samedi 18 septembre 2021

Un petit tour à Nantes

    J'habite juste à côté de Nantes, où se trouvent quatre librairies de Bandes Dessinées. Il y a trois généralistes, Aladin, Story BD, et la Mystérieuse Librairie Nantaise, et une spécialisée comics A Plein Rêves. Elles se trouvent toutes dans le centre de Nantes, il est donc facile d'aller de l'une à l'autre.

    Il me restaient encore deux bons d'achat offert par mes collègues de Talend. Un pour la librairie Aladin, et un pour A Plein Rêves. Et il me restait aussi un avoir chez Story BD.

     Si on ajoute le fait que je suis passé par la médiathèque de ma ville. Ce fut un moment BD.

    En premier donc, passage à la médiathèque pour retourner un paquet de BD, et prendre les tomes 9 à 14 de Billy Bat. Je vais pouvoir lire ces tomes tranquillement pendant mon trajet en semaine dans les transports en commun.

    En deuxième passage chez A Plein Rêves pour le Batman Day. Je prends deux titres Batman, les tomes 5 et 6 de Batman Rebirth, pour profiter de l'offre deux titres Batman achetés, un exemplaire noir et blanc du titre de l'année. Cette année c'est Le Duel, de John Layman et Jason Fabok.

    Je complète mes achats avec le titre Batman The World. Je prends la version avec une couverture alternative du Français Thierry Martin qui me fait furieusement penser à un hommage à David Mazzucchelli. J'ajoute le Superman - American Alien, le tome 2 de Down of X et pour la nostalgie Les Trésors de Marvel tome 2.

    Je continue mon chemin vers Story BD où il me restait un petit avoir. Je l'utilise pour prendre le tome 1 des Cahiers D'Esther de Riad Sattouf pour ma fille (et un peu pour moi aussi), et encore du Batman avec Amère Victoire, un classique de Jeph Loeb et Tim Sale.

    Je termine mon périple chez Aladin, ou je prends pour ma femme (et peut-être aussi ma fille et moi-même) Zaza Bizarre l'histoire d'une petite fille dys et de ses difficultés dans la vie de tous les jours et à l'école. Comme ma fille est dyspraxique (et visiblement moi aussi), que ma femme vend des livres qui sont adaptés aux dys, j'ai offert cette BD à ma femme. J'ai complété par Flashpoint Prélude et par le premier tome de Il faut flinguer Ramizez, dont j'ai entendu le plus grand bien.

    Voilà, après un petit  kebab, je suis rentré lourdement chargé chez moi, avec le plein de lecture en perspective. C'est mal PAL (Pile à lire) qui ne va pas être contente.



samedi 11 septembre 2021

X-Men - Dawn of X #1

 


    J'ai lu très peu de X-Men depuis la fin de la période Semic (cela date de pas mal d'années, certains lecteurs des X-Men n'étaient pas né). Il y a une année j'ai lu les deux miniséries House of X et Power of X (Ten), et j'ai plutôt bien aimé, même si j'étais un peu perdu. Un peu perdu car il y a plusieurs personnages que je ne connaissais pas. Un peu perdu car le caractère de certains personnages a changé, en particulier celui de Cyclope. Mais c'était frais, nouveau, et avec un paquet de bonnes idées.

    Pour rappel, le professeur Xavier crée la nation de Krakoa, sur l'île vivante du même nom. Une nation mutante pouvant accueillir tous les mutants du monde.

    Après Hox/Pox est sortie Dawn of X, deux fois par mois, pour 16 euros. Cela me semblait un peu cher, et à l'époque j'ai fait l'impasse. Un an après j'ai craqué pour le premier tome, en me disant si cela me plaît je continue. Vous pourrez lire la réponse à la fin.

    Chaque tome de Down of X est composé de six épisodes des séries X-Men. Dans ce premier tome nous avons:

    X-Men #1: Cet épisode se situe dans la droite ligne d'Hox/Pox. J'ai eu le même ressentie. C'est bien écrit, cela donne envie de lire la suite et les dessins sont au top. Bref une très bonne série pleine d'intrigue.

    Maraudeurs #1: On retrouve dans cette série Kate Pryde, ne l'appelait plus jamais Kitty, qui ne peut, pour une raison inconnue, traverser les portails de Krakoa. Sur une proposition Emma Frost elle forme une équipe pour aller chercher les mutants qui aimeraient se rendre sur Krakoa mais qui en sont empêchés par leurs gouvernements ou d'autres personnes. J'ai beaucoup aimé ce premier épisode. Peut-être en raison de la fraicheur de l'équipe face à la noirceur de ceux qu'ils combattent. J'ai hâte de lire la suite.

