lundi 23 août 2021

Grant Morrison présente Batman - Tome 3 - Nouveaux Masques

 


    Troisième tome de cette série de Grant Morrison sur Batman, avec aux dessins: Frank Quitely,  Cameron Stewart et Philip Tan.

    J'avais beaucoup apprécié les deux premiers tomes de cette série, et j'étais impatient de lire la suite. J'ai trouvé ce tome d'occasion dans la librairie Nantaise BDM, et mon avis est mitigé. Pas assez pour me faire arrêter la série. L'éditorial, de qualité, nous apprends que Bruce Wayne est mort, et c'est donc Dick Grayson qui reprend la cape de Batman et nous avons donc droit à un "Dynamics Duo'" inédit avec Damian Wayne en Robin. 

    Ce tome est composé de trois arcs narratifs, chacun dessiné par un artiste différent, reprenant les neuf premiers numéros du titre Batman and Robin.Le premier arc dessiné par Frank Quitely, intitulé Nouveau Masques, est pour moi le meilleur des trois et justifie de loin par la qualité des dessins et de la mise en page, l'achat de ce tome. Nous avons vraiment un duo dynamique, dans l'action et dans la relation entre un Damian Wayne de plus en plus impertinent et un Dick Grayson qui doute de lui-même dans le rôle de Batman. Mais les deux héros apprennent à collaborer pour combattre le professeur Pyg et le cirque de l'étrange. Bref c'est pour moi un très bon arc narratif superbement dessiné.

    Le deuxième arc dessiné par Cameron Stewart, intitulé La Revanche de Red Hood, est pour moi un peu en dessous du premier. Peut-être en raison des dessins que j'apprécie moins. Mais l'histoire principale continue et Dick Grayson s'affirme dans le rôle de Batman face aux critiques de Jason Todd. Un Jason Todd pleins d'amertume et de rancoeur envers Batman et ces méthodes.

    Le troisième arc dessiné par Philip Tan, intitulé Au coeur des Ténèbres, est toujours pour moi le moins bien réussi. Il me semble confus pour une personne qui ne connaît pas par coeur l'histoire de Batman. Mais on finit par raccrocher les wagons. Le fait que j'apprécie moins les dessins de Philip Tan est aussi une raison qui ne m'a pas permis d'apprécier pleinement cet arc.

    Globalement je préfère les deux premiers tomes de la série à celui-ci, mais je vais continuer la lecture car l'histoire principale est intéressante. Si vous avez lu ce tome, je serais curieux d'avoir votre avis là-dessus.



dimanche 15 août 2021

Universal War One

 

    Édition intégrale de la série de Denis Bajram publiée chez Quadrants Solaires.

    Sur les conseils d'Yves, un ami et ancien collègue, j'ai emprunté cette énorme intégrale à la médiathèque parmi un ensemble important de Franco-Belge, comics et manga pour tenir tout l'été. L'été n'est pas terminé et j'ai terminé ma pile à lire, ma médiathèque n'a pas rouvert après les travaux.

    Dans un siècle l'humanité aura colonisé le système solaire. La Terre unie en une seule nation aura colonisé la Lune et Mars et aura accordé à des compagnies industrielles un permis de coloniser et d'exploiter les planètes au-delà de Mars. Regroupées au sein des compagnies industrielles de colonisation (CIC). La tension monte entre la Terre et les CIC lorsque l'échéance du bail pour ces dernières arrive. Lorsqu'un phénomène étrange, le mur, apparaît dans les environs de Saturne. C'est un gigantesque disque noir qui obscurcit une partie du ciel vue de la Terre. 

    Faisant partie de la troisième flotte spatiale qui étudie ce phénomène, l'escadrille Purgatory, composée de condamnés par la cour martiale et de la fille de l'amiral de cette flotte va affronter bien des dangers pour comprendre ce phénomène et sauver leur vie, l'humanité et l'univers.

    J'ai beaucoup aimé les dessins et les différentes ambiances en fonction des lieux. L'espace, les vaisseaux ou les stations spatiales, les planètes ou satellite comme Titan sont leurs propres codes de couleurs. L'ambiance des lieux clos comme les vaisseaux spatiaux est très bien rendue et oppressante au contraire de la surface des planètes où l'on se sent plus libre. Je trouve la maîtrise des couleurs très bonnes, c'est vraiment une part importante du dessin et donne le ton. Ainsi les flashbacks sont identifiables et nous ne sommes pas perdus. Même si c'est une technique assez classique, cela reste efficace.

