ses douleurs, ses rencontres, ses déchéances. C'est magnifiquement mis en oeuvre par Bendis.

L'édition ne rend pas hommage aux dessins de Gaydos qui sont très bon et bien adapté au personnage de Jessica. C'est dommage, mais pour ce prix on ne peut pas tout avoir.

La deuxième partie est la minisérie Blind Spot - Angle Mort de Kelly Thompson au scénario et de Mattia De Iulis aux dessins.

Les cinq premiers numéros de la minisérie nous permettent de découvir le côté enquêtrice privée de Jessica. Et je dois dire que j'aime beaucoup (cela me rappelle la très bonne série Netflix). Une personne tue des femmes connues, super-vilaines, super-héroines, ou femme ayant une forte personnalité et tue Jessica Jones. Mais elle surive à sa mort. Un bon scénario, assez bien mené, et qui permet de croisée des personnes que je ne connaissais pas forcément, comme Elsa Bloodstone.

Côté dessins, c'est plaisant sans être extra-ordinaire, mais à un bon rendu sur cette édition.

Le dernier numéro est une histoire séparée. Toujours scénarisé par Thompson mais dessiné par Marcio Takara. Et nous compte la préparation de l'anniversaire de Dani de façon humoristique. Cet épisode sert de prélude à la minisérie Jessica Jones: Purple Daughter - Jessica Jones : L’enfant Pourpre.

Enfin l'épisode anniversaire où l'on retrouve Bendis et Gaydos, de neuf pages sont plus là pour remplir ce tome, et nous aurions pu nous en passer.

Bref, un bon tome qui me donne franchement envie d'en lire plus sur Jessica Jones.

jeudi 20 mai 2021

Doctor Strange - Récidive

 

Doctor Strange - Récidive - Collection Marvel Dark chez Panini et Carrefour.

Ce tome se compose d'une minisérie, le début et la fin, et de quatre épisodes du Doctor Strange de Jason Aaron.

Pour la minisérie de Joseph Michael Straczynski et Sara Barnes au scénario et Brandon Peterson aux dessins.

Cette minisérie a pour but de nous donner une nouvelle origine story du Doctor Strange. Et pour tout vous dire, cela ne fonctionne pas sur moi. Je me suis ennuyé à lire les six chapitres. Pourquoi vouloir absolument et complètement réécrire l'origine story du Doctor Strange? Pour relancer l'intérêt du personnage? 

Côté dessins rien à dire, c'est propre, c'est beau. J'espère que la seconde partie de ce tome sera meilleure.

Pour la suite nous avons droit aux épisodes 17 à 20 de la série Docteur Strange de 2014 avec Jason Aaron au scénario et Chris Bachalo (épisodes 18, 19, 20), Frazer Irving (épisode 17), Kevin Nowlan (épisode 20).

Côté dessins, le fait d'avoir trois dessinateurs sur quatre chapitres est un peu déstabilisant, mais cela reste acceptable, les trois fournissant un travail bon mais sans plus.

Côté scénario c'est étrange de débarquer sur la fin du run de Jason Aaron sur Doctor Strange. L'histoire n'est pas mauvaise, il a de l'humour, de la magie et la Déesse du tonnerre. Tout cela est de bonne qualité, mais le méchant de l'histoire débarque des épisodes précédents, ce qui n'aide pas forcément à la compréhension.

Si le run de Jason Aaron vous intéresse il a été publié par Panini dans la collection 100% Marvel en 4 tomes.

Bref un tome mi-figue mi-raisin, qui me donne simplement envie de lire le début du run de Jason Aaron sur Doctor Strange.

mardi 18 mai 2021

Thanos Gagne

 

Thanos Gagne de Donny Cates et Geoff Shaw chez @apninicomics 5.99 € dans la collection "Le printemps des comics" ou 26 € (avec un annual en plus) dans la collection Marvel Delux.

J'étais attiré par le scénariste Donny Cates (je n'avais rien lu de lui) alors que Thanos n'est pas l'un de mes personnages préférés.

Le scénario est plus qu'intéressant. Thanos est envoyé dans le futur pour aider Thanos, qui pourtant semble avoir tout gagné.

Il y a un paquet de bonnes idées, voir de très bonnes idées, le dernier Hérault de Galactus, le déchu, le but de ce voyage temporel. C'est bien mené, et cela respecte le personnage de Thanos. Tout cela avec une bonne dose d'humour et de dérision.

Il n'est pas forcément nécessaire de connaître par coeur le bio de Thanos, tout est expliqué dans cet arc, presque tout le monde peut le lire.

Côté dessin, rien à dire, c'est beau, c'est propre, c'est dynamique, c'est à la hauteur du Titan fou, on n'en prends pleins les yeux.