    Excalibur #1: Là je suis complètement perdu. Nous sommes loin de la série des années 80 (il me semble) d'Excalibur. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre ce numéro, mais malgré cela j'ai accroché.

    News mutants #1: Ha la je suis en terrain connu. Même s'il y a deux personnages que je ne connais pas bien, je retrouve les nouveaux mutants de mon enfance. Et ce fut un vrai plaisir. Cette série est pleines d'humour et de dynamisme. Et les dessins me font penser, bien que le style soit totalement différent, à ceux de Bill Sienkiewicz. Encore une fois j'ai hâte de lire la suite.

    X-Force #1: La je dois dire que je suis un peu mitigé. Le scénario me semble un peu confus. Mais cela me donne envie quand même de découvrir d'ou provient cette nouvelle menace. A suivre donc.

    Fallen Angels #1: peut-être la série la plus difficile à apprécier. Et pourtant je trouve l'histoire bonne et les personnages intéressants. Mais il y a un petit quelque chose qui me dérange dans cette histoire.

    Nous avons droit ensuite à une galerie de couvertures, et je dois avouer que certaines ont fait vibrer ma fibre nostalgique, comme celle-ci représentant Câble pour la série Fallen Angels par Rob Liefeld. Techniquement pas la meilleure couverture, mais cela envoie du bois. Celle de Whilce Portacio m'a ramené au début de l'air image et celle de Rick Leonardi à la fabuleuse époque de Spécial Strange.

    Vous l'avez compris je vais continuer l'aventure Dawn of x. Les premiers numéros étant re-édités cela devrait être simple à les trouver.

L'Arabe du Futur - Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984)


     L'Arabe du futur - une jeunesse au Moyen-Orient de Riad Sattouf. Une série de cinq tomes, un dernier devra sortir l'année prochaine, nous racontons l'enfance pas ordinaire de l'auteur.

    Riad est le premier fils d'un couple mixte. Sa mère est française et son père, Docteur en Histoire, est syrien. Il vivra son enfance en partie en France, en Libye et en Syrie dans le village natal de son père Tar Maleeh.

    On peut voir à travers les yeux d'un enfant la Libye, la Syrie, les traditions et la culture des habitants d'un petit village de Syrie. D'un enfant qui grandit entre deux cultures très différentes et cherche sa place. De parents qui s'éloignent l'un de l'autre et d'un père qui se rapproche de la religion. Il y a beaucoup de choses dans ces livres, et permet de comprendre la richesse de l'enfance de Riad Sattouf.

    Chaque tome représente une période de son enfance, mais commence réellement à partir de l'âge de deux ans. Le premier, de 1978-1984 nous raconte la période ou avec ses parents il habite dans la Libye de Mouammar Kadhafi, son père ayant trouvé un poste d'enseignant dans ce pays. Puis après un petit passage en France où le petit Riad se retrouve en maternel, en Syrie dans le village natal de son père.

    Le deuxième tome, de 1984 à 1985, nous raconte sa première année scolaire en Syrie. Et c'est assez marquant. C'est très loin de nos écoles actuelles en France. Les enseignants sont durs. Les punitions envers les enfants commettant des erreurs sont violentes. On peut trouver cet enseignement un peu rude, mais il n'est pas si éloigner de celui du début du 20e siècle en France.

     Le troisième tome, de 1985 à 1987, se passe toujours en Syrie, avec un court passage en France pour la naissance de son second petit frère. Rias s'intègrent un peu plus au village et à la famille de son père. Se font des amis et se baladent dans les alentours d'un village. Bref, une enfance assez classique si ce n'est qu'elle se déroule en Syrie.

    Le quatrième tome, de 1987 à 1992, se passe essentiellement en France, et plus précisément en Bretagne. Son père est partie travailler en Arabie Saoudite seul. C'est le début de l'adolescence pour Riad avec tout ce que cela peut représenter pour un garçon; le collège, les amis, les jeux vidéo... Une enfance presque ordinaire pour un enfant de son âge. C'est le tome le plus volumineux et qui s'étale sur une cinq année et se termine par un événement familial soudain et important.

    Le cinquième tome, de 1992 à 1994, voit la famille de Riad, et lui-même réagir à l'événement qui met fin au tome précédent. Et c'est aussi pour Riad l'époque du lycée, des premières amours, et de la recherche de son identité.

    Cinq tomes qui se lisent tout seul. On s'attache à ce petit garçon qui grandit, à son père malgré ses défauts, à ses grands-parents, à sa mère. On s'étonne de la vie en Libye et en Syrie, de l'enseignement dans ce dernier pays. C'est sa jeunesse, avec ses douleurs et ses bonheurs, ses doutes et ses joies. Vous passerez un très bon moment en lisant ce témoignage.
    


    

    


Justice League, Crise d'Identité

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