     Du côté du scénario, là aussi on sent une maîtrise de la série. Si l'histoire m'a semblait un peu simple au début, de chapitre en chapitre elle devient plus intéressante. Je ne vais pas vous divulguer la contenue mais sachez que vous rirez de surprise en surprise. Même si je trouve la fin un petit peu en dessous et certain pourrais parler de fin de type Deus Ex Machina (et l'expression collerait bien à cette histoire), je ne vois pas comment cela aurait pu être autrement.
    L'auteur maîtrise aussi le rythme et chaque chapitre, sauf le dernier, se termine par un cliffhanger parfois magistral. Bref même si j'ai préféré lire chapitre par chapitre tous au long d'une semaine par manque de temps, j'avais envie de lire la suite à chaque fois.
    Chaque personnage de l'équipe est très bien décri, et les flashbacks permettent d'encrer ces derniers dans l'histoire et de mieux comprendre leurs choix et leurs réactions. On s'attache aux personnages et nous avons envie de connaître leurs sorts. Les personnages, les membres de l’escadrille Purgatory, sont vraiment le point fort de cette série.
    
    Il y a deux aspects dont j’aimerais parler. Le premier qui est présent tout au long de l’histoire est la religion. Dans chaque chapitre nous avons droit à des extraits de la genèse légèrement modifiée pour correspondre avec l’histoire. J’ai trouvé cela un peu superflue et j’ai fini par ne plus lire ces textes. Cet aspect création d’un nouveau monde n’est pas très présent dans l’histoire, et à mon sens ces textes viennent un peu alourdir l’histoire. Mais cela n’est qu’un point mineur qui ne gêne en rien le plaisir de lecture. Si comme moi cela vous dérange, passez ces textes.  Cet aspect création d’un nouveau monde n’est pas très présent dans l’histoire, et à mon sens ces textes viennent un peu alourdir l’histoire. Mais cela n’est qu’un point mineur qui ne gêne en rien le plaisir de lecture. Si comme moi cela vous dérange, passez ces textes. 

    Le second point est l’aspect politique qui arrive plus vers la fin de la série. La lutte contre la survie même de l’univers prend aussi un sens de survie de la liberté pour l’humanité. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher votre lecture, mais j’ai trouvé cette approcher intéressante. Le point de vue des CIC même un peu caricatural car poussé à l’extrême montre bien le danger pour l’humanité de se diriger vers cette voie de l’ultra-libéralisme. Mes choix d'Amina et Milorad, bien que surprenant montre que parfois pour survivre nous pouvons participer à une dictature et que la résistance même si on la désire n’est pas une chose facile. Cet aspect de la série m’a beaucoup plus convaincu que l’aspect religieux car il s’inscrit parfaitement dans l’histoire. Et le rôle de Mario est étonnant. 

    Pour résumé une bonne lecture qui me donne envie de lire d'autres oeuvres de Denis Bajram. Est-ce que vous avez lu cette édition intégrale où avait envie de le faire? Dites-le-moi en commentaire. 

lundi 9 août 2021

La Guerre du Feu

 

    La Guerre du Feu d'Emmanuel Roudier au scénario et aux dessins et de Simon Champelovier aux couleurs aux Éditions Delcourt en trois tomes.

    Cette trilogie est inspirée du livre éponyme de J. -H. Rosny Aînée. Je n'ai pas lu ce livre, et j'ai un très vague souvenir du film des années 80 que j'ai vu lors d'une sortie scolaire. Après avoir lu la trilogie Neandertal du même auteur j'étais curieux de lire un peu plus de celui-ci. Comme cette trilogie était disponible dans la médiathèque de ma ville je l'ai emprunté.

    L'action se passe durant la préhistoire. Les Oulhamr possèdent le feu, et savent le conserver, mais pas le créer. Le jour où il le perde suite à une bataille contre une tribu adverse ils sont alors en grand désarroi. Ils n'ont plus de protection contre les bêtes sauvages et ne peuvent plus cuire la viande ni durcir les pointes des lances. Deux groupes sont envoyés pour récupérer le feu. Naoh, Nam et Gwan forme le premier groupe et nous suivons leurs aventures.

    Ce que j'aime c'est les dessins des paysages variés, des animaux disparus et des personnages. L'auteur prend le temps de représenter des combats entre bêtes sauvages et de larges cases représentant les grands espaces. Cela nous immerge dans cette nature sauvage à la fois belle et dangereuse de notre Terre de l'époque préhistorique. L'homme n'est finalement qu'un petit élément dans cette grande nature, s'inclinant devant la force de celle-ci. Le découpage des cases est aussi inhabituel pour la bande dessinée Franco-Belge et apporte beaucoup à la narration et aux combats.

    Du côté du scénario c'est un peu plus compliqué. On peut lire l'histoire sur plusieurs niveaux et interpréter celle-ci de différentes façons. Vous pouvez la lire comme une aventure pour récupérer le feu. Elle est plaisante et se laisse lire. Mais vous pouvez aussi analyser cette histoire, les relations entre les différents groupes d'humains ou de préhumains. Mais aussi la structure de la tribu, de la place des hommes et la place des femmes, et de la prépondérance de la force sur l'intelligence. La postface de Marc Guillaumie en fin du dernier tome nous en parle très bien, et au lieu de l'expliquer plus maladroitement je vous conseille de la lire lorsque vous aurez terminé la lecture de cette trilogie.

