mardi 26 juillet 2022

La Bombe

    Prêté par des amis, voilà un récit vers lequel je ne serais pas allé même si le sujet est intéressant.

    Au scénario nous avons Didier Swysen alias Alcante et Laurent-Frédéric Bollée. Aux dessins nous avons Denis Rodier et c'est paru aux Éditions Glénat.

    L'histoire est assez simple et certainement connue de ceux qui suivent l'actualité de la bande dessinée, le livre nous raconte la création de la bombe atomique par les Américains.

    Nous suivons cette création depuis l'entre-deux-guerres jusqu'au bombardement d'Hiroshima et Nagasaki. Et pour cela nous suivons plusieurs personnages. 

    En premier nous avons les scientifiques qui ont mené les travaux nécessaires. Nous avons aussi les militaires et politiques américains qui entourent tout cela d'un secret tout à fait militaire. 

    Mais ce n'est pas qu'une description de l'élaboration de cette bombe qui reste encore de nos jours terrifiante, mais nous avons aussi les pensés, les raisons, les objectifs des principaux protagonistes de l'histoire. Des objectifs différents, ce qui entraine des rapports difficiles entre les différents protagonistes et les tensions ont existé entre les différents groupes.

    Ceux qui veulent la créer mais ne pas s'en servir, l'avoir pour dissuader toute nation de faire la guerre. Ceux qui veulent l'avoir avant les autres nations, l'Allemagne Nazi, l'URSS ou encore le Japon. Et enfin ceux qui la veule pour mettre fin à la guerre en l'utilisant.

    Et puis nous avons l'histoire de ce Japonais, une des premières victimes de l'arme nucléaire, et de ses deux fils morts sur le front. Et c'est peut-être cette histoire qui m'a le plus intéressé et ému. Car avant tout c'est une arme, qui fait des victimes comme toute arme.

    Les auteurs reprennent là l'une des nombreuses photos des marques des victimes de la bombe. Sur la photo nous pouvons voir l'ombre de la victime comme dans la bande dessinée.

    Cette une histoire riche, très riche et personnellement ce n'est pas forcément une histoire que j'aime lire en bande dessinée. Mais c'est une histoire qu'il faut raconter pour montrer les horreurs de la guerre, du comportement de certains gouvernements pour faire face à cette guerre. Et certaines personnes prendre conscience du danger des armes nucléaires grace à cette histoire, alors c'est important d'en parler.

vendredi 1 juillet 2022

Gideon Falls #1 - La Grange Noire

    J'ai emprunté ce premier tome à la médiathèque. Devant les bonnes critiques de plusieurs Youtubeur que j'apprécie, je me suis laissé tenté. Je ne suis pas un fan de l'horreur, mais visiblement en comics cela passe mieux. Et si j'adhère au premier tome, j'achèterais la série en cinq tomes chez Urban Comics.

    Au scénario nous avons Jeff Lemire, aux dessins nous avons Andrea Sorrentino et aux couleurs Dave Stewart.

    Je me suis lancé dans la lecture un soir alors que j'étais bien, vraiment bien fatigué. Et j'ai réussi à lire la moitié du tome. J'ai arrêté non pas parce que je n'aimais pas, mais par abandon du à la fatigue. J'ai fini la lecture le lendemain.

    Et alors? La mise en contexte est un peu longue... J'ai adoré. Il n'y a pas à dire plus j'ai passé un très bon moment. Peut-être l'un des meilleurs de cette année. Et je vais certainement acheter la série lorsque j'aurais les moyens. Je vais essayer de vous expliquer pourquoi j'ai tant aimé.

    Je commence par les dessins d'Andrea Sorrentino que je connaissais déjà par la série Green Arrow. Il alterne un découpage de page classique avec des découpages surprenants et dynamique, à chaque fois différent. Et si parfois sur Green Arrow on pouvait être un peu perdu sur le sens de lecture, ici je n'ai jamais été perdu. Une mise en page toujours efficace, et des dessins que je trouve parfaitement maitrisés.

    
Pour les couleurs de Dave Stewart, il n'y a rien à dire, l'association avec les dessins de Sorrentino est parfaite pour moi. Elles retransmettent parfaitement l'ambiance crasseuse de la série. Les ambiances de nuits sont aussi bien retranscrites ainsi que l'effet de la nuit sur la peau des personnages. Bref rien que pour les dessins j'aime cette série.

    Les dessins m'ont conquis mais que dire de l'histoire. Nous suivons l'histoire parallèle de deux personnages bien différents. L'un jeune et marginal recueillant des morceaux de bois et autres petites choses dans les déchets d'une grande ville et suivi par une psychanalyste, il s'appelle Norton. Et l'autre personnage est un prêtre catholique plus âgé, qui est envoyé dans la petite ville de Gideon Falls, le père Wilfred. Ce dernier se retrouve vite en présence de meurtres dans la petite ville.

    Ces deux personnages, cassés par la vie, vont se retrouver à confronter tout les deux, mais séparément, à des événements irrationnels qui sont liés à un étrange bâtiment, la Grange Noire. Le premier est persuadé de son existence et de sa malveillance et veut la combattre, et l'autre, pourtant homme de foi, ne croit pas en celle-ci.

    Que dire? Les personnages sont riches et bien fouillés et nous alternons entre les deux histoires sans soucis. Je n'ai jamais été perdu. Nous naviguons entre les sceptiques et les convaincus et cela nous parlent de religions, de croyance, de foi. Comme souvent chez Lemire cela parle aussi de relation entre parents et enfants. Mais ce n'est que le début de l'histoire...

    Et l'horreur dans tout cela? Et bien comme souvent lorsque c'est bien fait, on ne la voit peu ou pas du tout et pourtant j'ai ressenti cette tension, ce suspense dû à l'horreur de l'on ne voit pas mais qu'on perçoit en dehors du champ de vision. On s'attend presque à chaque moment qu'un monstre ou une horreur apparaît. Bref j'ai trouvé que Lemire fait preuve d'une belle maitrise. Et j'ai très envie de lire la suite.

Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...