Il manque un petit quelques choses qui en ferait un titre extrat. Mais c'est pas mal du tout.

Ce n'est pas cela qui va me faire acheter un autre titre de Donny Cates, mais il reste encore Venom Rex... Mais pour 5.99 € cela vaut largement la peine.

Immortal Hulk


Immortal Hulk - Où est-il les deux? de Al Ewing et Joe Bennett chez Panini Comics 5.99 euros dans la collection "Le printemps des comics" ou 18 euros dans la collection 100% Marvel.

C'est le premier tome du run d'Al Ewing et Joe Bennett. 

J'aime bien Hulk, et en particulier la période Peter David. Ce run me faisait de l'oeil depuis un moment et j'ai profité de l'opération de Panini en ce mois de mai pour prendre le premier tome. Et j'ai bien fait. 

Le principe de base est que Hulk ne peut mourir contrairement à Bruce Banner. Et lorsque ce dernier meurt, la nuit venue Hulk renaît.

On retrouve donc un Bruce Banner sur la route, vivant une vie de fugitif. Mais comme toujours, les événements feront que Hulk remontera à la surface, et les ennuis qui viennent avec lui.

Mais Hulk est un fondateur des Avengers, un vengeur, et il rendra la justice, mais à sa façon.

Un très bon premier run, bien dessiné par Joe Bennett. Et le chapitre trois, avec un dessinateur par témoin est une très bonne idée. Tout cela donne envie de lire la suite. Si vous le trouvez encore à 5.99€ prenez-le.

Les Trois Grognards

 


Les Trois Grognards chez @casterman de Régis Hautière au scénario, Frédérik Salsedo au dessin et Greg Salsedo pour la couleur.

J'ai emprunté les trois tomes existant à la médiathèque. Ils forment une histoire compléte.

De l'humour parfois un peu lourd, haut en couleur dans la grande histoire, époque Napoléoniene, bien mise en place par le dessinateur.

Difficile mélange d'histoire et d'humour qui n'a pas fait mouche pour moi.

A lire par les inconditionnels de Régis Hautière qui, de mon avis, est bien plus inspiré sur l'excelente série, la Guerre des Lulus.

Last Hero Inuyashiki



Last Hero Inuyashiki de Hiroya Oku chez Ki-oon en 10 tomes.

Encore un conseil de la Rubrique Geek il me semble. (Ces personnes ont décidément des conseils de lecture qui me correspondent).

J'ai emprunté la version en 10 tomes à la médiathèque.

Le pitch: un homme de 58 ans méprisé par sa femme et ses deux enfants, qui a un cancer en phase terminal voit sa vie basculer jusqu'au jour ou par accident il est transformé en un cyborg sur-armé. Il n'est pas le seul, car un lycéen subit le même sort.

De très bons dessins, qui mélange parfois des photos pour les décors et de dessin pour les intérieurs et les personnages. Cela donnent un côté très réaliste à ce manga.

Des personnages attachant, une histoire basique entre le bien et le mal permet à l'auteur une critique de la société Japonaise, des réseaux sociaux et de la réussite sociale comme principe.

Un trés bon moment de lecture.

Dragon Head

 


De Minetaro Mochizuki, edité chez Pika Edition une première édition en 10 tomes, une seconde édition en 5 tomes chez Pika Graphic.

J'ai emprunté la version en 10 tomes à la médiathèque.

Le pitch: trois jeunes personnes sont les seuls survivants d'une catastrophe ferroviaire et ne doivent compter que sur eux pour s'en sortir.

Des dessins apocalyptiques de très bon niveau pour un scénario qui tient la route.

Un manga court et intéressant sur la peur et ce que la peur peut engendrer chez différentes personnes.

Un bon moment, mais sans plus.

Daredevil - unusual suspects 



Collection Marvel - Le côté obscur une opération Panini Comics et Carrefour

Ce tome est composé de deux miniséries

  • Rédemption de David Hine au scénario est Michael Gaydos aux dessins.
  • Unusual Suspects de Paul Jenkins au scénario et de Phil Winslade aux dessins.


Pour la première minisérie, Rédemption, le scénario et les dessins sont en correspondance parfaite. Une histoire touchante, sans trop de Daredevil, mais avec beaucoup de Matt Murdock. Ce qui fait plaisir.

Matt Murdock est appelé à défendre trois jeunes accusés d'avoir assassiné un jeune garçon de façon atroce, dans le sud profond des États-Unis. Certes tous les clichés concernant la bêtise des Américains des petites villes du sud sont présents, comme l'influence de la religion, des ragots, la violence et le fait de ne pas accepter l'ingérence des autres dans les affaires privés. Mais tout cela colle parfaitement et donne une ambiance lourde et sombre à cette histoire.