    Bref, une trilogie préhistorique que je vous conseille de lire si elle se trouve dans votre médiathèque ou si un.e ami.e la possède.


dimanche 8 août 2021

Spider-Man - L'Enfant Intérieur

 

    Spider-Man, l'Enfant intérieur de J.M. DeMatteis et Sal Buscema chez Panini Comics.

    Voilà un titre qui mélle nostalgie et qualité. Attention c'est de l'old school, c'est du bon mais cela peut rebuter certaines personnes. Ce tome reprend les épisodes #178 à #184 de Spectacular Spider-Man. Les épisodes #189 et #200 de la même série viennent compléter ce tome.

    Du côté des dessins j'aime beaucoup le travail de Sal Buscema. Il donne un côté effrayant à cette histoire qui participe pour beaucoup à mon appréciation de l'histoire. Ce côté effrayant est très bien rendu sur les visages des personnages, y compris celui de Peter Parker.Je trouve l'idée de la première page de chaque numéro reprenant les enregistrements des séances de Vermine très bonne.

    Du côté du scénario, l'histoire est centrée sur trois personnages, Peter Parker, Harry Osborn et Edward Whelan. Ils sont respectivement Spider-Man, le bouffon vert et Vermine.

    Ces trois personnes ont des séquelles d'événements de leurs passés, vécus lors de leur enfance. Les mauvais traitements de leurs pères pour Harry ou Edward ou la culpabilité de la mort de ses parents pour Peter. Ces séquelles participent à la personnalité et à l'histoire de chacun d'eux et elles sont au centre de l'histoire.L'intensité monte d'épisodes en épisodes pour atteindre son paroxysme lors de l'épisode #184.

    Les combats classiques entre super-héros et super vilain ne sont que l'aboutissement du conflit et des tensions des trois personnages et non le fond de l'histoire. Le fond surpasse la forme, mais celle-ci l'accompagne parfaitement.

      Les deux derniers épisodes complètent ce tome. Ils reviennent sur le conflit entre Peter Parker et Harry Osborn en tant que Spider-Man et Le Bouffon Vert, et les difficultés pour Harry à construire une vie de famille avec le spectre de son Père et sa propre folie. Ces épisodes ne sont pas forcément obligatoires mais c'est intéressant de les avoir placer la.

    J'ai beaucoup aimé cette histoire. C'est une histoire sombre, violente, dure, ce qui contraste avec les histoires plus classiques de Spider-Man ou l'humour est plus présents.

    Un conseil, lisez ce tome d'une seule traite, l'effet est plus intense que de le lire en plusieurs fois.

    Un très bon comics, et je me demande si je ne vais pas l'acheter.


Empress

 



    Empress de Mark Millar au scénario et Stuart Immonen aux dessins. C'est édité chez Panini Comics.

    J'ai emprunté et lu la version originale et la version Française de cette minisérie.

    Ce n'est pas pour juger de la qualité de la traduction (j'en suis bien incapable) mais par curiosité car les deux éditions étaient disponibles à la médiathèque de ma ville.

    Du côté des dessins il n'y a rien à dire. C'est impeccable, hyper dynamique dans les scènes d'action. Le décor des différentes planètes, les personnages, monstres, aliens sont très bien rendus. Mark Millar sait s'entourer des meilleurs dessinateurs, et ceux-ci donnent toujours le meilleur d'eux-mêmes.

    Du côté du scénario, et bien encore une fois je n'accroche pas au scénario de Millar. Ce n'est pas mauvais, il y a de l'action, des rebondissements, de l'aventure.

    Je n'ai pas passé un mauvais moment mais tout est assez convenue. Encore une fois Millar nous propose un univers riche avec un gros potentiel mais sans vraiment le détailler, en profiter.

    La fin sous-entend une suite, et si un jour cette suite voit le jour, cela deviendra peut-être pour moi plus intéressant.Tout est bien orchestré, mais il manque pour moi le petit quelque chose qui vous donne envie de tourner la page, de lire la suite.Je ne sais pas ce qu'il manque ou si c'est moi qui ne le trouve pas. Cela ne fonctionne pas pour moi.

    À lire pour se détendre sans prise de tête lorsque vous êtes un fan de Millar, ou pour les dessins de Stuart Immonen.


Tank Girl l'intégrale

 

    Tank Girl L'intégrale de Jamie Hewlett, Alan Martin et Peter Milligan édité dans le label 619.

    J'avais lu Tank Girl dans les années 90 avec le souvenir d'une bande dessinée fraiche et drôle. J'ai donc emprunté cette intégrale dans la médiathèque de ma ville.

    Cela va être court, je n'ai absolument pas accroché. J'ai lu l'introduction très intéressante et j'ai lu les premières histoires...Et j'ai décroché très vite.

    Ce n'est pas pour moi, ou plutôt ce n'est plus pour moi. J'ai vieilli, et mes goûts ont changé.

    C'est dommage pour moi.


Justice League, Crise d'Identité

Première approche du format Urban Nomad C'est ma première lecture d'un titre sous le format Urban Nomad, emprunté à la médiathèque d...