La présence du personnage de Constance, en tant qu'assistante de Matt Murdock permet de mettre en évidence le côté un peu blasé de ce dernier face à des réactions un peu candides de celle-ci. L'opposition des deux personnages est une très bonne idée.

Bref, j'ai beaucoup aimé cette minisérie.


Pour la seconde minisérie, Unusual Suspects, c'est totalement l'inverse. Nous revenons dans du super-héros, avec un Daredevil associé à Spider-Man dans la ville de New York, face à des super-vilains.

Même si les dialogues et les dessins sont bons, je n'ai pas vraiment apprécié cette minisérie. Je la trouve un peu trop classique, sans relief par rapport à la précédente. J'ai trouvé la fin complètement étrange, en décalage avec le début. 

Bref, j'ai eu du mal à terminer cette minisérie.


Pour 2.99 €, si vous le trouvez encore, prenez ce tome rien que pour Rédemption.


vendredi 18 septembre 2020

Reborn, une bonne idée, très mal exploitée

 
Je ne suis pas une grande fan de Mark Millard. Certes il a fait de bonne chose (la première minisérie Kick Ass, Superman Red Son, Old Man Logan), mais je trouve que son talent est surestimé. En dehors d'une bonne idée de départ il a du mal à créer une histoire complète et profonde. J'ai entendu l'expression à propos de Mark Millard, c'est un scénariste de pitch, pas d'histoire. Et je la trouve souvent véridique. Ce comic était mis en avant dans la médiathèque de ma ville. Alors je me suis dit, pourquoi pas. C'est donc Reborn, avec Mark Millard au scénario et Greg Capullo aux dessins.

Le pitch est simple. Après notre mort, nous rejoignons un monde bien plus vaste. Mais pas uniquement les humains, mais aussi nos animaux de compagnie. On suit les aventures de Bonnie Black, vieille dame qui meurt à l'hôpital et arrive donc dans ce nouveau monde.

Dans ce nouveau monde, les gens bien arrivent dans le camp des bonnes personnes, les gentils. Les gens mauvais arrivent dans le camp des mauvaises personnes, les méchants. C'est un comme si le paradis et l'enfer se retrouvaient sur la même planète. Et bien sûr les deux camps s'affrontent.

Côté scénario, Mark Millard ouvre des tonnes de pistes à partir de ce pitch de base. Mais il n'en exploite presque aucune. Et lorsqu'il le fait c'est souvent mal. Comme par exemple celle du général Frost. Une des rares exceptions est celle du grand méchant, Lord Golgotha, que je trouve plutôt bien exploitée.

Il n'y a pas de trace de rédemption sur ce monde. Et les méchants, même lorsqu'on les libère se retournent contre les gentils. Mark Millard nous décrit ce nouveau monde en noir et blanc, sans nuances. Si nous avions une bonne idée de départ, au final on se retrouve avec une histoire du bien contre le mal plutôt classique, trop classique, et manichéenne. Cela réduit fortement pour moi l'intérêt de ce comic.

L'influence de la religion chrétienne et les questions religieuses sont sous-jacentes à l'histoire, la vie après la mort, le paradis ou l'enfer, le sauveur. Mais malheureusement il y a trop de questions et tout cela n'est pas assez exploité. L'histoire en six chapitres de 22 pages donne plus la place à l'aventure et l'action qu'a la réflexion.

Côté dessin, pas grand-chose à dire Mark Millard s'entoure toujours de très bons dessinateurs, et Greg Capullo fait très bien le job. L'encrage de Jonathan Glapion et la colorisation de Francisco Plascencia (tous les deux ont souvent travaillé avec Greg Capullo, sur Spawn ou encore Batman) sont très cohérent avec les dessins de Greg Capullo.

Dans les dessins on distingue deux ambiances, presque deux styles différents. Le premier est un style lumineux, ligne claire, couleurs vives. Celui-ci est destiné aux bons, aux côtés "gentils" des personnages et des lieux. Le second un style sombre, ligne et encrage plus tortueux, couleurs moins vives. Ce dernier est destiné aux côtés "méchants" des personnages et des lieux. Cela ressemble beaucoup à ce que Greg Capullo et ses comparses nous ont livrés sur leurs titres précédents.
Ces deux styles correspondent bien aux deux camps qui s'opposent dans cette histoire. Là encore, involontairement ou pas, le côté manichéen est présent.

Bref malgré les dessins très bon de Capullo, je n'ai pas réussi à accrocher. J'ai même eu du mal à finir ce comic. Malgré une bonne idée de départ, l'histoire reste classique et l'idée de départ mal exploitée.

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